Le résultat du
bras de fer entre l’Union Européenne et le gouvernement SIRYZA a fait
la démonstration que les réformistes ne peuvent pas
mettre en place leurs propres réformes, même pas forcément radicales, dans le cadre de l’UE.
La
solution est bien la rupture avec le capitalisme et l’Union Européenne, l’annulation de la dette, la socialisation des banques,
l’expropriation des capitalistes dans les secteurs vitaux de l’économie. Le problème c’est bien la propriété privée des moyens de production et d’échange. De ce point de
vue, la rupture avec l’Europe, ce n’est pas uniquement une question de
monnaie, mais de qui dirige et qui possède....
Et il n’y a pas d’autre moyen que la force pour l’appropriation collective des entreprises et des banques... La Révolution...
Syriza s’est lamentablement couchée devant les menaces tandis qu’au Chili Allende n’avait pas cédé... Il a été tué et le fascisme instauré.
On peut en tirer la leçon suivante : jamais par les urnes le Capital ne sera abattu... Les prolétaires ont deux ennemis, « leur » propre État, ses lois et ses forces de répression, et l’UE et ses Traités...
Ceux qui « oublient » que l’État bourgeois et la classe capitaliste qui le dirige sont les ennemis mortels des travailleurs et ne font porter la responsabilité de l’exploitation subie que sur l’UE sont des menteurs. Leur « Union nationale » au delà des classes n’est qu’enfumage et attrape-nigauds sans issue..... où les prolétaires seraient (en cas de succès hautement problématique) placés à la remorque de leurs exploiteurs de toujours !