Texte singulier et qui m’a obligé à le mettre en perspective pour pouvoir l’appréhender autrement qu’avec mes « lunettes » habituelles. Eviter le jugement rapide, pour tenir compte de l’état de conscience, ou plutôt,, de la différence de dimension de conscience de l’auteur par rapport à la mienne.
Cette différence qui nous fait nommer les choses et les êtres de manière différente !
L’auteur parle expressément d’un principe sans jamais le nommer.Enfin, non, il le nomme sans savoir qu’il le nomme parce qu’il le nomme mal.
Cher Hervé, vous pourriez bien croire que non, que vous la nommez en titre, « de la complexité », mais je pense à quelque chose d’autre.
Il est toutefois vrai que ce quelque chose d’autre ne saurait exister sans la complexité puisque c’est là tout son art. C’est surtout là tout son mystère alors que du tout à l’individu, de l’entropie à la néguentropie, du visible et de l’invisible, de la réalité à l’imaginaire, il n’est question que d’elle.
le vertige de sa réponse fait que peu sont ceux qui peuvent la regarder en face, car c’est comme regarder le soleil en face, il vaut mieux l’avoir toujours derrière soi ou à coté, mais jamais en face.
Ce qui explique que la majorité tourne ainsi autour du pot au rose rempli d’épines.
Votre texte est une belle architecture, très riche, aussi, je ne m’amuserai pas à le commenter dans les détails, trop d’espace-temps !
Quoique, juste la fin alors.
Il y a une espèce d’incompatibilité entre la précision des motifs et la représentation du Tout.
Plus l’image est précise, plus ce qu’elle représente du Tout est flou
Le précis ne peut-être que flou.
Le flou ne peut être que précis.
Hum, ceci est ce qu’on appelle un oxymore ! Ce que vous écrivez avant pour affirmer ceci n’est pas recevable.
Il n’(y a rien « d’étrange » au fait que « la révélation de ces motifs sensibles apparait en rendant flou, en effaçant, les autres critères »
C’est un phénomène bien connu par les photographes. Si toute l’image est située sur le même plan, toute l’image sera nette ou précise, mais s’il y a deux plans différents, alors, c’est que tu as choisi de préciser un détail de l’image pour délaisser ce qui est situé sur un autre plan.
Autrement dit, à l’infini, l’image est parfaitement nette et précise, elle ne devient flou que lorsque tu n’est plus dans l’infini, mais parce que tu à choisi de ne voir qu’un détail et d’oublier le reste... Qui devient flou !
Il faut rendre hommage à la nature qui applique le même principe quel que soit le domaine, même pour la pensée humaine.
Ce changement de focale est d’ailleurs très pratique à l’usage, car si elle permet d’étudier les parties les plus infimes afin d’en tirer parti alieurs, elle permet aussi de les occulter à dessein en les rendant ou plutôt en les remisant dans le flou.
Toutefois, flou ou pas flou, l’image cesse t’-elle d’être constituée de tout ce qui la remplie ? Le flou cesse t-il d’être présent dans la réalité ? Non, bien qu’il est vrai que tant que ce flou ne précise pas sa propre réalité, on peut l’imaginer tout différent qu’il est. Mais de laisser le tsunami qui s’avance dans le flou de l’image, ne l’empêchera pas d’arriver et de tout emporter.
La phrase devient alors :
le précis ne peut que devenir fou et le flou ne peut que se préciser
oh, mais je peux tout aussi bien écrire :
que le précis s’extrait du flou et le flou s’éloigne du précis !
Mais au fait, avez vous deviné de quoi je parle sans la nommer ? Elle a réponse à tout, jusque dans ses moindres détails.