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Commentaire de https://www.youtube.com/watch?v=6Rf2nCW8SUE

sur Poutine, coup de maître en Syrie


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Notez que le porte-avion chinois ne semble pas transporter sa flotte d’avions de chasse . Ces avions rejoindront leur porte-avion a partir de la Chine...ou de l’Iran. Mais alors, que transporte ce gigantesque porte avion ?

 Voici le texte en français de cette ’’information’’ transmise par des sources militaires israéliennes :


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Un porte-avions chinois accoste à Tartous pour soutenir l’effort de guerre russo-iranien. 

 

Alors que le Président américain Barack Obama accueillait le Président chinois Xi Jinping à la Maison Blanche vendredi 25 septembre et parlait d’amitié entre les deux pays, le porte-avions chinois Liaonong- CV-16 accostait dans le port syrien de Tartous, accompagné par un croiseur lanceur de missiles guidés. C’est Debkafile qui le révèle en exclusivité.

Pékin ne trouve pas particulièrement difficile d’aller danser à deux cérémonies de mariages en même temps, promettant de meilleures relations aux Etats-Unis, tout en appuyant l’intervention militaire de la Russie en Syrie. Conjugué aux sourires chaleureux et aux poignées de mains échangées lors de la réception fastueuse sur la pelouse de la Maison Blanche, Pékin prenait clairement ses dispositions pour montrer les muscles – non seulement dans les Mers de Chine du Sud, mais aussi en s’alliant au déploiement politique et militaire russo-iranien, pour soutenir le Président syrien Bachar al Assad et son régime.

Les sources militaires de Debkafile révèlent que le porte-avions chinois a traversé le Canal de Suez le 22 septembre, au lendemain du sommet près de Moscou entre le Président russe Vladimir Poutine et le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu.

Lorsqu’ils se sont entretenus, Poutine n’a pas fait mention de ce navire de guerre chinois entrant dans l’Est de la Méditerranée ni de sa destination. Son arrivée a totalement renversé la situation stratégique entourant le conflit syrien, ajoutant une nouvelle dimension mondiale au soutien militaire de Moscou et Téhéran envers Assad.

Le 25 septembre, le Secrétaire d’Etat John Kerry a envoyé sa Sous-Secrétaire d’Etat, Wendy Sherman, qui dirige aussi l’équipe de négociations américaine dans les pourparlers sur le nucléaire avec l’Iran, pour annoncer que l’Administration Obama est prête à un dialogue avec l’Iran sur la situation en Syrie et que ce sujet serait abordé lorsque Kerry rencontrera le Ministre iranien des Affaires étrangères Muhammad Javad Zarif à New York, le 26 septembre.

Mais si le chef de la diplomatie américaine espérait contourner l’initiative russe en Syrie en s’adressant directement à Téhéran, il était déjà en retard. L’Iran est déjà lancé à grande vitesse pour augmenter sa présence militaire dans ce pays déchiré par la guerre, nettement encouragé par le soutien terrestre, aérien et naval de deux puissances mondiales : la Russie et la Chine.

Cette tournure prise par les événements a un impact hautement préjudiciable pour la position stratégique et militaire d’Israël. Cela renforce également le guide suprême iranien l’Ayatollah Ali Khamenei dans sa détermination à transformer l’accord nucléaire conclu en juillet en instrument visant à isoler les Etats-Unis sur le plan politique, militaire et économique au Moyen-Orient, plutôt que comme une étape importante sur la voie d’une percée diplomatique dans les relations avec l’Iran, comme l’escomptait l’administration Obama.

Nos sources militaires ont découvert des preuves montrant que les forces chinoises se retranchent pour rester de manière prolongée en Syrie. Le porte-avions qui s’est installé à Tartous est arrivé sans son aéropage d’avions. Les avions de chasse et les hélicoptères devraient être présents sur ses ponts vers la mi-novembre – volant directement depuis la Chine par l’Iran ou transportés par des cargos géants russes de Chine à travers l’espace aérien iranien et irakien.

C’est précisément ce qui explique l’urgence d’instaurer « une cellule de coordination militaire » russo-irano-syrienne à Bagdad, ces tous derniers jours. Ce mécanisme, ajouté au nombre d’officiers russes aperçus à Bagdad, indiquent que la présence militaire russe ne se limite pas à la Syrie, mais qu’elle commence à déborder en Irak également.

Cette cellule de coordination –ou salle de commandement et de supervision des combats- s’est d’abord présentée comme une nécessité afin de commencer à travailler avec les milices chiites financées par l’Iran et qui combattent l’Etat Islamique dans ces deux pays. Mais, plus immédiatement, il y a un besoin urgent de contrôler le lourd trafic aérien de vols russes, iraniens et chinois transitant dans l’espace aérien irakien. Nos sources rapportent que les Chinois enverront en Syrie une escadrille d’avions de combat J-15 « Requins Volants », certains devant prendre position sur les ponts du porte-avions, le reste pour être stationné sur la base aérienne russe conçue près de Latakieh.

Les Chinois déploieront aussi des hélicoptères anti-sous-marins Z-18F et Z-18J d’alerte précoce aéroportée. De plus, Pékin va affecter au moins un millier de fusiliers-marins afin qu’ils combattent aux côtés de leurs homologues de Russie et d’Iran contre les groupes terroristes, dont Daesh.

Les sources du contre-terrorisme proches de Debkafile soulignent que, de la même façon que les fusiliers-marins russes ont reçu l’ordre d’isoler les milices rebelles disposant de recrues provenant de Tchétchénie et du Caucase, les unités chinoises traqueront pour les anéantir les combattants Ouïghours venus de la province du Xinjiang à majorité musulmane. Comme Poutine n’a vraiment pas envie de voir les combattants tchétchènes revenir en Russie, le Président chinois Xi veut éviter le retour des Ouïghours depuis les champs de bataille syriens.


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