Cher Daniel Martin
J’apprécie votre article mais, si je puis me permettre, je pense que vous faites une erreur d’appréciation., quand vous pensez qu’Israël serait contrarié par la victoire définitive de Daesh en Syrie.
Certes, Daesh est une création des occidentaux, d’Israël et des monarchies du Golfe.
Vous semblez penser qu’Israël s’est trompé et que, Daesh échappant au contrôle, ils peuvent craindre qu’il ne se retourne contre eux. Or, justement, Daesh n’échappe pas à tout contrôle. Il n’a ni arrière pays, ni industrie, ni donc industrie d’armement, ni ressources propres. Il ne tient que par l’approvisionnement venant des sus-nommés, et son aventure s’arrêterait du jour au lendemain si leur soutien s’arrêtait, comme un moteur s’arrête si on coupe l’essence.
Donc, Israël poursuit délibérément l’aventure Daesh, tout en sachant que, en cas de victoire, Daesh se retournerait immédiatement contre eux, justement pour faire pièce aux alliés saoudiens d’Israël. Pourquoi ? Les dirigeants de Tel Aviv sont certes des criminels, mais pas des imbéciles.
Donc, ils veulent cette option, qui leur permettrait de déclencher une guerre totale. C’est de la folie, mais ils ont un tel sentiment de supériorité, ils sont tellement sûrs de leur force, qu’ils pensent réussir. Et ils comptent sur les occidentaux pour contrer une réaction de l’Iran et de la Russie. Ils ont déjà prouvé par le passé qu’ils se soucient fort peu de la sécurité des citoyens israéliens.
Si ce que je dis est vrai, on comprend que les Américains ne soient pas très chauds. Seul, notre grand criminel de l’Elysée, qui ne comprend rien à rien, est partant pour de nouvelles conquêtes. Quand il parle de soutien aux « extrémistes modérés », il sait très bien que Daesh n’en fera qu’une bouchée si Bachar tombe, et donc il suit les fous de Tel Aviv.
J’espère de tout coeur me tromper car, si j’ai raison, les peuples de Syrie et d’Irak n’ont pas fini de souffrir.