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Commentaire de Corinne Colas

sur La charia s'invite en Europe…..


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Corinne Colas Corinne Colas 22 septembre 2015 22:51
Il y a 20 ans, les femmes turques sous une bâche, on ne les trouvait qu’en ... Allemagne, c’est factuel. 

Je n’ai pas dit pour autant que tout allait pour le mieux à la même époque en Turquie. Ecouter le Jean-Pierre Pernod turc était un vrai régal pour des Français rigolards... Loin du fantasme fabriqué de « Midnight Express » qui a hanté quelques générations, je me souviens tout de même que tout Turc faisait un passage prison pour des peccadilles une fois dans sa vie, et que c’était banal. 

Est-ce mieux aujourd’hui ? Je ne sais pas pour les hommes mais pour les femmes, c’est sûr que ça se dégrade ! 

Quand j’évoquais l’ombre d’Atatürk, son héritage en fait et non sa main de fer ou celle de ses successeurs, c’était bien évidemment en rapport avec l’article ici ayant pour sujet la police de la charia en Allemagne voire en France. C’est lui qui a quand même donné le droit de vote aux femmes avant que nous y pensions en France et qui a dit ceci :

« Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. »

Il a choqué et choque plus encore maintenant (retour de bâton), cela se conçoit tout à fait pour diverses raisons (trop longues à développer ici) y compris la plus simple certainement pour un zoologue spécialisé dans l’étude de la hiérarchie chez les primates, dont notre espèce même dite supérieure ne peut se défaire. 

Bref si pour justifier les femmes en sac presque 100 ans après le discours d’Atatürk qui refusait cette ignominie, vous avez besoin de rappeler qu’un dictateur fut sanguinaire (redondance ou pléonasme) hier, on n’est pas sorti de l’auberge. Je rappelle qu’il fut remplacé par d’autres et qu’avant lui, c’était le califat et la polygamie, il n’y a pas de quoi glorifier la condition de la femme en empire ottoman.C’est même donner raison sur le fond au premier président laïc en Turquie en démontrant un retour en arrière spectaculaire au vu de l’opinion d’Erdogan quant à la place de la femme. D’ailleurs, celui-ci en plus n’envoie pas pour autant des roses aux Kurdes.... 

Concernant l’Occident, on na jamais perdu le goût des croisades non plus... 

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