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Commentaire de njama

sur Anne-Marie Dussault se demande comment « abattre » Bachar al-Assad


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njama njama 10 septembre 2015 15:08

Bonjour Serge Charbonneau et bravo pour l’illustration
ce qui me donne l’occasion de revenir sur cette image d’Asma al-Assad, a rose in the desert pour republier ici ce que j’écrivais en commentaire en avril 2013 ici sur AV

Alep 19 octobre 2011, était-ce une manifestation anti-Bachar ? voilà ce que les médias essayaient de minimiser ou de cacher
L’ IMMENSE IMPOSTURE DES MÉDIAS a été de transformer du jour au lendemain, Bachar al Assad en un dictateur sanguinaire, le boucher de Damas, et autres noms d’oiseaux charognards ...

Pareillement que Bachar Al-Assad recevait les honneurs diplomatiques dus à son rang d’homme d’Etat (exemple reçu à l’Élysée en 2010) son épouse avait fait l’objet d’un article très élogieux en février 2011 dans le magazine américain Vogue, soit très peu de temps avant cette soi-disant révolution 

Asma al-Assad : A rose in the Désert 

Asma al-Assad is glamorous, young, and very chic—the freshest and most magnetic of first ladies. Her style is not the couture-and-bling dazzle of Middle Eastern power but a deliberate lack of adornment. She’s a rare combination : a thin, long-limbed beauty with a trained analytic mind who dresses with cunning understatement. Paris Match calls her “the element of light in a country full of shadow zones.” She is the first lady of Syria.

Cet article a été supprimé du site de Vogue après avoir été littéralement incendié par la presse américaine : (vogue.com/404/ - OOPS the page you’re looking for can not be found, mais on le trouve encore en archive http://web.archive.org/web/ ...

Vogue Defends Profile of Syrian First Lady
Max Fischer Feb 28 2011

The leading fashion magazine talks through its rationale for running a flattering story on the wife of anti-American autocrat Bashar al-Assad

November and December of 2010 were busy months for Syrian president Bashar al-Assad. He rebuffed international nuclear inspectors, rejected U.S. attempts at diplomatic engagement, stretched out peace talks with Israel (Israeli foreign minister Avigdor Lieberman accused him of undermining peace, calling Syria « the center of world terror »), ducked fallout from WikiLeaks revelations that he had attempted to arm Hezbollah with Scud missiles, and celebrated his tenth anniversary with first lady Asma al-Assad, whom he married only a few months after succeeding his father’s 30-year rule and who herself spent those two final months of 2010 hosting a reporter from Vogue magazine, which on Friday published a glowing profile of her.

The article’s fawning treatment of the Assad family and its portrayal of the regime as tolerant and peaceful has generated surprise and outrage in much of the Washington foreign policy community, which for years has viewed Syria as one of the most dangerous and oppressive rogue states in a region full of them, with the Bush administration dubbing it the fourth member of its « axis of evil. »

De FIRST LADY OF SYRIA, voilà que Asma al-Assad fût reléguée sur le champ au rang de femme d’un dictateur d’une soi-disant secte alaouite qui dirigerait la Syrie, alors qu’elle même est d’une famille sunnite. ...

ET la Syrie, l’État d’un tyran ?

Dans cet interview qu’Asma- Al-Assad avait donné au magazine Vogue, il y a une anecdote intéressante qui pourrait refléter le climat serein de ce pays. C’était en 2009 (traduction perso) :

« Quand Angelina Jolie est venue avec Brad Pitt pour les Nations unies en 2009, elle a été impressionnée par les efforts de la première dame d’encourager la responsabilisation parmi des réfugiés irakiens et palestiniens, mais effrayée par la conception des Assad sur la sécurité.
 »Mon mari nous conduisait tous pour aller déjeuner,« dit Asma Al-Assad, »et du coin de l’oeil je pouvais voir que Brad Pitt ne tenait pas en place. Je me suis retourné et lui ai demandé, « Il n’y a quelque chose qui ne va pas ? »
« Où est votre sécurité ? » a demandé Brad Pitt.
« Donc j’ai commencé à le taquiner »’Regardez la vieille femme dans la rue ? C’est l’une d’entre eux ! Et ce vieux monsieur traversant la route ?
C’est l’autre ! « Ils rirent ensemble ».
Le président eut le mot de la fin : « Brad Pitt voulait envoyer ses agents de sécurité ici pour venir et avoir un peu de formation !
 »

Quand on voit que nos gouvernants ne se déplacent jamais qu’entourés d’une cohorte de gardes du corps et de policiers armés jusqu’aux dents, cela peut paraître peu crédible, j’en conviens, mais pour qui connai(ssai)t un peu la Syrie ... un déplacement personnel discret n’a rien d’exceptionnel. C’était en 2009 ...
un climat de révolution ?


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