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Commentaire de César Castique

sur Une alternative crédible pour la France : la ligne Chevènement


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César Castique César Castique 18 septembre 2015 10:50

« Mélenchon a tort. »



Mélenchon a raison. Mélenchon est parfaitement cohérent avec lui-même. Tout spécialement dans un contexte où la question de la surpopulation allogène et alterconfessionnelle prend toujours plus de poids*. 


Entre Mélenchon, qui est prêt à accueillir tout le monde ou presque, et Dupont-Aignan qui est d’avis que la France n’a plus les moyens d’accueillir qui que ce soit, le fossé est infranchissable.


Et ça ne date pas d’hier, puisque Mélenchon déclarait déjà, il y a cinq ans, le 22 janvier 2010, sur France-Info :

— C’est un grand classique de l’histoire, vous savez. A la fin, ça se réglera entre eux et nous. Si les choses ne s’arrangent pas, si le chômage ne recule pas, si la catastrophe financière n’a fait que commencer - ce qui est ma thèse - et que vous aurez bientôt d’immenses secousses qui vont venir, ça se terminera entre deux visions de la société, la vision solidariste, collective, républicaine, et l’autre vision, que vous connaissez tous, qui est ethnique, autoritaire...


Quoi qu’en dise Dupont-Aignan lui-même, quoi que la majorité des gens pensent de lui, il entre ipso facto dans la seconde catégorie, puisqu’il ne saurait être classé dans la première.

« Un programme commun, pour être viable, devrait s’articuler au minimum autour de la sortie de l’euro - comme monnaie unique - et de l’OTAN. »


Ensuite de quoi, on va se bigorner à mort, je dis bien à mort - on le sait à l’avance, et on y penserait tant que durerait l’alliance - à propos de la cruciale question migratoire, entre les tenants d’une France nationale et ceux d’une France universaliste qui croient que l’humanité tout entière a vocation à se réclamer de « Nos ancêtres les Gaulois ».


* Il n’y a que vous pour la considérer comme secondaire, alors que pour Mélenchon, elle est absolument déterminante, comme le montrent ses propos de 2010, que je rapporte. Nous sommes en présence de l’affrontement de deux conceptions du monde entre lesquelles il n’y a aucun compromis possible.

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