@Céline Ertalif
Non, vous n’êtes pas méchante, Céline, la confusion entre travail et emploi, je l’ai bien connue et cela se traduisait le plus souvent par des renoncements d’élus pourtant se présentant comme des « gestionnaires » devant des syndicats « révolutionnaires » dont le but avoué était le fameux « grand soir ». Ce que je décris s’est traduit par l’accord sur les 35 heures.
L’emploi, cela pouvait être également le recrutement de contractuels chargés de missions, pas pour leurs compétences mais pour leur couleur politique. Certes, le phénomène était marginal dans cette collectivité, mais on peut imaginer ce que cela peut donner dans d’autres aux exécutifs moins scrupuleux.
Tout cela se traduisait par des renoncements de la hiérarchie au moment de la notation et des propositions d’avancement de grades ou de promotion interne, au nom du principe « pas de vague » et de celui « de toutes façons, si je dénonce les pratiques d’untel, je serai désavoué ».
Je l’ai vécu : des directeurs m’appelaient en me disant « j’ai proposé machin à un avancement, mais il n’est pas prioritaire ».
J’ai connu également le délégué syndical qui utilisait sa voiture de service (avec logo de la collectivité) pour aller au match de foot le samedi soir : pas de suite, là non plus....
Enfin, j’ai connu le responsable syndical « révolutionnaire » qui instrumentalisait un agent en dépression afin de « promouvoir » le harcèlement moral....
Non, finalement vous n’êtes pas méchante, et si la collectivité qui m’employait n’était pas la pire, je vous laisse supposer ce qu’il pouvait en être dans d’autres.