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Commentaire de Massada

sur Découvrez le nouveau livre de P-A Taguieff : « l'antisémitisme »


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Massada Massada 24 septembre 2015 20:22

@MAIBORODA

Le status du texte n’est pas le même dans le Judaïsme et dans l’Islam.
Le Judaïsme a une longue tradition de commentaires et de critiques des textes.
On distingue traditionnellement quatre méthodes d’interprétation : Peshat (sens obvie, c’est-à-dire le plus évident), Remez (allusion), Drash (sens indirect) et Sod (sens ésotérique).
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Concernant l’Islam, les textes fondateurs constituent un édifice à trois étages : le Coran en est le premier, la Tradition prophétique (Sunna), le deuxième et le droit musulman (fïqh), le troisième.
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Ce que le musulman lit dans le Coran, il en trouve l’exemple illustré par le Prophète dans la Sunna et il découvre la réglementation dans les traités de droit musulman.
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Tous ces textes fondateurs ont finalement acquis un statut anhistorique d’éternité selon lequel ils sont considérés comme valables pour tous les temps et pour tous les lieux.
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Selon la tradition musulmane, ce texte est intouchable puisqu’il vient du Ciel.
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Ainsi en t’il du statut discriminatoire des juifs et des chrétiens, de l’appel à la guerre sainte voire au meurtre, de la place des femmes, du regard non critique et non historique sur les textes fondateurs, de la place assignée au Prophète... etc
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Pour un musulman, l’imitation du Prophète est vitale. Or, le Prophète a été violent, a tué, a fait lapider.
Les musulmans sont victimes du poids de leurs textes qui ne peuvent plus être modifiés ni critiqués.


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