@Christian Deschamps

« la France est déjà multiculturel multi- racial .il y a 57 nationalités différentes dans ma commune sur 30 000 habitants et tout ce passe plutôt bien… »

C’est tout à vrai. Si ça se passe (apparemment, j’y reviendrai) plutôt bien, c’est parce que ce n’est pas encore le foutoir, mais c’est la dernière qui sonne pour l’éviter. Tu connais sans doute les propos de De Gaulle :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France . Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.  »

Nous en sommes désormais à une grosse minorité, mais les Européens de race blanche, de culture grecque et romaine et de religion chrétienne » tiennent encore le manche, comme le montrent, par exemple, la composition des assemblées élues, de l’échelon local au niveau national.

« les musulmans ont trouvés une caravane pour le clochard du coin et ont demandés au curé la permission de l’installer sur le terrain de l église,ils lui apportent de la nourriture, c’est un français »

On a les larmes aux yeux, quand on lit ça… On dirait une chanson « réaliste » extraite du répertoire de Berthe Sylva ou de Damia.

Cela salué comme il se doit, on se demande pourquoi des centaines de milliers de Français, à Roubaix, à Mulhouse, à Montpellier, en Seine-Saint-Denis, dans la région lyonnaise, ont déjà foutu le camp – white flight – pour échapper aux promiscuités véhiculées par les immigrations allogènes…

Pour la suite, tu me permettras de passer sur ton cas personnel. Je suis connecté à Internet depuis une vingtaine d’années et j’ai eu l’occasion de vérifier cent fois que c’est le paradis des mythomanes. J’ai donc opté pour la défiance systématique. Ça n’a rien de personnel, et, de toute manière, quel que soit le degré de véracité des cas individuels, ils ne sont représentatifs que d’eux-mêmes.

Ce genre de sujets doit être abordé du point de vue de la cohabitation de millions de personnes avec d’autres millions de personnes. Si l’on se plonge dans le dernier en date des rapports de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, on y découvre que 72 % des Français (contre 26 %) estiment qu’il y a trop d’immigrés en France, que 64 % d’entre eux (contre 36 %) ne se sentent plus chez eux comme avant.

Par ailleurs, le sondage « Fractures françaises – Vague 2 : 2014 », effectué par Ipsos, pour le compte du Monde, de France-Inter, de la Fondation Jean Jaurès et du CEVIPOF, faisait apparaître l’image calamiteuse que la majorité des Français se font de l’Islam. Non sans raison d’ailleurs, tant la civilisation qu’il induit est aux antipodes de la nôtre.

« Alors la France que tu décrit je ne sais pas ou elle se trouve ;mais tu as le droit d’y croire. »

La France que je décris, c’est la France telle qu’elle est, ni plus ni moins.