La décentralisation de la production d’électricté est une
absurdité, une gabegie. C’est typiquement une fausse bonne solution, présentée
comme une évidence par tous ceux qui ne maitrisent pas le sujet.
Tout le monde (les médias à la botte et les pseudo-experts) se
goberge sur la « transition énergétique » allemande. Belle transition
en effet : les Allemands payent leur kWh électrique le double de celui des
Français, tout en rejettant dans l’atmosphère près de 60% de plus de tonnes de
CO2/an/habitant que ces derniers !
Ce qu’il nous faut à l’heure actuelle ce n’est non pas de
l’idéologie façon EELV, mais du pragmatisme face aux événements qui
s’accélèrent.
Le réchauffement est une réalité. Ses causes d’origine
anthropique semblent être démontrées par le GIEC. Elles résultent selon ses
conclusions de l’émission considérable de gaz à effet de serre (GES) dans la basse
atmosphère du fait de l’activité humaine ces 150 dernières années. Le principal
GES est le CO2, responsable à 76% de l’effet de serre toujours selon le rapport
de synthèse de 2007 (2.1 Emissions de GES à longue durée de vie).
Prétendre lutter contre le réchauffement et ses conséquences qui
s’annoncent dramatiques, sans chercher à limiter dans le même temps nos
émissions de CO2, est une aberration, une ineptie, une manipulation.
Il est un fait avéré que l’énergie électro-nucléaire n’émet pas
en pratique de CO2, a contrario des énergies « renouvelables » type
éolien/photovoltaïque qui sont des énergies intermittentes qui ne peuvent
fonctionner ni en énergie de base ni en pointe, du fait de leur caractère
aléatoire, et qui sont donc nécessairement substituées par des énergies fossiles
(charbon et gaz), grosses émettrices de CO2, dès qu’elles ne sont plus en
capacité de produire d’électricité.
Le recours à ces énergies présentées fallacieusement comme des
énergies vertes est donc générateur de GES, comme le démontre parfaitement l’exemple
allemand qui, malgré le fait que le gouvernement ait d’hors et déjà dépensé 300
milliards d’€ - la remise à neuf de la totalité de notre parc nucléaire - dans
la « transition énergétique », et investit massivement dans ces énergies,
l’Allemagne a rejeté PLUS de CO2 en 2013 qu’elle n’en avait émit en 2010.
http://mdgs.un.org/unsd/mdg/Data.aspx