Allons donc ! Pourquoi ce pessimisme ?
Être à gauche, c’est être payé pour cela.
Régis Debray en sait quelque chose qui se tailla un petit territoire ad hoc à l’université avec sa médiologie pour émarger aux fonds publics.
Tu ajoute les fonctionnaires aux subventionnés et aux assistés, et tu as à peu prêt exactement l’étiage actuel des gauches aux premiers tours des élections. Un gros 30%
Le contenu idéologique n’a absolument aucune importance. L’âge non plus. Une manif de soutien à Melenchon, ce n’est ni 20 ans, ni 40 ans....
Être à gauche est une sociologie. Eux, dans leur langage appauvri qui rend mal compte des réalités, diraient une classe sociale...
Ce n’est pas grave. Regardez les Grecs. Il suffit de contribuer à une division du reste de la population. On peut diriger un pays avec 30% des voix. Il suffit de ne pas être regardant sur les alliances. Dès qu’une des deux ou trois gauches aura bouffé les autres ; cela devrait pouvoir le faire. Elle copinera avec le modem ou le FN, qu’importe.
Évidemment, avec des scores pareil, tu ne fais pas grand chose de grand...Du reste, Hollande ne fait déjà rien de bien spectaculaire alors qu’il est extrêmement à gauche.
Le problème ne sera donc pas, d’être, de rester à gauche, mais de supporter sa médiocrité structurelle quelle que soit la gauche qui triomphe....
De plus en plus il faudra non seulement appartenir à une sociologie mais aussi, peut être surtout, accepter une médiocrité intellectuelle certaine pour rester à gauche.