L’auteur est d’un simplisme affligeant, niveau ce1, mais peu importe, reprenons son exemple du corps humain, les cellules ont des frontières liés à leur fonction pour optimiser le fonctionnement du corps, et non pour faire concurrence contre les autres organes où, dans ce dernier cas, c’est ce qu’on appelle un cancer. Cela signifie que la concurrence entre les pays et peuples est le cancer qui ronge le corps social humain de cette planète au seul bénéfice des cellules cancéreuses.
Il ne faut pas confondre frontière culturelle et frontière économique.
La première est celle qui fait exister les peuples dans leur diversités et différences, la seconde celle qui les aliènes, les maintiens en esclavage et transforme la diversité en guerre et la différence en intolérance.
Que l’économie soit globalisée conduit nécessairement au partage et à la coopération ou à défaut, au chaos et à la destruction. Que les cultures soient spécifiques conduit à leur préservation et intégration au sein d’une même communauté d’intérêts.
Seulement voilà, pour arriver à combiner, harmoniser frontière culturelles et économie globale, il faut nécessairement, c’est à dire en condition absolu, abolir la propriété et la transposer en responsabilité.
En attendant, tant que les gens préfèrerons la propriété avant la responsabilité, la société humaine continuera à aller vers sa propre perte, irrémédiablement et comme le dit Bossuet
« Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences »
Car autant la perte d’identité culturelle, que les guerres et de la majorité des injustices, sont le fait d’une seule et unique cause... La propriété économique, dont les frontières représentent le dernier stade.
Il n’y a de propriété que soi même en son propre espace et temps de vie, tout ce qui est au delà n’est plus une propriété mais une responsabilité vis à vis d’autrui. Préserver ou non la culture est un choix qui fait appel à la responsabilité et non à la propriété, car celle ci n’est pas lié à la culture, mais au profit qu’il peut être tiré de cette propriété. Sans la notion de profit, la propriété est vide de sens, ne reste que la notion de responsabilité.
Les frontières culturelles oui, c’est la plus grande création de richesse humaine qui soit, mais les frontières économiques et donc militaires, c’est la plus grande violence et destruction humaine qui soit.
Mais sans abolition de la propriété, la culture ds peuples sera détruite au non de la propriété économique.