Des milices de la charia en Allemagne, pourquoi pas ! Ce n’est que la suite logique d’une certaine politique car cela fait 20 ans déjà que là-bas, beaucoup de femmes turques sont recouvertes d’un sac (tout de même une fente pour les yeux afin de ne pas se casser la figure dans la rue).
Cherchez l’erreur car en Turquie où je suis resté un bon moment précisément à la même époque et dans des coins très reculés, le simple foulard sur la tête des campagnardes n’était pas encore un signe religieux dont on a fait une sacrée polémique depuis. Si tout le monde partageait une même culture, avec le tempo de la journée donné par le doux chant du muezzin, chacun vivait néanmoins sa foi, son peu de pratique voire son athéisme complet sans tension ni provocation de part et d’autre. L’ombre d’Atatürk planait encore.
La religion de l’un ou de l’autre, c’est une arme de destruction massive ayant d’abord prospéré en Occident avant de s’enraciner sur certaines terres puis à nouveau, nous être renvoyée en pleine poire.
Aujourd’hui, à craindre de tomber dans l’intolérance, on en oublie ses propres valeurs au nom du « pas d’amalgame surtout » mais applaudir parce que deux femens sont montées sur une estrade agiter grossièrement leurs nibards sous le nez de deux prédicateurs tarés, c’est pitoyable comme réponse, digne d’un film en noir et blanc des années 60 ! A défaut de mûrir un peu, on ne peut que mourir sur pied !