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Commentaire de bakerstreet

sur Morts de Bastien et de Aylan : la victoire de l'impéritie et les ramifications de la « banalité du mal »


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bakerstreet bakerstreet 17 septembre 2015 00:36

@Pascale Mottura

« ....Alors oui, n’en déplaise à celles et ceux qui ont agoni d’injures Arno Klarsfeld à cause de son tweet du 4 septembre, c’est une folie d’embarquer deux garçonnets ne sachant pas nager sur une mer agitée, dans une petite embarcation surchargée, sans équipement adapté ! »
Curieuse considération qui m’avait échappée. Après un drame pareil, je ne me vois mal, dans mon fauteuil, à l’abri dans ma maison, faire la morale à ces pauvres parents. Il y a là une indignité qui n’a d’égale que l’irrespect lié au deuil, et à la compassion. Nous sommes c’est vrai dans une société tétanisée par le moindre risque, pleine de codes, de procédures, où l’on met un casque sur la tête des gamins quand ils montent sur un vélo, qui ferait rire un habitant du tiers monde (il faut dire pays émergeant) ; mais le parallèle avec une situation d’urgence, de fuite, et de panique, avec tous les éléments psychologiques et de pertes des repères ordinaires qui s’y greffent n’est en rien comparable avec la gestion simple de la vie ordinaire. 
Ces propos m’aparaîssent même obscènes. Cela a peut être à voir avec la banalité de la bêtise ordinaire, celle des bons conseils qu’on donne après un drame. 
« Ah ! Si vous n’aviez pas fait ça.... »
Si la Syrie avait été la Suisse, et la méditérranée le lac léman !
C’est sûr aussi que si le yatch de Bernard Tapie ou celui de Bolloré avaient été à disposition, un tel drame ne serait pas arrivé. 
Mais pourquoi donc ne l’ont ils pas attendu ?

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