@Vipère Je ne suis pas d’en haut, et encore moins sur mon nuage ; je le connais , le pays d’en bas. Par exemple ce couple de vieux retraités qui se nourrissait de croquettes pour chat, et ce type totalement tétanisé par sa situation précaire qui a laissé passer toutes les échéances ( par honte, par lassitude, par manque de vitalité...) et qui s’est trouvé ds une situation dramatique... Et d’autres...

Vous et Zygor, vous généralisez des cas extrêmes et ça devient de vraies caricatures ; sauf évidemment pour les gens qui tiennent le premier rôle ; mais eux, ils ne le racontent pas à votre manière.

Et vous affirmez de façon péremptoire que les Services sociaux sont tous à jeter avec autant de justesse d’analyse et de crédibilité qu’un crétin qui râle après le marchand de chaussures, alors qu’il a mis ses pompes à l’envers.

PERSONNE n’est infaillible, et parmi les nombreuses personnes travaillant directement ou indirectement pour les Services sociaux, il-y-en a qui font le minimum syndical et d’autres qui s’activent avec zèle et certains se démènent.
Ca c’est l’humanité. Vous pouvez commencer à construire des camps pour y enfermer certaines catégories.

Je reprends l’exemple du Monsieur évoqué par l’excellentissime Zygor.
Comme il l’écrit lui-même, c’est un bon Français, ayant le sens des responsabilités, et intelligent, et pragmatique, comme le furent ses ancêtres les Gaulois.

Dès qu’il apprend son licenciement prochain, il s’informe de ses droits. M. Zygor et vous-même lui expliquez de façon exhaustive et claire toutes les démarches qu’il peut accomplir pour éviter le naufrage de sa famille.
Derechef il prend RdV au C.A.S. de sa commune pour s’entretenir avec une A.S., et ils conviennent de présenter un dossier de surendettement ( le crédit voiture) qui sera certainement accepté par la Banque de F.
Il va aussi à la banque, où il rencontre un ancien copain de bahut ( qui a fait un Bac G2 ou G3, est devenu guichetier, puis maintenant, 25 ans plus tard, est responsable de la petite agence, et qui tient à recevoir personnellement les gens qui sont ou seront en situation difficile - évidemment cet homme, fils de fermier, n’est qu’un vulgaire exploiteur du peuple et mérite la guillotine).

Il prend contact avec l’EDF et on lui enverra env. un mois plus tard une lettre et un formulaire à compléter afin de bénéficier du tarif « spécial pauvres ».
Au téléphone, avec l’opérateur ( un ignoble jouisseur qui se repaît de la misère d’autrui) il a pu convenir d’un rééchelonnement des prélèvements habituels.

L’Assistante sociale a contacté son assureur et la Mairie qui l’invite à un entretien avec l’Adjoint aux Affaires sociales pour qu’on comprenne sa situation et pour l’aider. 

Son cas est désormais connu à la Sous-Préfecture du canton, et le Ss-P.. ne signera pas l’avis d’expulsion sans relogement.
Cette demande est en cours auprès de différents organismes et 2 ou 3 particuliers bailleurs.

Entre temps, le M. est licencié, et , les employés de son ex-patron ainsi que ce dernier, ayant très mal fait leur boulot, il perçoit sa légitime indemnité de licenciement comme prévu.

Il fait également le tour des agences d’intérim et rend visite à Pôpole. C’est plus compliqué qu’il ne le croyait. Mais il fait quelque chose, pourra prouver sa bonne volonté, et ne sera pas considéré comme un profiteur. Et ça, ça compte.

Et moi, j’arrête là, parce que c’est l’heure de la promenade avec Kim, et il me faut du temps pour descendre de mon nuage.

Que le Tout-Puissant étende Sa bénédiction et Ses bienfaits sur vous et votre progéniture, sans oublier Mme. votre Epouse !