« Pour un sommet internationaliste du plan B dans lequel il tire toutes les conséquences de l’échec des négociations entre la Grèce et la Troïka en pointant du doigt l’erreur commise par TSIPRAS, d’avoir engagé un bras de fer avec ses créanciers sans avoir mis sur pieds au préalable un plan opérationnel de sortie de la Grèce de la zone euro et qui au bout du compte l’a conduit a accepté un accord pour lequel il n’avait pas été élu et auquel il ne croit pas. »
Ouais en plus simple : d’accord pour sortir de l’€ à condition que d’autres nous y poussent....
Mais, évidemment aucune liste des contrées ou nations qui, dans l’histoire, ont débouchées sur la prospérité en changeant de monnaie. Comme si les contrats « zéro heure » payés en £ à Londres étaient moins pénibles que « jobs à 1€ de l’heure » de Berlin. Comme si les bourgeois anglais étaient moins affamés de profits que leurs confrères allemands.
On sait que les rapports du PG avec la lutte des classes sont lointains, mais de là à nous faire croîre que 11 milions de grecs pouvaient renverser la table devant 500 millions de spectateurs il y a la différence entre le sérieux et l’enfantillage. Tsipras, et son équipe, ont démontré que la zone € n’a que de lointains rapports avec la démocratie, que la BCE est indépendante de tout sauf de la grande bourgeoisie européenne. C’est un acquis politique que personne d’autre, avant Syriza, n’avait montré à la face des peuples, qu’ils en soient remerciés.
Reste à bouger le reste des prolos européens, car c’est eux, et eux seuls, qui peuvent renverser la table. Quand la France prendra le relais (65 millions- 2000 millards de PIB), la BCE devra maneuvrer plus finement et c’est ce jour que « la gauche de la gauche » doit penser et construire et pas un « plan B » avec un « super Varoufakis de l’ombre »
Nous ne sommes ni des « blanquistes » ni des « complotistes de 11/9 ». C’est « l’immense majorité » des prolos qui doivent isoler, politiquement, « l’infime minorité » bourgeoise française et européenne.