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Commentaire de bakerstreet

sur Retour de voyage


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bakerstreet bakerstreet 7 septembre 2015 18:37

@marmor
Si vous les lisez tous, c’est que ça doit vous plaire quelque part. 

Reconnaissons à Nabum une belle constance dans ces billets, se fichant des avis et de la fréquentation, cultivant son sillon. Une sorte de force tout de même, qui dénote la vigueur du mollet et de l’esprit. Un reproche : Qu’il ne s’attarde pas sur les autres articles, y allant de son commentaire. Mais enfin, au vue de la prise de tête imbécile de certains, dont je suis, peut être bien a t’il raison de préférer son voyage à la rumeur imbécile de la foule....
Ce qu’il y a bien quand on voyage, c’est qu’on s’extrait du quotidien, de ses habitudes, de la rumeur sourde. On est ailleurs, l’étranger....Un confort qui s’il dure peut être périlleux, à moins qu’il ne devienne un domaine qu’on cultive, et qu’on ne veut plus pour rien quitter. 
La seule fois où je suis vraiment parti longtemps, un an, j’ai eu vraiment du mal à me remettre dans le moule. Le déplacement était devenu une addiction. Mais la jeunesse et ses fièvres, la fuite pour tout dire, en était au moins aussi responsable, que l’envie de voir d’autres horizons. 
Rousseau se plaignait beaucoup aussi. Mais enfin ses souvenirs de voyage et de jeunesse dans les confessions sont fastueux. On s’y croirait...Tout comme sur le dos de Modestine quand on lit stevenson et son admirable voyage à travers les cévennes. 
Comme récit de voyage qui m’a vraiment marqué, je retiendrais aussi celui de Nicolas Bouvier : L’usage du monde. ...« Voyage avec Charley » de Steinbeck qu’il faut que je me rachète. Les meilleurs livres, c’est plus fort que moi, il faut que les possède pour les relire encore et encore. Ah j’oubliais « par les monts et par les grèves », de l’ami Gustave Flaubert, qui s’est arrêté dans son coche, pour regarder la rivière le Blavet, à cinq cent mètres de chez moi. Ce qui fait que chaque fois que je me retrouve en cet endroit, j’imagine les silhouettes de l’ami Gustave, flanqué de son copain de marche, Maxime Du Camp.

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