Dugué la chouine, est-ce que ça existait du temps de Nietzsche la rue d’Ulm ?
"Ce que je raconte, c’est l’histoire des deux siècles qui vont
venir. Je décris ce qui va venir, ce qui ne saurait plus venir
autrement : la montée du nihilisme. Cette page d’histoire peut
être contée dès maintenant : car, dans le cas présent, la nécessité
elle-même est à l’oeuvre. Cet avenir parle déjà par la voix de cent
signes et présages, cette fatalité s’annonce partout ; pour entendre
cette musique de l’avenir toutes les oreilles sont déjà tendues. Notre
civilisation européenne tout entière s’agite depuis longtemps sous une
pression qui va jusqu’à la torture, une angoisse qui grandit de dix ans
en dix ans, comme si elle voulait provoquer une catastrophe : inquiète,
violente, emportée, semblable à un fleuve qui veut arriver au terme de son cours, qui ne réfléchit plus, qui craint de réfléchir"
Même si je ne sais pas lire, mme la pleureuse - encore un qui veut améliorer le monde !, je vous donne quand même l’idée : la montée du nihilisme est fatale, nécessaire, irrésistible, implacable. Autrement dit, c’est un passage obligé vers autre chose, un épisode d’une lente métamorphose ou évolution et certainement pas un truc à déplorer.
Et au-delà de ça, l’aigri vain, plutôt que mettre vos carences sur le compte du méchant monde, vous devriez vous mirer. Le miroir plutôt que le nombril.
’’Il n’y a pas d’erreur ; l’erreur, c’est la lâcheté.’