oui, guerre mondiale... mais revenons-en quelque peu aux réalités :
daësh ?
max 35.000 « hommes » si on peut encore appeler ça comme ça,
répartis en deux ou trois grandes villes, raqqa, mossoul, palmyre,
le tout sur fond de sables, à n’en plus finir...
en somme : rien ;
saupoudré d’un peu de pétrole
et de beaucoup de sympathies sonnantes et très trébuchantes : turques, séoudiennes, américaines etc.
voilà, point barre, c’est terminé.
terminé quoi ?
ben de croire que daësh serait ailleurs que sur le réseau et fonctionnerait autrement que comme logo-agrégateur de l’ensemble des allumés s’habillant des oripeaux de l’islam sur la planète à défaut de feuilleter marx ou autre, c’est tout.
même histoire que le mythe al-qaëda au fond : le moindre groupuscule de couillons excités adopte l’identité, nous fabrique son p’tit youtube de circonstance, et branche le tout sur la machine à gonfler médiatique d’oxydant, qui demandait pas mieux pour ses plans sécuritaires.
quant aux réfugiés que l’on dégouline là en sauce, soyons sérieux et réalistes :
pourquoi y’a pas de réfugiés yéménites par exemple là où la guerre est bien plus violente ?
parce que ces migrants syriens, comme hélas le dit bien marine, ne sont pas des réfugiés de guerre, fuir la guerre est facile :
en cas de bombardements on trouve toujours un abri local, et si les troupes avancent, il suffit de se déplacer de quelques kilomètres vers le village d’à côté, et provisoirement, pour être tranquille, voilà, pas besoin d’en faire un plat.
y’a pas de pluies d’obus comme à gaza, en syrie, là il en faudrait du réfugié... mais il est bien bouclé par contre, là où on voit un autre genre de gosses, un peu plus désarticulés sur les plages, mais on oublie vite et bien.
donc le migrant syrien, qui en plus vient surtout du nord, donc les zones les plus incultes et défavorisées de syrie, non seulement est l’oeuvre d’abord d’erdogan, mais en plus est un fruit du stalinisme d’état et de la misère ambiante sur des décennies de tyrannie assadique, et qui, voyant l’aubaine de se draper des oripeaux de la victime de guerre, s’imagine que son plan va marcher.
et le pire ? ça marche.
ainsi ce n’est ni bachar, ni erdogan, ni même un mafieux passeur qui ont tué le petit Aylan,
c’est rien d’autre que la connerie profonde de son propre père.
quant à envisager l’iran contre daësh ou même le russe, c’est encore se fourrer le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate : daësh a été créé dans le seul but de couper la communication iran-syrie-hezbollah en divisant l’irak, c’est tout ; tout le reste est du flan médiatique.
y ajouter quelques horror moovies de mauvais goût, un petit crime piaulant sur les rebords d’une usine, et le tour est joué.