• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur Daesh, un État comme les autres


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 7 septembre 2015 22:57

@Pomme de Reinette


Remarquons que les totalitarismes des années 30 avaient le même sirupeux, surtout le nazisme, banalisant le pire, mettant tout dans le berceau de l’histoire, se remettant dans les pas de l’empire Romain pour légitimer pogroms et massacres, en les banalisant, en les concevant presque scientifiquement comme des maux nécessaires, qu’il fallait exciser, comme des branches pourries.
Orwell, oui, bien sûr,....Vous avez bien raison de mettre en exergue ses capacités d’analyse, et l’aspect visionnaire qu’il avait eu, en décryptant sa « novlangue ; »Tout se vaut« , donc rien n’a de valeur, donc nous pouvons faire n’importe quoi en étant fidèle à un passé d’ailleurs reconstitué, réinventé, au service d’un présent spécieux, légitimant nos actions.... 
Il y aurait souci à se faire, car c’est tout l’ouvrage brun des années 30 qui nous revient en boomerang, sur fond de désenchantement. Alors l’époque est bénie pour les démagogues, et les faux prêtres, les sectaires, les nationalistes, les barbares. 
On s’engage dans le djihad comme on s’engageait dans les jeunesses Hitlériennes, sur fond de promesses similaires : Camaraderie, esprit de corps, missions simples et chargées d’exutoires basées sur le défoulement de violence, catharsis des esprits faibles refoulés, et quelque peu pervers, le tout sous une bannière englobante promettant un ordre nouveau !t..

Et toujours la promesse faite aux élus d’être dans le sens de l’histoire, celle de la construction d’un empire régénérant un monde ancien, décadent, qui doit être expurgé, brûlé....Les temples anciens ont cette fois pris la place des livres que les nazis brûlaient, dans de joyeux autodafés fédérateurs.

  »Quand j’entend le mot culture, je sort mon revolver !« disait Goebbels, signifiant qu’on entrait dans le monde de l’arbitraire, de la violence mythifiée, et de la négation complète de l’intelligence, autant que de la morale commune, ancestrale, millénaire, sacré ....

Ce qui a changé, c’est l’interconnexion du monde, qui j’espère, cette fois, mobilise assez les foules, les consciences, pour éviter l’aggravation du phénomène, et entraîner un sursaut des démocraties, de vraies réponses, et un arrêt la pandémie. Comme un peu dans »La peste", de Camus.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès