Le secteur immobilier chez nous a bullé mais comme aux USA, en espagne, en angleterre, en chine, au japon, etc...
La seule façon d’empêcher l’asphyxie économique dans les années 80 et suivantes était de faire flamber l’endettement (puisque la séquestration massive des gains de productivité par le capital date de cette époque et que des continents entiers voyant le pouvoir d’achat réel baisser n’aurait pu aboutir qu’à une récession importante sans l’endettement massif via le crédit bon marché). L’argent détourné des poches des salariés devait trouver un refuge d’une part et les salariés appauvris devait impérativement continuer à consommer via le crédit. On a donc favorisé à outrance le crédit « pas cher » pour dissimuler la nécrose en cours...
Un peu partout les mêmes mécanismes, le cas des USA étant très bien décrit par William Black. Ces mécanismes sont encore actifs puisqu’il le dit fort justement : « les coupables ont réussis le tour de maitre de se remplir les poches en rejetant les conséquences sur leurs victimes avec les plus hautes complicités des agences de régulation et plus simplement du pouvoir exécutif et législatif. »
Pour faire éclater la bulle il faudrait un tarissement de la capacité à acheter, or si cela peux arriver pour les salariés (encore que les emprunts sur 20 ans pour des quinquas j’en connais autour de moi...), pour le secteur financier arrosé par les banques centrales c’est plus douteux. Hélas quand on achète avec un endettement sévère un jour il faut accepter les conséquences. Comme les banques n’assumeront jamais leurs pertes (chantage au chaos) et que les peuples ne pourront jamais rembourser (voir la Grèce) on est dans une fuite en avant qui ne peux que très mal finir pour les peuples.
Des affaires comme celle que vous citez il doit y en avoir un joli paquet sous l’éteignoir dans ce pays.