@Doume65
Les postulats de nos idéologues de l’ADEME sont fantaisistes.
Un exemple un seul pour exposer leur fantasmagorie : ils prennent comme gisement potentiel uniquement pour l’éolien - facteur de charge national inclus, soit 23,5% en moyenne sur la dernière décennie - 403 TWh de production annuelle.
Une éolienne géante aujourd’hui, de 150m de haut avec des pales de 80m, inenvisageable autre part qu’en offshore du fait des nuisances induites, débite 5MW de puissance nominale (puissance crète), soit une production annuelle envisageable de 10,3GWh. Cela veut dire aussi, en prenons donc en compte ce facteur de charge (qui demeure incontournable), qu’il faudrait envisager en puissance nominale installée de 195 GW.
Le calcul est rapide : l’ADEME prend donc comme hypothèses de départ pour valider son modèle qu’il faudrait installer l’équivalent de... 39160 éoliennes géantes essentiellement sur le pourtour littoral métropolitain. Je réecris : 39160 !
La France dispose en métropole d’approximativement 5400 km de côtes. cela fait donc 7 à 8 éoliennes géantes en moyenne par km de côtes françaises, et ce sur l’ensemble du littoral. Sachant qu’au surplus des pans entier du littoral sont improres à accueillir des gisements éoliens, tant pour des raisons de plancher océanique que de potentiel venteux inexistant ou mal configuré, cela veut dire en réalité une moyenne encore bien supérieure au chiffre indiqué. Peut-être le double. Or c’est physiquement impossible, dans l’un ou l’autre des cas, du fait de la distance inter-éolienne nécessaire à leur bon fonctionnement.
D’autre part, ce qui achève de ridiculiser cette engeance compromise à des intérêts qu’il conviendra d’élucider, un parc éolien offshore de 600 éoliennes géantes, du type de ceux qui sont cours d’installation au large des côtes de Bretagne/Normandie, est prévu de coûter 10 milliards d’€. Ce sont les chiffres du Ministère de l’écologie.
Là encore le calcul est rapide : il faudrait donc débourser 650 milliards d’€ d’investissement uniquement dans l’énergie éolienne, aléatoire et intermittente - ce qui signifie qu’en plus il faudra inverstir massivement dans des énergies de substitution pour les jours sans vent - pour atteindre les chiffres exorbitant qui émaillent la production de nos commis d’Etat.
650 milliards, c’est plus du double de la remise à neuf de notre parc électro-nucléaire.
Vous comprenez à présent le délire théorique dans lequel se trouve nos idéologues ? Ce sont des fumistes. La question est : à la solde de qui ?