@Piere Chalory
Après quelques recherches sur cette ’banalité du mal’, il semble qu’au départ ce n’était rien d’autre qu’un adjectif pour qualifier Eichmann lors de son retentissant procès en Israël, ultra médiatisé et couvert par Hannah Arendt en 1961/62
Lors de ce procès interminable, étalé sur 2 ans ! Arendt déclara un jour :
’’Eichmann est un homme tristement banal, un petit fonctionnaire ambitieux et zélé, entièrement soumis à l’autorité.’’
Peut être Hannah Arendt pensait-elle découvrir un dragon couvert d’écailles, sentant le souffre & crachant des flammes ? Ben-non, Eichmann n’était qu’1 pôvre petit-homme, obéissant aux ordres.
Suite à ce mot, elle a été accusée de vouloir dédouaner les crimes des responsables nazis, ce qu’elle ne pensait évidemment pas, et pour s’en défendre, elle a écrit ensuite un ouvrage intitulé, ’’Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal’’, d’où la notion justificative de concept de ’banalité du mal’.
Pour rebondir avec l’actualité morbide de 2015, il semble que la grande différence actuelle est qu’il n’est plus question aujourd’hui de cadres particuliers tels que les camps de concentration pour que la criminalité se banalise.
Aujourd’hui, en France et ailleurs des gens libres de leurs actes décident, pour des ’raisons qui leurs sont propres, d’éliminer homme, femme ou enfant par ce qu’ils sont simplement contrariés.
Dans une absurdité sans nom, dans un geste irréversible et gratuit, ils accomplissent alors un meurtre, et trouvent ça nor-mal, logique, habituel, courant...
En un mot banal.