Mon commentaire s’écarte un peu du principe de base, mais le débat porte tout autant sur le « financement » de ce Revenu d’existence qui conditionne sa mise en place.
Beaucoup proposent d’écrêter les plus hauts revenus au profit du Revenus d’existence dans le but de « mutualiser » le système.
Cependant, il ne me semble pas nécessaire d’appauvrir
les uns en amputant leurs revenus pour ne pas enrichir les autres et,
somme toute, les maintenir à un niveau de pauvreté perpétuel. Au
demeurant, certaines cotisations actuelles pourraient être transférées
sur le RMB (exple. cotisation chômage).
– Il y a lieu de rappeler qu’aujourd’hui les investissements effectués
par les entreprises bénéficient d’un amortissement dans l’exploitation, tandis que le
« personnel » (autre outil qui participe à la production tout autant que les machines), n’est pas considéré comme un investissement et n’offre
donc aucun avantage fiscal : il n’est qu’une « charge ».
– Il est à retenir que la travail-machine n’est pas taxé, ni soumis à cotisations (à l’instar du travail humain).
– Il est également à noter que la Valeur Ajoutée (au sens du compte de
résultats) n’est pas taxée : la TVA n’étant qu’une taxe sur le prix de
vente payée (anciennement appelée « Taxe sur la Consommation »), in fine, par le consommateur, sans incidence sur les coûts
des entreprises qui la récupèrent.
Il me paraît donc nécessaire de revoir les principes de la fiscalité des
entreprises et d’instaurer un impôt au niveau de la « Marge » ou de la
« Valeur Ajoutée » afin de compenser la destruction du travail-humain
par le travail-machine, et même de rééquilibrer cet impôt par la suppression de la plupart des charges salariales, voire de l’IS.
Une telle formule aurait le mérite de substituer cet impôt aux
cotisations soustraites par la mise au chômage des salariés humains.