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Accueil du site > Tribune Libre > Poutine, coup de maître en Syrie

Poutine, coup de maître en Syrie

La Russie et les Etats-Unis considèrent maintenant tous deux que l’Etat Islamique est devenu l’ennemi absolu. Mais le niveau de défiance entre les deux pays est tel qu’ils ne peuvent s’entendre sur une façon de combattre cet ennemi. La dégradation des relations entrainée par la crise ukrainienne, n’a évidemment pas facilité cet accord. Mais il semblerait que, dans une sorte de mouvement de balancier, depuis quelques jours, la Syrie et l’Etat Islamique aient remplacé l’Ukraine au centre des rencontres internationales. On a pu observer cette évolution en fin de semaine dernière quand John Kerry a rencontré son homologue anglais Philip Hammond.
 
Les points de vue sur la nature du danger ne s’en sont pas pour autant vraiment rapprochés. Les dirigeants occidentaux continuent à désigner l’Etat Islamique comme organisation terroriste ce qu’il n’est plus. Il est un terrorisme organisé d’une façon et à une échelle encore non observée, une machine de guerre dont l’objectif est de détruire toute la structure institutionnelle du Moyen Orient pour en réorganiser non seulement l’idéologie mais aussi la politique et les gouvernements.
 
Il s’agit d’une menace idéologique d’une puissance telle qu’elle justifie la formation d’une coalition internationale pour la combattre, et un changement de stratégie par rapport à ce qui a été fait jusqu’à présent.
 
Cette erreur d’appréciation a empêché, pendant longtemps les Occidentaux de réaliser que l’Etat Islamique serait le bénéficiaire de la politique de changement de régime chère aux Etats-Unis et à leurs courtisans européens. Elle est également à l’origine de ces recherches surréalistes d’une « opposition modérée » chimérique et pourtant si chère à Laurent Fabius et François Hollande.
 
Dans cette ambiance, la Russie, elle, semble se diriger vers une stratégie de guerre inter étatique quand ses alliés potentiels en sont encore à la lutte anti-terroriste.
 
La vision du futur de la Syrie aussi divise la Russie et l’Ouest. Le Kremlin se préoccupe de la structure du pays. Si on part du principe que la Syrie a déjà éclaté en plusieurs entités et ne pourra pas être reconstruite sous sa forme antérieure, la question qui se pose est de savoir quel groupe, quel territoire soutenir afin d’empêcher la progression de l’Etat Islamique.
De son côté, l’Ouest a été trop longtemps préoccupé par qui dirigera le Syrie future et s’est donc focalisé sur le remplacement de Bashar Al Assad, commettant au passage une erreur de jugement quand il pense que la Russie est le soutien indéfectible de la personne d’Assad alors que le souci réel du Kremlin a toujours été de protéger un régime, un président légalement élu et d’éviter un nouveau chaos comme ceux provoqués en Irak, en Afghanistan ou en Lybie pour ne citer que ces trois pays.
 
C’est pourquoi la Russie cherche depuis longtemps à favoriser une entente entre le président actuel et son opposition pour créer un front capable de s’opposer efficacement, dans le domaine politique également, à l’Etat Islamique. Les réunions organisées à Moscou avec les représentants de cette opposition en sont la preuve. Mais cette entente ne peut qu’être le fruit de négociations internes à la Syrie et toute tentative extérieure d’imposer cette coalition par la force, même si elle fonctionnait ne serait que le prélude à un nouvel affrontement.
 
De son côté, Washington, qui poursuivait jusqu’il y a peu le même objectif de changement de régime, a fait, au début de l’été, un nouveau pas qui modifie son organisation tactique en signant avec la Turquie un accord qui donne accès à la base aérienne d’Incirlik à ses avions et à cinquante techniciens en support des opérations, ce qui lui permet mener plus facilement des raids aériens en Syrie. L’accord signé fin juillet et qui devait entrer en application dans le courant de l’été faisait état de la création, avec l’aide de l’armée de l’air américaine, d’une zone de sécurité de cinquante kilomètres environ sur le territoire syrien le long de la frontière turco-syrienne.
 
En réalité, il s’agissait d’un événement de première importance, capable d’inverser le rapport de forces, car l’utilisation de cette base aérienne à 15 minutes de vol de la Syrie permet aux Etats-Unis de contrôler l’espace aérien syrien, d’y interdire de vol les avions du gouvernement syrien (l’Etat Islamique n’a pas d’aviation) et de faire voler des drones permettant de récolter tous types d’informations sur les différents mouvements de troupe quelle qu’en soit l’origine. Sans compter qu’il est prévu dans l’accord avec la Turquie que l’armée de l’air américaine pourrait, en cas d’urgence, utiliser trois autres bases turques proches de la frontière syrienne.
 
Les Etats-Unis se trouvaient ainsi en position de contrôler l’ensemble de l’espace aérien syrien et de surveiller les mouvements de troupe au sol, ce qui relançait leur politique de changement de régime. La Russie ne pouvait accepter cela sans réagir, d’autant que, dans le même temps, l’évolution du problème des réfugiés aurait pu servir de prétexte à une « intervention humanitaire » américaine visant en réalité à chasser le pouvoir syrien en place.
 
La réaction a été, tout d’abord, diplomatique, la Russie proposant la création d’une large coalition internationale pour combattre l’Etat Islamique. Après l’annonce de cette proposition par le président russe, le ministre des affaires étrangères, Serguei Lavrov critiquait ouvertement la coalition mise en place par les Etats-Unis qui n’est pas assez large, au goût des russes, mais surtout dont l’action n’est pas assez décisive à l’encontre de l’Etat Islamique qui semble, par moments, protégé par le renseignement américain.
 
L’étape suivante a été de faire comprendre clairement aux Etats-Unis que la Russie avait décidé de s’en prendre directement à l’EI et de la façon la plus décisive possible, sans toutefois découvrir, pour le moment, ses cartes. Vladimir Poutine ne veut pas donner d’indications à l’adversaire, et il n’a pas besoin d’aller plus loin, car il vient de faire comprendre aux Etats-Unis sans agressivité inutile, que sa détermination était totale.
 
Puis nous avons eu droit à des informations concernant la livraison d’armes russes à la Syrie, livraisons accompagnées de militaires dont on ne savait pas vraiment s’ils étaient ou non, de simples conseillers, des formateurs devant apprendre aux militaires syriens comment utiliser ces armes ou des combattants. Informations qui très subtilement, n’étaient ni confirmées ni infirmées par la diplomatie russe, qui entretenait le flou, expliquant parfois que ces livraisons étaient simplement la conséquence de contrat déjà anciens.
 
Et puis quelles armes ont-elles été livrées, quid de cet aéroport près de Lataquié où les Occidentaux ont cru déceler des mouvements de militaires russes. La Russie a-t-elle livré des missiles sol-air ? Si oui, dans quel but puisque l’Etat Islamique n’a pas, pour l’instant, d’aviation ?
 
Tout ceci ressemble à une « variante en plus grand » de l’opération déployée, avec le succès que l’on sait, en Crimée l’année dernière. L’opération n’est manifestement pas terminée mais elle est menée de telle façon qu’elle n’a pas déclenché les réactions hostiles auxquelles on aurait pu s’attendre de la part des Etats-Unis et de l’Europe. Il faut dire que la préparation était soignée et le timing soigneusement choisi.
 
Au départ, l’opposition de Washington à toute action russe en Syrie semblait être plus dictée par le désir de changement de régime. Puis elle semblait plus motivée par la crainte de voir le Kremlin renforcer sa présence dans la région que par celle de le voir empêcher le remplacement du président Assad.
 
Mais les récents développements, sur le terrain, dans les chancelleries et dans les médias semblent avoir fait évoluer la position américaine.
 
Les déclarations[1] de John Kerry et Philip Hammond, à la suite de leur réunion à Londres le 19 septembre ont confirmé la détente entre les Etats-Unis et la Russie sur fond de crise syrienne. Les deux ministres ont soigneusement évité les références agressives à la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne alors que Kerry rappelait à Kiev que les accords de Minsk étaient la seule issue acceptable pour Washington. L’Ukraine semble avoir été reléguée au second plan par ce qui se passe en Syrie. D’autre part, la position américaine a évolué puisqu’il était beaucoup plus question dans les déclarations de John Kerry de résolution du conflit que de changement de régime et que la Russie et même l’Iran semblent devenu des partenaires potentiels dans cette résolution. Souvenons-nous que c’est l’exigence du retrait immédiat de Bashar El Assad qui fermait la porte à toute négociation avec la Russie. Mais le 19, John Kerry déclarait : « Nous avons dit pendant les derniers dix huit mois qu’Assad devait partir. Mais le délai et les modalités de ce départ sont des décisions qui doivent être prises dans le cadre des négociations de Genève. Ce départ ne doit pas forcément avoir lieu le premier jour, le premier mois, ou à une date précise. Les différentes parties doivent se réunir et se mettre d’accord sur la façon de faire, et je n’ai pas d’idées précises sur les délais à respecter. De toute façon, ce sera au peuple syrien de décider ». Et il ajoutait, « Nous devons en arriver à des négociations. C’est ce que nous cherchons et nous espérons que la Russie et tout pays ayant une influence dans la région nous aideront à cela ».
 
Cette réaction était confirmée le lendemain en Allemagne où John Kerry rencontrait le ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeir qui déclarait à la suite de cette rencontre, « Je suis très satisfait de l’accroissement de l’engagement militaire de la Russie dans la région et nous avons des rapports qui le confirment, ici, en Allemagne,  ».
Il apparaît donc que, malgré l’opposition forte à l’intérieur des Etats-Unis et dans de nombreux pays comme Israël, l’Arabie Saoudite, les Emirats ou le Qatar, le président Obama ait finalement choisi la voie diplomatique. Obama est un pragmatique et l’absence de résultats après dix ans d’intervention militaire américaine en Syrie a fini par le convaincre. Le scandale des Syriens entraînés à grand frais par les américains a sans doute joué un rôle aussi. Un projet de cinq cent millions de dollars destiné à former plus de mille combattants syriens qui ne peut recruter que cinquante hommes pour finalement mettre cinq combattants sur le terrain a fait « tousser » les membres de la commission du Sénat américain qui enquêtait sur le sujet, y compris John McCain qui a paré de « faute épouvantable  » devant les caméras de télévision.
 
Du côté européen, l’afflux de réfugiés syriens que les pays de l’Union Européenne ne peuvent gérer a également refroidi les ardeurs guerrières.
 
Barack Obama semble au bord de son plus grand échec international avec des alliés européens qui ne veulent pas ramasser les « pots cassés » de ses actions désordonnées au Moyen Orient et se fatiguent également de la situation que les Etats-Unis ont créée en Ukraine. Il va donc lui falloir abandonner l’Etat Islamique et tous les mouvements terroristes que lui et ses prédécesseurs ont cherché à utiliser le plus discrètement possible pour déstabiliser une zone qui se trouve au sud de l’Iran et de la Russie.
 
Même les militaires américains ont adopté un ton beaucoup plus mesuré, voir pour certains, conciliant. Ainsi le général Hesterman, adjoint au chef d’état-major de l’armée de l’air américaine, l’USAF déclarait lors d’une intervention à la dernière convention annuelle de l’Air Force Association (AFA), le principal lobby officiel de l’USAF : « Les Russes ne sont pas intéressés par des actions aériennes contre les forces US présentes sur le théâtre, ils sont là pour protéger Assad contre des incursions adverse et faire en sorte que “les ennemis d’Assad”, y compris des forces US, ne s’approchent pas trop de lui  ». Il expliquait ensuite que la présence russe, devrait favoriser un arrangement politique qui mettra fin à la guerre en Syrie et dans lequel les Russes auront une place importante. Ce genre de réaction semble accréditer l’idée que l’USAF tient la présence russe pour acquise et presque légitime.
Barak Obama ne dispose plus de la possibilité de revenir en arrière en Syrie. Sur le terrain, il risque de se trouver pris en otage par les divers mouvements terroristes que les Etats-Unis ont tour à tour soutenus. Sur le plan politique au Moyen Orient il se trouve devant un choix difficile, abandonner l’Etat Islamique ou abandonner le changement de régime, sachant que les deux ne sont plus possible ensemble. A Washington il est tenu en échec par les néo cons extrémistes. Il a donc besoin, avant de connaître un nouveau revers, que Vladimir Poutine mette les Etats-Unis dans l’obligation de s’asseoir à la table des négociations, comme il l’avait fait lors de la crise des armes chimiques.
 
Ainsi donc, pour la deuxième fois sur le dossier syrien, après les armes chimiques, la Russie de Vladimir Poutine apparaît, sinon comme le sauveur, au moins comme celui qui va permettre de sortir d’une situation inextricable sans trop perdre la face.
Le mouvement étant en train de se préciser, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui était à Moscou il y a trois jours et qui est un maître en matière de réalisme, voir de cynisme, semble avoir opéré un rapprochement avec la Russie. Il a déclaré à l’issue de la rencontre avec Vladimir Poutine : « J’espère, et je suis presque convaincu, que l’objectif que je m’étais fixé en sollicitant cette entrevue – entamer une coordination dans le but d’éviter des malentendus catastrophiques sur le front Nord - a été atteint[2] ».
 
Du côté russe, on peut déjà se féliciter d’avoir, par une intervention dans l’ouest de la Syrie, stoppé un scénario catastrophe à la libyenne. Mais c’est surtout dans le domaine diplomatique que les évènements de ces derniers jours ont une importance capitale. Ils donnent une consistance particulière au concept russe de nouvel ordre international, en mettant un frein à la propension des Occidentaux à imposer de façon unilatérale leur vision de l’ordre du monde.

L’Assemblée Générale de l’ONU, la semaine prochaine, devrait être l’occasion d’intenses négociations en coulisse entre les Etats-Unis, la Russie et les états concernés de la région comme par exemple, l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Turquie. On annonce un entretien entre Vladimir Poutine et Barack Obama. Israël a déjà pris soin de ses intérêts. Nous ne mentionnerons pas la diplomatie française par charité.

 



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91 réactions à cet article    


  • Hijack Hijack 24 septembre 2015 17:49

    Pour un coup de maître, c’en est un ... de la part de Poutine, mais aussi de Bachar el Assad.


    • Sarah 24 septembre 2015 19:23

      @Hijack


      Les USA ont poussé leurs pions en croyant que le joueur d’en face était nul.


      Les Russes rendent la monnaie de leur pièce aux USA, venus se mêler de la politique intérieure russe en Tchétchénie, Ukraine, Crimée et Mer Noire.


      Que diraient les USA si la Russie armaient des mouvements séparatistes pro-mexicains au Texas, Nouveau-Mexique et au sud de la Californie, des mouvements autonomistes indiens au Colorado, envoyaient leur flotte dans les Caraïbes et au large de la Floride ? 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2015 19:36

      @Sarah
      Mais c’est que la Russie commence à le faire...Elle en assez des bases de l’ OTAN tout au long de ses frontières.

      La Russie a réactivé une base à Cuba.
      Et elle a signé des accords avec plusieurs pays d’Amérique latine pour avoir accès à leurs ports.
      « La marine russe dans les eaux américaines... » Il semble bien que nous assistions au début d’un basculement d’un monde unipolaire à un monde multipolaire.


    • Hijack Hijack 25 septembre 2015 14:02

      @Sarah

      Exact ! Et ... que diraient les USA, mais surtout, que diraient leurs suiveurs serviteurs bienveillants, car comme l’on sait, le chien/chien est tjrs plus aboyeur que son maître.

      La Russie elle, conforte ses positions, renforce les liens avec ses alliés ... que peut-elle faire de mieux. Perso, je trouve même que Poutine est un gentil garçon ... à sa place, j’aurai déjà dégommé tout (Avions, bateaux, armes, soldats) ce qui se trouve en Syrie, à part les syriens servant la Syrie ... non pas par agressivité, mais pour servir la paix du monde. Les USA (eux mêmes aux ordres de qui on sait ... -mais chuuuuut-) sont des fauteurs de guerres, des boosteurs de fin du monde.


    • @Sarah

      Les israéliens ont poussé leurs pions en croyant que les joueurs d’en face étaient nuls.


      Les Russes rendent la monnaie de leur pièce aux israéliens venus se mêler de politique intérieure en Tchétchénie, Ukraine, Crimée ,Palestine, Iran, Irak, Libye, Soudan, USA, Canada, France, etc...


      Que diraient les israéliens si la Russie armait des régions et pays tels le Liban, la Palestine, le Hamas, le Hezbollah, Gaza , etc.... et envoyait leur flotte face a Israël pour empêcher ces derniers de pomper le gaz sous-marin de leurs voisins ?


    • Hijack Hijack 25 septembre 2015 16:14

      @https://www.youtube.com/watch?v=6Rf2nCW8SUE

      O.K ... mais je ne crois pas que les israéliens pensaient que les russes soient nuls ... bien au contraire. On comprend le pourquoi du voyage de Bibi dernièrement à Moscou, tenter d’amadouer l’Ours ... en vain !

      Le seul vrai obstacle à l’expansion exponentielle sioniste est bien la Russie, surtout depuis Poutine. On comprendra pourquoi BHL lui en veut tant ...


    • Lucide [email protected] 25 septembre 2015 16:26

      @Hijack


      Bien sur que les russes sont ultra nuls en politique étrangère.
      Ukraine, d’un pays en sousmission russe, on passe à un pays en guerre civile. 10 000 morts
      En syrie, plutôt que de négocier avec un nouveau gouvernement ppulaire , elle arme et finance le camp Assad qui a massacré bien plus de civils que l’EI, nostra et daech réunis. Et une guerre civile de 250 000 mort. Et en plus le pion assad est laminé, n’a plus que 20 % du pays, et manque d’homme, et oblige la Russie à intervenir directement militairement en sa faveur.

      Quand on fait des conflits, il faut les rembourser. IL faut espérer que les reserves de gaz en chrimée donnent des bénéfices, parce qu’en syrie pour le gaz, en pleine guerre civile, c’est le fiasco. La russie s’appauvrit dans les guerres qu’elle provoque.




    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 septembre 2015 23:05

      @Hijack

      Et attendez mon prochain article de politique-fiction, sur la résurgence prochaine en Russie d’un Communisme qui ne se dira plus athée, mais d’inspiration chrétienne . ...Ce PC russe deviendra la modèle « Grand-Frère » de partis communistes nationaux, lesquels prendront ensuite le pouvoir un-a-un dans les pays de l’UE en totale déliquescence de libéralisme, pour y re-créer la véritable option de GAUCHE. que nous souhaitons... smiley  

      Surtout, ne me croyez pas ! Gardez vous le plaisir de la surprise....

      PJCA



    • Hijack Hijack 26 septembre 2015 00:15

      @Pierre JC Allard

      Je serai curieux de lire cet article ... malgré que je ne vois pas les choses tout à fait pareil.
       smiley


    • Laurent 47 27 septembre 2015 19:17

      @[email protected]
      Le revoilà, le comique troupier !


    • leypanou 24 septembre 2015 18:13

      Si la Russie veut régler le problème selon ses intérêts, elle a intérêt à ne faire confiance ni à Barack Obama ni à Netanyahu.

      De toute façon, les Etats-Unis ne se soumettent jamais sauf s’ils n’ont pas le choix ; donc, s’ils ont décidé temporairement de ne pas chercher à faire partir Bachar al-Assad, c’est tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas, ayant tout simplement peur que les avions de la Coalition qui sont censés tirer Daesh et qui tirent aussi sur les forces de la République Arabe Syrienne se font descendre par le système de défense anti-aérienne que la Russie est en train de mettre en place.

      D’après cet article, cela fait 5 fois que les Etats-Unis n’arrivent pas à éliminer Assad.

      De toute façon, la Coalition n’a pas changé d’avis : Bachar al-Assad doit partir un jour ou l’autre (P Hammond et J Kerry l’ont répété sur SkyNews). Certains pays s’arrogent le droit de décider qui peut diriger un pays ou non : c’est là le véritable scandale et de ce point de vue, F Hollande ou N Sarkozy, c’est du pareil au même.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2015 18:33

        @leypanou
        Poutine ne leur fait pas confiance, il les met au pied du mur : « Vous dites que vous luttez contre le terrorisme, mais comme vous n’arrivez à rien, nous allons vous aider » Qui peut refuser de l’aide ?


        Les Russes ont livré des armes défensives à la Syrie, sans parade connue dans le matériel américain. Ils vont faire semblant de négocier quelque chose à l’ ONU, qui n’apparaisse pas comme une reddition de la Coalition occidentale, mais comme un compromis...
        Laissez l’adversaire ne pas perdre la face fait partie des pratiques de Poutine.

        Du grand art de la guerre selon Sun Tzu. 
        « Gagner la guerre sans combattre » partie 1
        « Gagner la guerre sans combattre »partie 2
        C’est ainsi que Poutine a réussi son coup magistral en Crimée.
        Les autres ne sont que de pitoyables adeptes de jeux vidéos.

      • Hijack Hijack 24 septembre 2015 19:11

        @leypanou

        Poutine ne fait aucunement confiance à Netanyahu ... mais fait confiance à El Assad et il a raison.
        Cela étant, il le reçoit en tant que 1er ministre d’un pays du M.O.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2015 18:19

        « L’Etat islamique qui semble, par moments, protégé par le renseignement américain... ». C’est peu dire ! Non seulement EIIl est protégé, mais que c’est une création américaine... « Hillary Clinton reconnaît que ce sont les USA qui ont créé les Talibans devenus Al Qaïda »


        Poutine a compris :
        - que EIIL était un danger non seulement pour la Syrie, mais aussi pour la Russie.
        - que les armes défensives livrées à la Syrie(et sans doute à l’ Iran) lui donnait la suprématie militaire.
        Pendant ce temps Hollande et Fabius tergiversent, mais les décisions se prendront sans eux, à l’ ONU.
        •  
        L’Université d’ Automne de l’ UPR, 26 & 27 septembre dans l’ Yonne est ouverte à tous. Elle commence par une table ronde sur les relations entre la France et la Russie, avec plusieurs intervenants, dont Xavier Moreau, Diana Johnstone et l’adjoint de l’ Ambassadeur de Russie en France. 

        • Alren Alren 24 septembre 2015 18:23

          Les États-uniens lassent tout le monde même leurs laquais européens :« Faut l’faire ! »


          • soi même 24 septembre 2015 18:23

            Bravo, maintenance que le grand jeux est fait, vous allez voir comme l’on va applaudir le NON , que du théâtre d’ombre, attendez la suite cela ne va pas être triste.


            • troletbuse troletbuse 24 septembre 2015 18:34

              J’espère que Poutine a prévenu les Ricmols de ne pas refaire le coup de l’avion de la Malaysian Airlines.


              • Samson Samson 24 septembre 2015 21:25

                @troletbuse
                Ou du false flag dans l’attaque au gaz attribuée à Assad !
                Faute de se résigner, les « Ricmols » peinent manifestement dans leur ambition à dresser l’Ours russe ! Et j’ai parfois le sentiment que leur réputation est en fait très surfaite sur certains coups ! smiley


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2015 18:51

                Ya pas à dire, nous vivons une époque formidable...
                «  Les musulmans de Russie rassemblés derrière Poutine ».

                Tous ceux qui ne cessent de casser du musulman, qui font l’amalgame entre les Islamistes et tous les musulmans, vont devoir se recycler...


                • colere48 colere48 24 septembre 2015 19:13

                  Moscou a raison en affirmant que seules les Forces armées syriennes et leurs alliés pourraient vaincre l’état islamique

                  Les États-Unis sont piégés en Syrie et ils devront faire face à la nécessité de négocier avec la Russie,

                  « La coalition américaine effectue des frappes aériennes sur les positions du califat depuis déjà un an mais sans résultats significatifs »

                  les États-Unis sont en manque d’alliés pouvant reprendre les territoires contrôlés par l’état islamique. L’Armée syrienne libre et d’autres groupes militaires qui lui sont liés sont affaiblis et le programme américain d’entraînement des opposants modérés « a fait un fiasco impressionnant »

                  La Russie a raison du point de vue militaire : seule les Forces armées syriennes à l’aide de leurs alliés pourraient vaincre le califat

                  Le « redémarrage global » prendrait la forme en Syrie de la création d’une coalition internationale contre l’état islamique avec la participation de Bachar el-Assad qui organiserait, après la victoire, un rapatriement des réfugiés, tout en allégeant l’Occident de dépenses en constante augmentation pour leur fournir de l’aide.


                  • J.MAY MAIBORODA 24 septembre 2015 19:18

                    La charité exige en effet que la pitoyable troïka Hollande-Fabius-Le Drian ne soit pas citée.
                    Les « éléments de langage » concernant la Syrie doivent être changés, mais nos trois compères ne s’en sont pas encore rendu compte. Ils continuent à ânonner ( avec leur maître à penser BHL) que si EL ASSAD avait été balayé, L’E.I n’existerait pas. 
                    Le petit marquis Fabius , qui a dû jeter les escarpins dans lesquels il se dressait, pour acheter dans la précipitation une paire de babouches chez un bazari avant d’aller faire amende honorable à Téhéran , devrait prévoir d’en acquérir une seconde pour aller s’excuser auprès de Bachar.

                    • Pere Plexe Pere Plexe 24 septembre 2015 19:58

                      La partie n’est pas finie.

                      Il est donc aventureux de parler de « coup de maître »
                      Mais il faut bien reconnaître une grande habileté à Poutine et plus encore à Al Assad qui à fait l’objet d’une terrible pression internationale mais résiste... 

                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 septembre 2015 20:44

                        @Pere Plexe
                        Assad ne serait rien sans le soutien de sa population. Même les Syriens à l’étranger ont voté pour lui, à tel point que la France et l’ Allemagne ont trouvé des arguties juridiques pour empêcher les syriens d’aller voter dans leurs ambassades...


                      • @Fifi Brind_acier
                        Ils ont tenté d’  empêcher les syriens d’aller voter dans leurs ambassades...

                        Ce n’est pas gentil. Ce sont des personnes malintentionnées.


                      • Samson Samson 24 septembre 2015 21:13

                        Je doute que Poutine soit un grand démocrate, mais son envergure diplomatique et stratégique balaye largement celle de tous les pâles stratèges U$ commis à son affaiblissement et sa soumission.

                        Faute de respect du timing dans le renversement du régime Assad, l’Occident (soit quelques think-thank au service du complexe militaro-industriel U$) a favorisé les rapprochements chinois et russes avec Téhéran et se retrouve par la contrainte d’un accord international sur le nucléaire iranien privé de son principal casus belli contre les Mollahs.

                        Quant à l’€urope, du fait de sa sujétion et faute de vouloir ou pouvoir prendre les moyens de ses ambitions, elle se retrouve comme à l’accoutumée réduite au rôle de dindon de la farce ! Sa mise sur la chute d’Assad pour un accès par pipe-line aux terminaux gaziers qataris s’évapore au bénéfice de sanctions économiques ruineuses, d’une crise migratoire sans précédent et de ce chaos qu’elle a participé à semer à ses portes sans même en anticiper les conséquences.

                        Vladimir Poutine est déjà garanti de la vedette à la prochaine assemblée générale de l’ONU. smiley


                        • Zord Zord 24 septembre 2015 21:24

                          Les faits :
                          -Il y a 3 ans, l’Ukraine était sous influence russe, aujourd’hui, elle ne l’est plus qu’à 10%
                          -Idem en Syrie, Bachar, allié historique des russes, ne contrôle plus qu’une portion ridicule de son territoire.

                          Quand bien même Poutine a réussit à limiter les dégâts, les faits sont là, il a perdu énormément de pions sur l’échiquier mondial. Et je dis ça en tout objectivité sans animosité envers le personnage, car je suis bien conscient de toute la propagande qu’on a balance pour le diaboliser.

                          Bref, si on compare la photographie géopolitique d’aujourd’hui avec celle d’il y a même pas 3 ans, je ne vois vraiment pas ou elle le "génie de Poutine« . Alors perso les fameux »coups de maître", moi j’attends encore de voir ...


                          • Pere Plexe Pere Plexe 24 septembre 2015 21:41

                            @Zord

                            Vous avez en partie raison.
                            Mais convenez que pour un dirigeant dans le collimateur US (Donc de l’UE, de l’OTAN. des monarchies pétrolières..) il limite la casse.
                            Mieux il marque des points.
                            Et le recul de l’influence Russe (perdre une Ukraine exsangue que même l’UE ne veut pas est il si grave ?) est à mettre en perspective avec celle de l’Oncle Sam.
                            Les états unis n’ont plus les moyens d’imposer dans un monde qui devient lentement mais surement multipolaire.
                            L’Iran l’Ukraine la Syrie l’EI mais aussi la Turquie la Chine et l’Inde en sont les preuves...

                          • Samson Samson 24 septembre 2015 21:46

                            @Zord
                            La fédération russe est stratégiquement inférieure à la puissance de l’OTAN (qui accumule actuellement les troupes à ses frontières) et Vladimir Poutine en est parfaitement conscient.

                            Moyennant quoi, malgré le coup de force ukrainien, il sauve les meubles en Crimée et récupère le contrôle de Sébastopol et de l’embouchure de la Volga,

                            Comme, après la perte de la Libye, il soutient sans faillir le régime d’Assad et coupe par là aux velléités occidentales d’attaque de l’Iran, en l’alliant de fait à la fédération russe et ses intérêts.

                            Et si d’aventure des fous cherchaient à militairement soumettre la fédération russe aux forces de l’OTAN, il n’exclut pas, faute d’équilibre au niveau des forces conventionnelles, le recours à l’arme nucléaire sur le théâtre €uropéen. A bon entendeur, c’est nous !

                            On aime ou on aime pas, mais il se débrouille plutôt bien !


                          • Zord Zord 24 septembre 2015 22:03

                            @Samson
                            Je n’ai pas dit qu’il se débrouillait mal non plus.
                            Le fond de ma pensée c’est que c’est fatiguant de lire du « super stratège », « génie tactique » et « maître » en veux-tu en voilà à chaque articles agoravox concernant Poutine.
                            Il « sauve les meubles », OK. Voilà. C’est ça.
                            Et pour ma part je trouve que le fait de brandir la menace nucléaire à tout va, c’est surtout la preuve qu’il est acculé.


                          • Samson Samson 24 septembre 2015 22:42

                            @Zord
                            « Et pour ma part je trouve que le fait de brandir la menace nucléaire à tout va, c’est surtout la preuve qu’il est acculé. »
                            Il ne la brandit pas à tout va, mais clairement oui, l’OTAN peut l’acculer et tout le monde le sait ! La question qu’il pose - joker sur table - est donc celle de l’enjeu d’une telle aventure et du prix qu’« on » est prêt à payer pour !


                          • wesson wesson 24 septembre 2015 23:02

                            @Zord
                            votre propos serait valide si effectivement la Russie était à l’origine des troubles tant en Ukraine que en Syrie. 


                            Dans un cas comme dans l’autre, la Russie n’as fait que réagir à des situations qui lui furent imposées. 

                            Nous avons en fait deux modes stratégiques fondamentalement différents : 

                            Celui des USA consiste à mettre le paquet au début, de passer en force même si on casse tout ou que l’on crée des Golems, et on verra après le résultat une fois l’objectif principal atteint. 

                            Celui des Russes consiste à parer à l’urgence, puis résister autant que possible en faisant le gros dos le temps qu’il faudra. C’est à dire, le temps que l’attaque initiale s’essouffle. 

                            Et c’est ce qui se passe en Syrie. Depuis 4 ans et demi les USA essaient de faire tomber le régime, et c’est déjà un échec assuré. Sauf que le golem de l’EI qu’ils ont créé a réellement commencé à se rendre odieux, même à son créateur. 

                            Et pour l’Ukraine, c’est également sur la même voie : L’année prochaine le pays aura besoin de au bas mot entre 30 et 40 milliards de dollars pour ne pas s’effondrer. Les chiffres économiques sont à un tel point catastrophique que cela va coûter sans cesse plus cher de le maintenir à flot. Ce sera un Kosovo de 40 millions de personnes. L’instabilité politique y est telle qu’un virage à 180 degrés n’est en réalité pas du tout exclu, avec en prime une sécession de la région de Lvov, dont absolument personne ne saura que faire. 


                            Le fait est que la Russie se démerde effectivement pas mal du tout par rapport à des situations qui ne sont clairement pas de son fait.

                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 septembre 2015 06:41

                            @Zord
                            L’économie ukrainienne est dans les choux, Cf l’analyse de Xavier Moreau.
                            Kiev a coupé les financements des retraites et autres aides sociales dans l’ Est de l’ Ukraine.
                            C’est la Russie qui finance l’aide humanitaire dans les régions de l’ Est et c’est le rouble qui est devenue la monnaie de ces régions. Poutine a promis aux Ukrainiens que leur avenir était avec la Russie, c’est quelqu’un de très patient.


                          • soi même 25 septembre 2015 16:43

                            @Fifi Brind_acier, rien de nouveau cela fait 28 ans que l’on sait que l’Ukraine vit sous perfusion économique, depuis le désastre de Tchernobyl.

                             


                          • Byblos 27 septembre 2015 04:13

                            @Pere Plexe
                            Est-on sûr que Poutine a perdu l’Ukraine ? Pas si sûr. Pas de triomphalisme chez les Russes, ni la manie d’humilier l’adversaire. Au contraire. De la discrétion et de la patience. Tout n’est pas joué en Ukraine, loin de là. Il n’y a qu’à regarder une carte géographique pour s’apercevoir que l’Ukraine ne peut survivre à une rupture décisive avec la Russie.


                          • wesson wesson 24 septembre 2015 22:45

                            Bonjour l’auteur, 

                            si on arrive à la même conclusion - un excellent mouvement des Russes - le cheminement est à mon avis totalement différent.

                            La stratégie Américaine en Syrie se résume depuis une bonne dizaine d’année à une seule chose : faire tomber le régime d’Assad. 

                            Et le déroulement de la chose est pratiquement un cas d’école des stratégie de renversement de pouvoir ourdies ça et là par les USA. 

                            Pour la Syrie, les USA ont commencé d’abord par financer une opposition interne. Puis lorsqu’elle leur as semblé assez forte, ils l’ont amenée à se soulever. Cette stratégie ayant échoué, ils ont appliqué la stratégie de l’Afghanistan : Créer des djihadistes pour qu’ils fassent le sale boulot et après on sera toujours à temps de les contrôler ou les éradiquer. Et là aussi c’est un cuisant échec : Non seulement ces djihadistes ne sont pas vraiment arrivés à faire tomber le régime, mais commencent carrément à devenir dangereux pour d’autres alliés.

                            A partir de là, la stratégie Américaine n’est absolument pas d’éradiquer l’EI - des zinzins de ce calibre, ce serait dommage de les crinquer, ça peut toujours être utile pour monter un false flag - mais juste de les contenir, c’est à dire de les fixer en Syrie, pour que petit à petit ils finissent d’étouffer le pays, tout en empêchant le régime de Damas de respirer. C’est donc de manière parfaitement faux-cul que les Américains annoncent vouloir bombarder l’EI, car ce n’est pas du tout là leur objectif. Ils veulent juste faire partir Assad.

                            Et c’est ce que les Russes ont compris. Ils proposent aux USA une coalition pour éradiquer l’EI, mais avec l’intention réelle et les moyens d’y parvenir. Et là effectivement, les USA sont coincés : soit ils participent, et leur inefficacité passé apparaît alors, soit ils ne participent pas, et leur véritable objectif sera mis en évidence.

                            Le timing est aussi assez bon : les Européens ont pris conscience du péril politique que représente les migrants pour l’union Européenne. Merkel veut maintenant clairement arrêter les frais en Syrie (, même si Fabius ne l’as pas encore compris, de toute manière il doit quitter le gouvernement en Décembre).

                            Les Russes savent parfaitement que les USA ne participeront jamais à éradiquer l’EI, et s’apprêtent à y aller tout seul - ce qui à mon sens signifie qu’ils ont effectivement les moyens d’y parvenir. 

                            D’ailleurs, je pense que la stratégie Russe tient en ceci : Virer l’EI de Syrie, les repousser en Irak et en Turquie, et s’assurer qu’ils y restent. Comme ça, l’EI restera la merde que les Américains auront à nettoyer sur leurs territoires.

                            Il reste plus que à ce que les Syriens aidés des Russes arrivent à cet objectif militaire. Pour ce que j’ai pu en lire très récemment, ça pourrait effectivement être possible.

                            Ah aussi, j’ai bien l’impression qu’un autre joueur va bientôt arriver lui aussi en Syrie, en soutient du régime de Damas et des Russes : Les Chinois. Je les sens chaud bouillant avec une furieuse envie de mettre bon ordre dans la pétaudière du moyen orient. Ils vont vitrifier quelques villes ou il y a l’EI, puis ensuite se feront un plaisir de les reconstruite.

                            • alinea alinea 24 septembre 2015 23:24

                              @wesson
                              C’est toujours un régal de vous lire wesson ! je sais bien que vous n’aimez pas les compliments, mais ce n’en est pas un, c’est un constat !


                            • agent ananas agent ananas 24 septembre 2015 23:26

                              @wesson
                              Très bon lien. Merci.


                            • wesson wesson 25 septembre 2015 00:26

                              @agent ananas
                              oui bon tout de même, il faut préciser qu’il s’agit de Al masdar news, qui est un média très pro Assad, et qui donc à ce titre présente toujours bien l’armée Syrienne officielle.


                              Il ne faut pas aller jusqu’à faire confiance en ce qu’ils racontent, toutefois je remarque que l’atmosphère est clairement au soulagement de leur coté.

                            • wesson wesson 25 septembre 2015 00:50

                              @wesson


                              Autre chose, du coté Européen. Ce que Bashar a très probablement proposé à Merkel, c’est que une fois l’EI éradiqué de Syrie et son pouvoir confirmé, ce dernier organisera avec l’Europe le rapatriement des réfugiés (et il se dit même qu’il serait prêt à en prendre plus qu’il n’en est réellement parti).

                              Et vu les déclarations récentes de Merkel, je pense qu’elle a accepté le deal, emboîté presque immédiatement par l’ensemble de l’Europe, exception faite de la France qui dans la crise Syrienne se distingue par la constance dans la bêtise.

                            • agent ananas agent ananas 25 septembre 2015 01:02

                              @wesson
                              Pas plus qu’il faut faire confiance aux médias mainstream.
                              Ceci dit cela donne une image, bien qu’imprécise, de la réalité sur le terrain. Infos qu’il s’agit ensuite de recouper avec d’autres sources (SouthFront, The Saker, Al-Monitor, MacClatchy, MintPress, RT, Vice News, Ynet, Dekba Files, Haaretz, New Eastern Outlook, Global Research, Réseau Voltaire, etc... et les médias mainstream bien sur).


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 septembre 2015 06:44

                              @wesson
                              Les Chinois installent une base militaire à Djibouti, à quelques encablures du Yémen.


                            • Passante Passante 25 septembre 2015 09:08

                              @wesson

                              le coup de maître, comme dab wesson, c’est votre commentaire, très éclairant, 
                              même pour un local.
                              seulement il faut se poser des questions pratiques : 
                              on parle de quatre avions, drones etc.
                              parfait ça permet encore de bombarder raqqa ou palmyre, chose qui fut vite faite, 
                              et après ?
                              la guerre c’est pas un jeu vidéo, il met quoi sur la table poutine ?
                              avions, merci, munitions, merci...
                              libérer raqqa ou palmyre, faut des troupes : l’armée syrienne est débordée,
                              le hezbollah commence à toucher ses limites, voilà pourquoi vlad débarque soudain en force.

                              donc je ne suis pas sûr qu’il s’agira de reconquérir ces cités perdues du désert 
                              autant que consolider l’espèce de canton damascène qui va du djebel druze au sud 
                              et remonte par homs jusqu’à lattaquié et le port de tartous, si russe.

                              mais même à envisager que ces navions soutiennent des troupes au sol, 
                              la reconquête de l’est repousse comme vous dites les microbes sur le nord irakien, 
                              voilà un gros problème non seulement us mais surtout iranien, 
                              à la fois de menaces à la frontière nord-est iranienne, 
                              mais aussi en mode interne irakien où les tensions chez les chiites vont monter.

                              subtilités : les chiites irakiens, dirigés par l’ayatollah sistani ont toujours refusé de porter allégeance au statut de « wilayat el-faqih » porté par le guide suprême iranien, comme quoi il recevrait conseil de l’imam caché en personne (dans un sukhoï), enfin bref, luttes de pouvoirs au sein du chiisme, divisant jusqu’aux chiites libanais eux-mêmes, se répartissant selon le oui ou le nom à cette allégeance au premier bagdadi que fut khomeiny.

                              car savez-vous pourquoi l’Iran s’est levé en premier contre les accidents de foule à la mecque ?
                              à cause de ghadanfar rokn abadi, ambassadeur d’Iran en Syrie pendant tous ces événements 
                              et qui fut donc, après son ambassade à beyrouth, un des maîtres d’oeuvre de la résistance du régime syrien soutenu par l’iran ; les haines sont donc telles que les iraniens soupçonnent même jusqu’à un accident de foule créé afin d’achever abadi...

                              entre temps à quelques kilomètres de damas, en altitude, 
                              le propre de la journée d’hier, et peut-être d’aujourd’hui on verra, 
                              ce sont des survols intensifs d’avions de guerre qui rappellent les grands jours.
                              impossible par vrombissements de distinguer si tous ces selfies sont pris par 
                              des rafales des sukhoï ou des F16, cependant ils oeuvrent.

                              j’ai crainte cependant que ce soit comme dab : genre oui on a bombardé, 
                              puis quelques images avec des boums silencieux en noir et blanc 
                              et puis voilà, back home, la routine version poutine...

                              il me semble donc logique, vu la carte, que la décision de poutine est aussi une décision iranienne, pas question que tu balaies la bête vers moi sans que je me bouge moi aussi, ce que j’ai déjà fait par le passé d’ailleurs...
                              le plan poutine comporte donc nécessairement sur l’aile irakienne de l’échiquier un volet irano-us non-déclaré, autrement c’est comme aux échecs céder de l’espace sans gagner de matériel, du suicide. 

                            • wesson wesson 25 septembre 2015 10:03

                              @Passante

                              Ce qui fait la différence dans l’approche de Poutine, c’est qu’il s’appuie sur des alliés.

                              Les Américains prétendent combattre l’EI, mais n’ont en définitive aucune personne en appui au sol pour « terminer le boulot » après une campagne de bombardement. Il y a bien cette fantomatique opposition syrienne « modérée », mais le département d’état vient d’avouer devant un congrès effaré que le budget de 500 millions de dollars consacré à la formation d’une armée pro-Américaine avait au final débouché sur ... 4 combattants.

                              L’approche de Poutine consiste elle à s’appuyer sur le gouvernement de Damas, qui a une force armée, et surtout qui est réellement motivé pour éradiquer l’EI. 

                              Et je pense que les Russes vont en fait se limiter à fournir des armements excellents et surtout très précis à l’armée Syrienne (ça les changera des barils d’explosif), associé à la fourniture des coordonnées très précises des cibles à frapper. C’est d’ailleurs pas innocent, car ce faisant les Russes indiqueront où ils en sont technologiquement parlant concernant la détection et la localisation de cibles - c’est à dire à leur capacité d’opérer en projection. Le gros des troupes au sol seront fourni par l’armée Syrienne, qui a une très grande soif de victoire. Avant toutes ces singeries, ils ont occupé et tenu tout le territoire Syrien, il n’y a aucune raison, une fois le pays débarrassé de l’EI qu’il ne puissent pas y arriver, surtout après que les populations aient pu mesurer réellement ce qu’il en coûtait d’avoir l’EI chez eux. 


                              Sur les accidents de foule à la Mecque, je suis quand même étonné du silence de notre presse sur le sujet. Presque 800 morts, auquel il faut rajouter les morts lors de l’effondrement de la grue quelques jours avant, et absolument personne pour trouver qu’il y a quand même un sacré problème de sécurité autour du pèlerinage à la Mecque qui implique directement le gouvernement Saoudien. En tout cas surtout pas la France, qui vends ses Mistrals aux Égyptiens (dont la moitié sont par ailleurs en train de crever de faim), mais qui sera en fait payé par les Saoudiens, sur ordre des Américains.

                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 septembre 2015 11:42

                              @wesson


                              Excellente analyse.

                              Les jours de l’EI sont comptés. 

                              Tout comme ceux d’Erdogan en Turquie et à moyen terme ceux des pétromonarchies.

                              L’UE est quant à elle soudainement et opportunément embourbée dans un flot de « réfugiés-clandestins-demandeurs d’asile » (phraséologie destinée à occuper les bonnes consciences, paralyser et opposer ses membres) destinés à déclencher sinon nourrir une guerre ethnique et sociale imminente.

                              Lire ici une analyse intéressante :

                              http://thesaker.is/europe-in-free-fall/


                            • Passante Passante 25 septembre 2015 12:08

                              @wesson

                              oui wesson c’est bien vu, mais vous oubliez un « détail » du terrain :
                              si daësh c’est 35.000 al-nosra c’est bien plus, sans parler des autres branches.
                              qu’est-ce que qatar et turquie peuvent offrir en contrepartie, en face ?...
                              pas aussi gros que les russes ok.
                              il n’empêche : il faut occuper les terrains conquis,
                              or la stratégie de l’armée syrienne fut au contraire de se redéployer en mode serré pour mieux tenir,
                              vu pas seulement le manque de matos, mais aussi clairement les nombres.
                              car allons direct vers la traduction diplomatique du moindre résultat sur le terrain,
                              les chiffres immédiatement écrasent bachar,
                              le russe ne pourra plus faire l’économie, pour tenir, de composer avec du sunnite,
                              donc je ne pense pas que poutine entre dans le jeu pour autre chose que pour dessiner un futur de assad et nosra mêlés, sur fond de je vous aide à dégager daësh

                            • agent ananas agent ananas 24 septembre 2015 23:09

                              Cette erreur d’appréciation a empêché, pendant longtemps les Occidentaux de réaliser que l’Etat Islamique serait le bénéficiaire de la politique de changement de régime chère aux Etats-Unis et à leurs courtisans européens.

                              Il n’y a jamais eu d’erreur d’appréciation. L’utilisation de djihadistes a été sciemment employée dès le début afin de renverser Bashar al-Assad, comme en Libye. Les djihadistes ont toujours été les mercenaires de l’OTAN ; l’Afghanistan étant l’exemple le plus connu. Bref, un grand classique.
                              L’intervention de la Russie en Syrie a pour but d’empêcher le renversement du régime al-Assad sous couvert de la lutte contre DAESH/EI. Dès le début des frappes aériennes contre les djihadistes l’an dernier j’avais mis en doute l’intention des occidentaux de les éliminer. Les liens entre John McCain avec al-Baghdadi le calife de l’Etat Islamique et les parachutage d’armes aux djihadistes sont avérés.
                              Une véritable lutte contre ceux ci aurait supposé une coordination occidentale avec le régime syrien qui se bat depuis quatre ans contre ces barbares et dont l’armée a déjà payé un lourd tribu.


                              • Croa Croa 25 septembre 2015 00:17

                                 

                                • À agent ananas « Il n’y a jamais eu d’erreur d’appréciation. »

                                Tout à fait ! L’erreur est dans la forme. Pour mettre en œuvre tout ça et prétendre agir pour le bien mentir aux peuples occidentaux est nécessaire. Cette propagande obligée est le point faible de l’OTAN et elle a permis aux russes de se placer en prenant au mot les intentions supposées occidentales mais à leur compte. Eux aussi mentent puisque qu’ils ont bien prit soin d’amener de l’armement anti-aérien dans leurs bagages : Si leur intention déclarée (et certainement réelle) est bien de combattre les forces islamistes leur but est aussi de neutraliser l’occident !
                                *

                                Ceci dit entre eux, Russes comme Américains, savent bien tout des intentions de l’autre smiley


                              • agent ananas agent ananas 25 septembre 2015 00:33

                                @Croa
                                bonsoir

                                Si leur intention déclarée (et certainement réelle) est bien de combattre les forces islamistes leur but est aussi de neutraliser l’occident !

                                Oui, depuis le début de la crise ukrainienne la Russie est menacée par l’occident et ne se laisse pas faire. Juste retour des choses.


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 septembre 2015 06:52

                                @agent ananas
                                Article de Michel Collon : « Daesh, la nouvelle armée secrète de l’OTAN », qui fait référence bien sûr à Gladio et aux réseaux Stay Behind.
                                Sur ce sujet et d’autres : l’historien suisse Daniele Ganser.


                              • @Croa
                                 ’’...’ils ont bien prit soin d’amener de l’armement anti-aérien dans leurs bagages : Si leur intention déclarée (et certainement réelle) est bien de combattre les forces islamistes leur but est aussi de neutraliser l’occident !...’’

                                Ce sera l’inverse de la Libye ; le no-fly-zone sera sous contrôle russe   smiley




                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 septembre 2015 07:13

                                    @Samson
                                    Merci pour l’article.
                                    La stratégie du chaos des néos cons et des faucons se heurte désormais à une dure réalité : les armements défensifs mis au point par les Russes.
                                    S300 et S400, plus diverses technologies comme leur capacité à neutraliser entièrement l’électronique des navires ennemis.
                                    Sans parade possible.

                                    - Le croiseur lance missile russe Moskva « tueur de porte avions »

                                    - Les S300 russes et la neutralisation de la suprématie américaine


                                    - S400, meilleur que les Patriot US

                                    - La Russie élabore les S500 ; les USA en pleine hystérie

                                    - L’USS Donald Cook s’est fait déconnecter en Mer Noire

                                  • Samson Samson 25 septembre 2015 20:57

                                    @Fifi Brind_acier
                                    Malgré l’apparition d’une nouvelle génération d’armement en Russie, la supériorité technologique U$ et occidentale sur Moscou reste écrasante, au moins aux niveaux conventionnels et électroniques.
                                    D’autre part, une large part de l’avancée technologique et militaire U$ reste strictement confidentielle, et il ne reste possible d’évaluer que la partie émergée de l’iceberg, en subodorant le reste au gré des indices.
                                    C’est aux niveaux stratégique et surtout idéologique que les options occidentales font cruellement défaut, d’où le foutoir actuel ! Toujours risqué d’armer un singe avec une lame de rasoir ! smiley

                                    Salutations ! smiley


                                  • Laurent 47 27 septembre 2015 19:12

                                    @Samson
                                    Vous parlez sans doute de l’incident en Mer Noire, avec le destroyer Donald Cook, qui s’est fait survoler à basse altitude à 12 reprises, par un Sukhoï Su-24 non armé, qui a mis carrément en panne tout l’équipement électronique du bâtiment ( systèmes de tir des missiles de croisière, et de toute la défense anti-aérienne ). En bref : game over ! Or le système Aegys équipant ce navire, est censé gérer et coordonner les actions de toutes les unités de combat de l’OTAN.

                                    Et il a été mis hors service par un seul appareil équipé d’un système de brouillage électronique !
                                    Vous ne pouvez utiliser l’électronique comme guidage, quand l’ennemi possède lui-même un système de brouillage ( exemple : le « dôme » électronique protégeant les blindés israéliens...et russes contre les missiles à guidage électronique ).
                                    Cet incident a fait le tour du monde à l’époque.
                                    Quant à la confidentialité des recherches militaires américaines...je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’espions occidentaux en Sibérie pour savoir où en sont les recherches russes !
                                    A titre d’information, le missile nucléaire hypersonique à têtes multiples Boulava, vole à 30.000 km/h et a une portée de 8.000 km. 

                                  • Samson Samson 2 octobre 2015 06:30

                                    @Laurent 47
                                    "Quant à la confidentialité des recherches militaires américaines...je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’espions occidentaux en Sibérie pour savoir où en sont les recherches russes !« 
                                    J’ai un très grand respect pour les compétences des ingénieurs et techniciens russes mais, si on ne peut connaître précisément le niveau d’avance technologique de chaque camp ni ses »jokers" , on peut du moins estimer l’ampleur des budgets qui y sont respectivement attribuables.
                                    Et les budgets militaires U$ sont tout simplement monstrueux !


                                  • JC_Lavau JC_Lavau 2 octobre 2015 15:08

                                    @Samson. Et souvent monstrueusement gaspillés. Le sommet de l’armée U.S. est corrompu jusqu’à la gangrène par l’industrie de l’armement. Sauf ce qui revient à Israël...
                                    Voir à petite échelle l’histoire des chars Bradley, finalement bons à rien si ce n’est réprimer des révoltes populaires en Pologne et dans les pays Baltes.
                                    A plus grande échelle le F35...


                                  • Le p’tit Charles 25 septembre 2015 07:09

                                    Poutine est le seul politicien valable sur la planète de nos jours...la preuve.. !


                                    • Analis 25 septembre 2015 11:08

                                      On n’en parle guère dans les sous-médias occidentaux, mais c’est maintenant l’ensemble de l’OTSC qui commence à s’impliquer en Syrie et Irak contre les islamistes suscités par les occidentaux. Avec retard, mais l’urgence devant la possible utilisation des islamistes sur leur territoire les a décidés à passer à l’action :

                                      http://www.voltairenet.org/article188739.html

                                      L’OTSC arrive en Irak et en Syrie

                                      par Thierry Meyssan

                                      L’intervention de l’OTSC contre le terrorisme en Irak et en Syrie peut être le début d’un ordre mondial fondé sur la coopération et la défense des populations ou, au contraire, d’une période d’affrontement Est-Ouest dans laquelle l’Occident soutiendrait ouvertement le terrorisme. Contrairement à une idée reçue, ce déploiement militaire vise moins à défendre l’Irak et la République arabe syrienne que les États-membres de l’OTSC eux-mêmes. Il n’est donc pas négociable. Les débats de l’Assemblée générale de l’Onu et du Conseil de sécurité du 30 septembre permettront de connaître la réponse de Washington et de ses alliés à l’OTSC. Quoi qu’il en soit, plus rien ne sera comme avant.

                                      Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 21 septembre 2015

                                      Alors que la presse occidentale persiste à discuter d’un possible soutien militaire russe au président Bachar el-Assad, l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a décidé de lutter contre le terrorisme en Irak et en Syrie.

                                      Il semble que les Occidentaux n’ont toujours pas compris les conséquences de leur politique.

                                      Une question existentielle pour l’OTSC

                                      Rappelons que l’OTSC est une alliance militaire classique de six anciens États membres de l’Union soviétique : la Biélorussie, la Russie, l’Arménie, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan. À la différence de l’Otan et du Pacte de Varsovie, dans lesquels les États membres perdent leur souveraineté (au profit des États-Unis et du Royaume-Uni dans l’Otan, de l’URSS dans le Pacte de Varsovie —ce qui contrevient à la Charte des Nations unies—), les États membres de l’OTSC conservent leur pleine souveraineté, ne placent pas leurs armées sous le commandement de la principale puissance de leur alliance, et peuvent se désolidariser à tout moment de cette alliance [1]. L’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Ouzbékistan se sont ainsi retirés librement de cette organisation pour se tourner vers le Guam [2] et l’Otan.

                                      Depuis les années 80, —avant même que n’existent les États membres de l’OTSC— les États-Unis et l’Otan déploient un système de missiles, d’abord tourné contre l’URSS, aujourd’hui encerclant l’OTSC. Ces missiles, censés détruire les missiles intercontinentaux adverses dans leur phase de décollage, ne peuvent en réalité que détruire des aéronefs évoluant à faible vitesse et en aucun cas les missiles hypersoniques russes. Présentés par le Pentagone comme une arme défensive —ce qu’il était peut-être à l’origine—, ce « bouclier anti-missiles » ne peut donc avoir qu’un usage offensif. L’OTSC est le seul groupe d’États au monde à être ainsi directement menacé par des missiles pointés sur lui à ses frontières.

                                      Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’URSS puis les États membres de l’OTSC, assistent au recrutement des Frères musulmans par la CIA et à l’emploi de certains de leurs membres ou ex-membres par les États-Unis pour les déstabiliser [3]. Ainsi les hommes d’Oussama Ben Laden (formé par le frère de Sayyid Qutb) et d’Ayman al-Zaouahiri (qui avait rejoint la Confrérie un an avant l’arrestation et l’exécution de Sayyid Qutb) combattirent-ils l’URSS en Afghanistan, puis la Russie en Yougoslavie et enfin sur son propre territoire dans le Caucase [4].

                                      En 2011, les États membres de l’OTSC ont assisté à une opération de l’Otan, le « Printemps arabe », visant à renverser des régimes ennemis aussi bien qu’amis au Moyen-Orient au profit des Frères musulmans (Tunisie, Égypte, Libye, Syrie). Et depuis 2014, ils assistent au triomphe de l’idéal des Frères musulmans avec la proclamation d’un califat remettant en cause à la fois le droit international et les droits de l’homme. Actuellement, ce califat a confié ses postes d’officier majoritairement à des islamistes venus de l’ex-URSS, parfois même de pays membres de l’OTSC.

                                      Le 1er août, l’Ukraine et la Turquie (membre de l’Otan) ont annoncé la création d’une « Brigade islamiste internationale », formée de combattants d’Al-Qaïda et de Daesh, et stationnée à Kherson (Ukraine) [5]. Cette Brigade se propose de combattre la Russie en Crimée.

                                      En d’autres termes, sauf à intervenir maintenant contre le terrorisme, l’OTSC devra bientôt affronter à la fois un ennemi extérieur, l’Otan et ses missiles, et un ennemi intérieur, les islamistes initialement formés par l’Otan.

                                      La réunion de l’OTSC à Douchanbé

                                      Le 15 septembre, l’OTSC a tenu la réunion annuelle de ses chefs d’État à Douchanbé (Tadjikistan). Comme je l’avais annoncé il y a un mois [6], le président russe, Vladimir Poutine, a présenté à ses collègues les études réalisées par ses armées sur la possibilité de combattre dès à présent le califat, avant qu’il n’entre massivement dans le territoire de l’OTSC.

                                      Le président Poutine était parvenu à convaincre préalablement ses partenaires qu’il ne les engageait pas à soutenir les ambitions de la Russie en Syrie, mais bien de répondre à une menace directement dirigée contre l’OTSC.

                                      En définitive, l’OTSC décida de se déployer en Irak et en Syrie pour combattre l’ensemble des jihadistes, qu’ils se réclament ou qu’ils soutiennent Daesh ou al-Qaïda. Cette opération est légale en droit international car elle répond aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies relatives à la lutte contre le terrorisme. Elle prolonge d’ailleurs l’opération, elle aussi légale, de la Coalition formée par les États-Unis contre le seul Daesh.

                                      Cependant, à la différence de cette Coalition, l’OTSC entretient de bons rapports à la fois avec les gouvernements irakien et syrien ce qui lui permet d’envisager une bien plus grande efficacité.

                                      De manière à préparer l’intervention de l’OTSC, un couloir aérien a été installé entre l’Organisation et la Syrie. Il devait au départ passer au dessus des Balkans, mais les alliés des États-Unis s’y sont opposés à l’exception de la Grèce. Ce couloir a donc été installé au dessus de l’Iran et de l’Irak. En moins d’une semaine, de très importantes quantités de matériel et plus de 2 000 hommes ont été acheminés. Techniquement, l’OTSC dispose de la capacité de déployer jusqu’à 50 000 hommes en moins de deux semaines.


                                      • Analis 25 septembre 2015 11:11

                                        suite :
                                        -------------------------------------------------------
                                        [......]

                                        Le forum des Nations unies

                                        Par souci d’efficacité et sans préjuger de la bonne ou de la mauvaise foi occidentale, les chefs d’État de l’OTSC ont prévu d’intervenir devant l’Assemblée générale de l’Onu (à partir du 28 septembre) pour appeler la communauté internationale à unir ses efforts contre le terrorisme.

                                        En outre, la Russie présidant le Conseil de sécurité pour le mois de septembre, Vladimir Poutine —qui n’est pas venu à l’Onu depuis une décennie— présidera la séance du 30 septembre consacrée à la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie.

                                        Dans le cas où la Coalition et l’OTSC trouveraient un accord, elles pourraient mener des actions communes ou se répartir le travail (l’Irak pour la Coalition et la Syrie pour l’OTSC). Dans le cas contraire, les deux organisations conduiraient des campagnes distinctes en essayant de ne pas se gêner mutuellement.

                                        Du point de vue atlantiste, la campagne de l’OTSC profitera à la République arabe syrienne et garantira la poursuite du mandat du président élu Bachar el-Assad que l’Otan souhaitait renverser. Cependant, il est faux de prétendre que cette intervention a été conçue pour sauver la Syrie de l’Occident. En effet, lors de la préparation de la Conférence de Genève, en juin 2012, le président Poutine avait envisagé de déployer l’OTSC comme force de paix [7]. Le général Hassan Tourekmani, alors président du Conseil de sécurité national syrien, avait entrepris diverses démarches pour l’accueillir. Cependant, ce déploiement n’avait pas eu lieu d’une part parce que l’Organisation n’avait pas encore signé d’accord avec l’Onu [8] et d’autre part parce que deux membres de l’OTSC ne se sentaient pas alors directement menacés par la situation en Syrie.

                                        Du point de vue de l’OTSC, la proposition faite aux Occidentaux les contraindra à clarifier leur politique. En effet, jusqu’à la signature de l’accord entre Washington et Téhéran, le 14 juillet, la Coalition anti-Daesh, loin de combattre le terrorisme, a parachuté régulièrement et à grande échelle des armes aux jihadistes. Cependant, au cours des dernières semaines, la Coalition a effectivement combattu Daesh. Ainsi, a-t-elle lancé, fin juillet, un bombardement massif en coordination avec l’Armée arabe syrienne et ses milices (le YPG kurde et le Conseil militaire syriaque) pour défendre Hassaké. Cette opération, que la Coalition n’a pas publicisée, permit d’éliminer environ 3 000 jihadistes.

                                        En outre, la Maison-Blanche a d’ores et déjà indiqué qu’elle était ouverte « à des discussions tactiques et pratiques avec les Russes ». Le Foreign Office a déclaré ne plus s’opposer à ce que « le président syrien reste au pouvoir pour une période de transition si cela peut contribuer à résoudre le conflit ». Rejoignant le mouvement, le ministre français des Affaires étrangères a laissé entendre qu’il accepterait de laisser le président el-Assad terminer le mandat que son peuple lui a confié en déclarant : « Doit-on dire au peuple syrien que M. Bachar al-Assad détiendra le pouvoir exécutif au cours des quinze prochaines années ? Si on dit cela, il n’y a pas de solution possible. Entre dire cela et exiger le départ immédiat de M. Bachar al-Assad, il y a une marge. Cela s’appelle la diplomatie. » [9].

                                        Thierry Meyssan annonce l’intervention de l’OTSC à la télévision syrienne

                                        Conséquences de l’intervention de l’OTSC

                                        Contrairement à une idée fausse répandue dans la presse atlantiste, la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie n’est pas une affaire de décennies, mais de quelques mois pourvu que tous les États cessent leur soutien clandestin aux jihadistes.

                                        Dans le cas d’un désaccord à l’Onu, la presse occidentale devrait dénigrer l’action de l’OTSC en mettant en valeur les pertes civiles. En effet, malgré toutes les précautions, il n’est pas possible de bombarder les terroristes sans « dommages collatéraux ». Chaque chef islamiste dispose de trois « épouses » et, suivant leur exemple, des jihadistes de plus en plus nombreux ont fait des prisonnières qu’ils ont réduit en esclavage et « épousées ».

                                        Dans le cas contraire, on ne devrait jamais entendre parler de ces victimes et la guerre devrait être finie en Syrie pour la Noël orthodoxe, même s’il faudra une bonne année avant que la situation ne soit complètement stabilisée sur tout le territoire.

                                        À retenir :
                                         L’OTSC interviendra à partir d’octobre 2015, à la fois en Irak et en Syrie, contre les individus classés comme « terroristes » par l’Onu, à savoir al-Qaïda, Daesh et tous les groupes qui se sont alliés à eux.
                                         L’OTSC ne cherche pas à venir en aide à Haïder al-Abadi ou à Bachar el-Assad, mais est directement menacée par les jihadistes.
                                         Les jihadistes ne sont pas en mesure de résister longuement à une alliance internationale si celle-ci inclut l’Irak et la Syrie.
                                         Les États-Unis, qui ont déjà mené secrètement une vaste opération conjointe avec l’Armée arabe syrienne à Hassaké, sont prêts à un accord avec l’OTSC. Leurs alliés britanniques et français sont prêts à renoncer à renverser la République arabe syrienne.

                                        [1] « Charte de l’Organisation du Traité de sécurité collective », Réseau Voltaire, 7 octobre 2002.

                                        [2] Le Guam ou Organisation pour la démocratie et le développement est une alliance pro-US regroupant la Géorgie, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la Moldavie ; quatre États visant à terme à rejoindre l’Otan.

                                        [3] A Mosque in Munich. Nazis, the CIA and the rise of the Muslim Brotherhood in the West, Ian Johnson, Houghton Mifflin Harcourt, 2010. Version française : Une Mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des frères musulmans en Occident, Albin Michel, 2011.

                                        [......]


                                      • leypanou 25 septembre 2015 11:48

                                        @Analis
                                        Vu le nombre de Tchechens et de commandants Tchechens dans Daesh, l’OTSC ainsi que la Russie ont intérêt à les écraser définitivement.

                                        Quant à ceci : " Le Foreign Office a déclaré ne plus s’opposer à ce que « le président syrien reste au pouvoir pour une période de transition si cela peut contribuer à résoudre le conflit ». Rejoignant le mouvement, le ministre français des Affaires étrangères a laissé entendre qu’il accepterait de laisser le président el-Assad terminer le mandat que son peuple lui a confié en déclarant : « Doit-on dire au peuple syrien que M. Bachar al-Assad détiendra le pouvoir exécutif au cours des quinze prochaines années ? Si on dit cela, il n’y a pas de solution possible. Entre dire cela et exiger le départ immédiat de M. Bachar al-Assad, il y a une marge. Cela s’appelle la diplomatie. »«  : de la part de L Fabius, ce n’est guère étonnant. Quant à Philipp Hammond, la grance-Bretagne a toujours été un »poodle" de l’empire, selon la terminologie courante.


                                      • maQiavel maQiavel 25 septembre 2015 11:27

                                         Excellent article qui donne un éclairage assez particulier de la question des réfugiés.

                                        Bravo , ça c’ est du journalisme citoyen.


                                        • @ l’auteur : Excellent votre article. 

                                          @mademoiselle Brind - d’acier :

                                          concernant la 2eme vie du centre d’interception de Lourde a Cuba, le projet est au ralenti. La Russie pourrait relancer sa base militaire à Cuba  

                                          Par contre, les russes pourraient très bien faire réaliser des travaux....cosmétiques sur des destroyers ou des sous-marins lanceurs de missiles nucléaires. Les russes ont en effet effacé 90 % de la dette de 35 milliards de dollars (les derniers 3.5 milliards de dollars seront remboursés sous forme de travaux ) . 

                                          Le positionnement de telles armes, dans des ports cubains , contournerait aisément le bouclier anti-missiles US....et assurerait une dissuasion nucléaire efficace  smiley

                                          Je crois comprendre qu’une telle stratégie se dessine aussi avec le Vénézuela.

                                          Concernant la Syrie, les chinois , eux aussi, semblent motivés a ’’ aider ’’ leurs ’’amis’’ américains a préciser leurs tirs vers les terroristes de l’EI.

                                          De sources militaires syriennes :

                                          ’’.........Chine… Mardi matin, un navire de la marine chinoise aurait traversé le canal de Suez en Égypte pour entrer dans la mer Méditerranée ; sa destination n’a pas été confirmée.

                                          Toutefois, selon un officier supérieur de l’armée arabe syrienne (ASA) qui est stationné à l’intérieur de la ville côtière syrienne de Lattaquié, les militaires chinois et des moyens aériens devraient arriver dans les prochaines semaines (6 semaines) au port-ville de Tartous – il ne pouvait pas donner plus de détails.

                                          La Russie a clairement fait comprendre qu’elle prend un rôle actif dans ce conflit, l’arrivée de l’armée chinoise en Syrie fournira plus de perspicacité dans ce renforcement.

                                          Il semble que la Russie ne va pas combattre seul ISIS : le plan est similaire à l’idée des États-Unis d’une « coalition » de forces aériennes, mais beaucoup plus impliqué sur le terrain ; ce que les États-Unis et leurs alliés ont évité depuis le début de la guerre contre ISIS.

                                          Malgré tout cela, la Russie et les Etats-Unis semblent de nouveau être dans une espace de course aux armements ou ils montrent activement leurs puissances grâce à leurs mandataires (États-Unis : les rebelles et la Russie : l’armée syrienne).......’’


                                          • Dernière heure : il semble que Kiev ne fasse plus confiance

                                            a ses pilotes de SU-25 !  smiley

                                            .

                                            .

                                            De sources russes : 

                                            .

                                            .


                                            Kiev a interdit vendredi aux compagnies aériennes russes Aeroflot et Transaero Airlines de survoler l’Ukraine.

                                            "Nous avons pris la décision d’interdire les vols de compagnies aériennes russes en Ukraine, en premier lieu Aeroflot et Transaero", a déclaré un représentant du gouvernement de Kiev.

                                            L’Ukraine a également interdit de survol de son territoire les vols de transit russes transportant du fret militaire.



                                            Plus tôt dans la journée, il avait été annoncé que l’Ukraine travaillait à imposer des sanctions additionnelles contre les entreprises russes.

                                            Kiev a établi des sanctions civiles et commerciales contre la Russie l’an dernier, à l’instar de nombreux autres pays occidentaux. Des décisions prises après la réunification de la Crimée à la Russie en mars 2014, suite à un référendum lors duquel plus de 96% des Criméens ont voté en faveur de leur rattachement à la Russie.


                                            • Laurent 47 27 septembre 2015 18:48

                                              @https://www.youtube.com/watch?v=6Rf2nCW8SUE
                                              Mais qu’attend donc la Russie pour couper définitivement le gaz aux nazis ukrainiens ?

                                              A l’approche de l’hiver, cela produirait un soulèvement général contre ces putschistes, qui se feraient virer de la Rada par la population ukrainienne, et retourneraient en Galicie tricoter des drapeaux à croix gammée pour le prochain coup d’état ( si les Etats-Unis veulent bien les financer et les armer à nouveau ).

                                            • Nos ’’ amis ’’ américains reculent en Syrie. Que Mr. Poutine soit prudent ; l’attaque américaine pourrait survenir sur le 2e front ...en Ukraine. Plus précisément dans le port en Crimée. Les sous-marins russes lanceurs d’engins nucléaires sont plus vulnérables a des opérations de commandos..lorsqu’ils sont au quai. Qui vivra verra smiley


                                              • Laurent 47 27 septembre 2015 18:40

                                                @https://www.youtube.com/watch?v=6Rf2nCW8SUE
                                                Je ne pense pas que les russes soient assez stupides pour les laisser à portée de commandos, alors qu’il est tellement plus logique de les poster aux abords des côtes américaines...au cas où !

                                                Leurs missiles à têtes multiples Boulava volent à 30.000 km/h, et ne peuvent être interceptés, alors s’ils sont tirés à 200 km des côtes, je vous laisse faire le calcul !
                                                Je ne crois pas qu’un seul américain ait battu un russe aux échecs, sinon ça se saurait !
                                                Et l’on a pu juger de « l’intelligence » des dirigeants des Etats-Unis, au Vietnam, en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, et en Libye ! Quels triomphes !

                                              • Hijack Hijack 25 septembre 2015 15:28
                                                Le plan d’action russe contre l’État islamique, lundi devant les Nations Unies

                                                .

                                                Vladimir Poutine a accordé à la chaîne de télévision états-unienne CBS, à quelques jours de sa prise de parole devant l’Assemblée générale des Nations-Unies. Il a réitéré son soutien à Damas et indiqué sa position dans le règlement du conflit syrien :

                                                .

                                                « Seuls les Syriens sont habilités à décider d’eux-mêmes qui doit gouverner leur pays et de quelle manière. Je suis profondément persuadé que des actions visant à détruire le gouvernement légitime déboucheront sur une situation similaire à celle connue par d’autres pays de la région en question ou d’autres régions comme la Libye, où les institutions publiques sont détruites. Il n’y a pas d’autre solution à la crise syrienne que de renforcer les institutions d’État en place et de les soutenir dans leur lutte contre le terrorisme tout en les poussant à dialoguer avec la partie saine de l’opposition et à mener des réformes. »

                                                Extrait.

                                                .

                                                Logique et basique !


                                                • Voila que le régime Netanyahu d’Israël se rend a Moscou pour demander au gouvernement de la Russie  de ne pas combattre les terroristes en Irak et en Syrie. Le régime Netanyahu considère qu’il est un exemple pour le monde en fournissant des armes, des informations satellitaires et en soignant les terroristes- égorgeurs de l’EI. Il faudra réactiver le tribunal de Nuremberg (PARTIE 19 DE 88 )

                                                  .

                                                   smiley

                                                  .

                                                  Malgré les supplices du régime Netanyahu, les russes se dirigent bel et bien vers la Syrie :

                                                  De source iranienne :


                                                  IRIB – Le Ministère russe de la Défense a fait part de l’envoi de la flotte de navires de ce pays dans les eaux de l’Est de la Méditerranée.

                                                  Selon le site d’information Sputnik, cette flotte de navires dirigée par le croiseur lance-missile Moskva est partie jeudi matin pour l’Est de la Méditerranée et on s’attend à ce qu’elle arrive vers la fin de la journée de dimanche, à sa destination. Cette flotte de navires devra rejoindre les autres dispositifs militaires déjà déployés en Méditerranée via la mer Noire. Selon Sputnik, les avions civils ont reçu l’avertissement de ne pas survoler la zone couvrant depuis Chypres jusqu’à la base maritime de la Russie en Syrie. Cette flotte est partie pour la base maritime de la Russie sur les côtes syriennes pour effectuer une manœuvre militaire qui devra durer jusqu’à octobre.


                                                  • JC_Lavau JC_Lavau 28 septembre 2015 07:12

                                                    @https://www.youtube.com/watch?v=6Rf2nCW8SUE.
                                                    Suppliques ou supplications, pas supplices.


                                                  • Massada Massada 25 septembre 2015 22:09

                                                    L’encerclement total de Damas n’est plus qu’une question de quelques semaines, d’un ou deux mois tout au plus.
                                                    .
                                                    Et ce ne sont pas les 500 militaires russes envoyés dans la bande côtière, les deux mille Gardiens de la Révolution khomeyniste, ni même les cinq mille miliciens hezbollani qui y changeront quelque chose.
                                                    .
                                                    Le déploiement des soldats de Moscou est essentiellement défensif, il s’agit de la sécurisation de la province de Lattaquié.
                                                    .
                                                    Pour Israël, cela ne changera pas grand chose dans l’immédiat.
                                                    L
                                                    orsque nous envisagerons de frapper un stock d’armes sophistiquées destinées au Hezbollah, il faudra en parler à « Yvan », histoire de « synchronisation des activités » smiley



                                                    • Dernière heure : Importante analyse du chef du Hezbollah  :
                                                      .
                                                      .

                                                      Le renforcement de la présence russe militaire en Syrie

                                                      Le Hezbollah est un parti libanais qui jouit d’une certaine influence sur des questions régionales, cette influence nous la tenons aussi du fait de nos alliances avec certains pays..

                                                      L’évolution des évenements en Syrie est en notre faveur et logique pour diverses raisons.

                                                      D’abord, il faut retenir la résistance d’un peuple durant cinq années dans une guerre universelle menée contre la Syrie pour renverser le régime de Bachar alAssad, il faut retenir la résistance de son armée, mais aussi de ses alliés.. La résistance est un facteur essentiel..

                                                      Ensuite, il y a les causes de l’échec de cette guerre comme par exemple l’échec stratégique d’Obama dans la lutte contre Daech.. Les Etats-Unis ont formé des combattants, ils ont mené des raids aériens, ils ont formé une coalition internationale.. Et ils ont échoué partout.. Et même si les hommes armés de Daech enregistrent des progressions sur le terrain ici ou là, cela ne signifie aucunement qu’ils ont remporté la bataille sur le terrain..

                                                      Une conséquence des évolutions en Syrie, le retour des combattants à leurs pays d’origine.. Ou encore, la question des migrants, ces migrants que les pays qui se vantent de défendre les droits de l’homme ne peuvent pas fermer leurs frontières et donc il faut régler la cause et la cause c’est de cesser la guerre en Syrie.. Ces conséquences influent sur le cours de la guerre..

                                                      Autre conséquence, l’accord nucléaire. Les Etats-Unis ont cru que l’Iran négociera la Syrie en échange de l’accord.. Et donc, ils ont pensé que cet accord offre l’occasion d’éloigner l’Iran de la Syrie.. ils se sont trompés car l’Iran a insisté pour que cet accord se limite exclusivement au dossier nucléaire..
                                                      Puis, un nouveau facteur survient : la décision de la Russie de renforcer sa présence militaire en Syrie. Il ne s’agit pas d’un renforcement consultatif ou d’expertise mais de combat..
                                                      il faut se rappeler que la Russie a toujours soutenu la Syrie : notamment à l’ONU en posant son veto contre tout résolution dirigée contre la Syrie . Mais aussi , la Russie a respecté ses contrats de livraison d’armements, elle a des experts militaires en Syrie, donc elle était présente au niveau logistique..Ce n’était pas  une présence au sens combatif.. Malgré cela les Etats-Unis ont misé sur l’Arabie et la Turquie pour convaincre la Russie d’abandonner la Syrie en tentant de la séduire par tous les moyens, mais en vain... certains ont même pensé que la Russie n’avait pas une position nette envers le régime de Bachar alAssad..
                                                      Alors, qu’est-ce-qui a changé ? .. Il y a la question ukrainienne. Aussi la question nucléaire et ses répercussions sur la question du bouclier américain. Les Etats-Unis  insistaient à déployer leur bouclier antimissile en Europe pour soi-disant se protéger contre l’Iran.. Mais avec la signature de l’accord, la menace iranienne n’est plus justifiée et donc la Russie a exigé le non-déploiement de ce système de bouclier, mais les Etats-Unis ont refusé ce qui a renforcé les suspicions de la Russie envers les USA.
                                                      Il y a aussi la menace des islamistes tchétchènes qui ont combattu avec Daech et le Front alNosra et qui sont retournés en Russie.. Selon mes informations depuis un certain temps, des discussions ont eu lieu entre la Russie, la Syrie, l’Iran et l’Irak afin de créer une forme de nouvelle alliance de lutte contre le terrorisme..  
                                                      Ce qu’il faut retenir dans la position russe c’est qu’elle ne parait plus ambigüe envers la Syrie..
                                                      Nous en tant que Hezbollah, nous accueillons toute puissance qui renforce ce front et qui nous aide à repousse la menace du terrorisme et donc le facteur russe est positif et aura d’importantes répercussions..
                                                      Certain ont tenté de montrer que cette force russe vient au secours de la Syrie , ce n’est pas vrai, ce renforcement est le résultat de mois de discussions.. et ce renforcement n’a aucun impact sur l’influence iranienne en Syrie tout simplement parce qu’il n’y a pas d’influence iranienne en Syrie et donc il n’y a pas de compétition entre l’Iran et la Russie.. Tout ce qui importe pour l’Iran c’est d’empêcher la Syrie de tomber entre les mains de Daech..

                                                      La présence de la Russie en termes militaires se traduit en chasseurs ultra- performants, en missiles ultra-précis, en des moyens militaires technologiques sophistiqués, sans compter des équipes et des unités.. nous savons que ces éléments seront très influents dans toute bataille à venir..

                                                      Cette présence peut évoluer car la Russie a affirmé que si la Syrie lui demande de combattre a ses cotés, elle sera prête..


                                                    • Samson Samson 26 septembre 2015 02:05

                                                      @Massada
                                                      Il n’empêche, la résistance d’Assad à se laisser évincer semble avoir considérablement bousculé les agendas des états majors occidentaux : je reste persuadé que sans elle, aucun accord n’aurait pu intervenir concernant le nucléaire iranien, casus belli à une conflagration régionale d’une toute autre ampleur.
                                                      L’empire perse reste un très gros morceau et du fait de cette crise durant laquelle il s’est considérablement rapproché de Moscou et Pékin, la perspective de son attaque est annulée ou du moins reportée à date indéfinie.
                                                      Quant à la résolution de la crise syrienne - a mon avis imminente d’une manière ou d’une autre - elle mettra du moins terme à une part de cette immense boucherie à la saveur de pétro-dollars.

                                                      Mais il est très possible que je me trompe !?


                                                    • Massada Massada 26 septembre 2015 08:48

                                                      @Samson

                                                      Le Hezbollah et les pasdarans ont subit de nombreuses pertes.
                                                      Nasrallah fait tous sont possible pour cacher les pertes car la colère gronde au Liban engagé dans une guerre qui ne les concerne pas.
                                                      .
                                                      La présence d’Assad à Damas se fait de plus en plus rare, du fait des risques d’un attentat dirigé contre sa personne, ou d’un bombardement. Ceux-ci sont de plus en plus fréquents, le cœur de la cité étant désormais à portée de mortier ou de roquette depuis toutes les positions ennemies.
                                                      .
                                                      Pour plus de sécurité, sans publicité, Bachar passe le plus clair de son temps dans le réduit alaouite de Lattaquié, où ses conditions de sécurité sont meilleures.
                                                      .
                                                      Les russes
                                                      sont venu uniquement afin d’assurer un havre sécurisé à leur allié en déroute, forte d’un million et demi de personnes.
                                                      .
                                                      On se dirige vers un cessez le feu et des négociations mais à terme
                                                      il restera à solutionner le problème posé par le fait que la bande de Latakia en question constitue l’unique accès de la Syrie à la mer, et que ses ports sont absolument nécessaires à la survie économique de l’ensemble du pays.


                                                    • Samson Samson 26 septembre 2015 19:21

                                                      @Massada
                                                      Merci pour votre éclairage !
                                                      En vous présentant mes cordiales salutations ! smiley


                                                    • JC_Lavau JC_Lavau 29 septembre 2015 08:59

                                                      @Massada. Merci d’avouer si clairement que Laurent Fabius est aux ordres de Tel Aviv : on l’a vu grenouiller tout ce qu’il a pu pour envoyer nos soldats faire en Syrie une guerre pour le compte de l’état d’Israël.
                                                      Massada a écrit une partie de ses buts de guerre : "L’encerclement total de Damas n’est plus qu’une question de quelques semaines, d’un ou deux mois tout au plus."


                                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 septembre 2015 23:58

                                                      A peu près personne sur ce site ne comprend que les USA sont en ultime phase de désintégration. Une guerre avec la Russie ne se produira que si une bavure transforme en conflit interétatique ce qui est essentiellement in faisceau de révolutions de palais qu’on rend discrètes.... mais qui vont en s’aggravant. Le phénomène Trump, s’il va a sa conclusion, seraitt l"équivalent d’une victoire du FN à la Présidentielle. La démission de Boehner, aujourd’hui même, remet en question le bipartisme de la démocratie américaine... L’équivalent d’un départ de Necker... Tout peut arriver aux USA, mais de Paris, on ne s’en inquiète même pas


                                                      PJCA..

                                                      • Hijack Hijack 26 septembre 2015 11:17

                                                        @Pierre JC Allard

                                                        Le problème à mon sens est bien plus grave que ça ! Je dis tjrs que les USA sont en état de déliquescence (à tous les niveaux) ... S’il y a un début de guerre mondiale (la dernière) faut mettre chaque Vrai Pion (puissance) à sa place, --- la France et même l’Europe ne sont que des pions/pions très secondaires, que ce soit stratégiquement, militairement, politiquement ... pour faire simple.


                                                      • Dernière heure : Importante analyse du chef du Hezbollah  :
                                                        .
                                                        .

                                                        Le renforcement de la présence russe militaire en Syrie

                                                        Le Hezbollah est un parti libanais qui jouit d’une certaine influence sur des questions régionales, cette influence nous la tenons aussi du fait de nos alliances avec certains pays..

                                                        L’évolution des évenements en Syrie est en notre faveur et logique pour diverses raisons.

                                                        D’abord, il faut retenir la résistance d’un peuple durant cinq années dans une guerre universelle menée contre la Syrie pour renverser le régime de Bachar alAssad, il faut retenir la résistance de son armée, mais aussi de ses alliés.. La résistance est un facteur essentiel..

                                                        Ensuite, il y a les causes de l’échec de cette guerre comme par exemple l’échec stratégique d’Obama dans la lutte contre Daech.. Les Etats-Unis ont formé des combattants, ils ont mené des raids aériens, ils ont formé une coalition internationale.. Et ils ont échoué partout.. Et même si les hommes armés de Daech enregistrent des progressions sur le terrain ici ou là, cela ne signifie aucunement qu’ils ont remporté la bataille sur le terrain..

                                                        Une conséquence des évolutions en Syrie, le retour des combattants à leurs pays d’origine.. Ou encore, la question des migrants, ces migrants que les pays qui se vantent de défendre les droits de l’homme ne peuvent pas fermer leurs frontières et donc il faut régler la cause et la cause c’est de cesser la guerre en Syrie.. Ces conséquences influent sur le cours de la guerre..

                                                        Autre conséquence, l’accord nucléaire. Les Etats-Unis ont cru que l’Iran négociera la Syrie en échange de l’accord.. Et donc, ils ont pensé que cet accord offre l’occasion d’éloigner l’Iran de la Syrie.. ils se sont trompés car l’Iran a insisté pour que cet accord se limite exclusivement au dossier nucléaire..
                                                        Puis, un nouveau facteur survient : la décision de la Russie de renforcer sa présence militaire en Syrie. Il ne s’agit pas d’un renforcement consultatif ou d’expertise mais de combat..
                                                        il faut se rappeler que la Russie a toujours soutenu la Syrie : notamment à l’ONU en posant son veto contre tout résolution dirigée contre la Syrie . Mais aussi , la Russie a respecté ses contrats de livraison d’armements, elle a des experts militaires en Syrie, donc elle était présente au niveau logistique..Ce n’était pas  une présence au sens combatif.. Malgré cela les Etats-Unis ont misé sur l’Arabie et la Turquie pour convaincre la Russie d’abandonner la Syrie en tentant de la séduire par tous les moyens, mais en vain... certains ont même pensé que la Russie n’avait pas une position nette envers le régime de Bachar alAssad..
                                                        Alors, qu’est-ce-qui a changé ? .. Il y a la question ukrainienne. Aussi la question nucléaire et ses répercussions sur la question du bouclier américain. Les Etats-Unis  insistaient à déployer leur bouclier antimissile en Europe pour soi-disant se protéger contre l’Iran.. Mais avec la signature de l’accord, la menace iranienne n’est plus justifiée et donc la Russie a exigé le non-déploiement de ce système de bouclier, mais les Etats-Unis ont refusé ce qui a renforcé les suspicions de la Russie envers les USA.
                                                        Il y a aussi la menace des islamistes tchétchènes qui ont combattu avec Daech et le Front alNosra et qui sont retournés en Russie.. Selon mes informations depuis un certain temps, des discussions ont eu lieu entre la Russie, la Syrie, l’Iran et l’Irak afin de créer une forme de nouvelle alliance de lutte contre le terrorisme..  
                                                        Ce qu’il faut retenir dans la position russe c’est qu’elle ne parait plus ambigüe envers la Syrie..
                                                        Nous en tant que Hezbollah, nous accueillons toute puissance qui renforce ce front et qui nous aide à repousse la menace du terrorisme et donc le facteur russe est positif et aura d’importantes répercussions..
                                                        Certain ont tenté de montrer que cette force russe vient au secours de la Syrie , ce n’est pas vrai, ce renforcement est le résultat de mois de discussions.. et ce renforcement n’a aucun impact sur l’influence iranienne en Syrie tout simplement parce qu’il n’y a pas d’influence iranienne en Syrie et donc il n’y a pas de compétition entre l’Iran et la Russie.. Tout ce qui importe pour l’Iran c’est d’empêcher la Syrie de tomber entre les mains de Daech..

                                                        La présence de la Russie en termes militaires se traduit en chasseurs ultra- performants, en missiles ultra-précis, en des moyens militaires technologiques sophistiqués, sans compter des équipes et des unités.. nous savons que ces éléments seront très influents dans toute bataille à venir..

                                                        Cette présence peut évoluer car la Russie a affirmé que si la Syrie lui demande de combattre a ses cotés, elle sera prête..


                                                        • Scandaleux ! J’apprend que nos gouvernements nous mentent :



                                                          1. VIETNAM (1964-1975) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : Les 2 et 3 août 1964, le Nord Vietnam aurait attaqué deux navires US dans la baie du Tonkin. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : L’attaque n’a jamais eu lieu. C’est une invention de la Maison-Blanche. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Empêcher l’indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la région. 
                                                          CONSEQUENCES : Millions de victimes, malformations génétiques (Agent Orange), énormes problèmes sociaux.

                                                          2. GRENADE (1983) : 

                                                          MEDIAMENSONGE  : La petite île des Caraïbes est accusée de construire une base militaire soviétique et de mettre en danger la vie de médecins US. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Entièrement faux. Le président US Reagan a fabriqué ces prétextes de toutes pièces. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Empêcher les réformes sociales et démocratiques du premier ministre Bishop (qui sera assassiné). 
                                                          CONSEQUENCES : Répression brutale et rétablissement de la mainmise de Washington.

                                                          3. PANAMA (1989) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : L’invasion vise à arrêter le président Noriega pour trafic de drogue. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Bien que créature de la CIA, Noriega réclamait la souveraineté à la fin du bail du canal. Intolérable pour les USA. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Maintenir le contrôle US sur cette voie de communication stratégique. 
                                                          CONSEQUENCES : Les bombardements US ont tué 2.000 à 4.000 civils, ignorés des médias.

                                                          4. IRAK (1991) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : Les Irakiens auraient volé les couveuses de la maternité de Koweït City. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Invention totale par une agence publicitaire payée par l’émir du Koweït, Hill & Knowlton. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Empêcher que le Moyen-Orient résiste à Israël et acquière son indépendance envers les USA. 
                                                          CONSEQUENCES : D’innombrables victimes par la guerre, puis un long embargo y compris sur les médicaments.

                                                          5. SOMALIE (1993) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : Monsieur Kouchner se « met en scène » comme héros d’une intervention humanitaire. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Quatre sociétés US avaient acheté un quart du sous-sol somalien riche en pétrole. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Contrôler une région militairement stratégique. 
                                                          CONSEQUENCES : Ne parvenant pas à la contrôler, les Etats-Unis maintiendront la région dans un chaos prolongé.

                                                          6. BOSNIE (1992 – 1995) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : La firme US Ruder Finn et Bernard Kouchner mettent en scène de prétendus camps serbes d’extermination. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD  : Ruder Finn et Kouchner mentaient. C’étaient des camps de prisonniers en vue d’échanges. Le président musulman Izetbegovic l’a avoué. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF  : Briser la Yougoslavie trop à gauche, éliminer son système social, soumettre la zone aux multinationales, contrôler le Danube et les routes stratégiques des Balkans. 
                                                          CONSEQUENCES  : Quatre années d’une guerre atroce pour toutes les nationalités (musulmans, serbes, croates). Provoquée par Berlin, prolongée par Washington.

                                                          7. YOUGOSLAVIE (1999) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : Les Serbes commettent un génocide sur les Albanais du Kosovo. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Invention pure et simple de l’Otan comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF  : Imposer la domination de l’Otan sur les Balkans, et sa transformation en gendarme du monde. Installer une base militaire US au Kosovo. 
                                                          CONSEQUENCES : Deux mille victimes des bombardements OTAN. Nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’Otan.


                                                          8. AFGHANISTAN (2001) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon, les talibans avaient proposé d’extrader Ben Laden. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Contrôler militairement le centre stratégique de l’Asie, construire un pipeline permettant de contrôler l’approvisionnement énergétique de l’Asie du Sud. 
                                                          CONSEQUENCES : Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production et du trafic d’opium.

                                                          9. IRAK (2003) : 

                                                          MEDIAMENSONGE : Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction, affirme Colin Powell à l’ONU, éprouvette en main. 
                                                          CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD : La Maison- Blanche a ordonné à ses services de falsifier des rapports (affaire Libby) ou d’en fabriquer. 
                                                          VERITABLE OBJECTIF : Contrôler tout le pétrole et pouvoir faire chanter ses rivaux : Europe, Japon, Chine… 
                                                          CONSEQUENCES  : L’Irak plongé dans la barbarie et l’obscurantisme, les femmes ramenées à la soumission, les armes expérimentales et les missiles 
                                                          à uranium appauvri ont fait plus de dégâts génétiques que la bombe de Hiroshima.

                                                          Par Michel Collon dans « Le Journal de Michel dogna »



                                                          • L’équipe américano-israélo-saoudienne aura de plus en plus de difficultés a approvisionner ses terroristes - égorgeurs . L’armé syrienne bénéficie d’informations en temps réel des satellites russes et peut aisément couper les routes d’approvisionnement de l’EI. 

                                                            De sources iraniennes :


                                                            IRIB- L’armée syrienne a poursuivi ses opérations anti-terroristes dans différentes régions du pays notamment en banlieue de Damas, à Alep, Deraa, Quneitra et dans les centres liés aux terroristes takfiris soutenus par la Turquie et le régime sioniste.

                                                            Lors de ces opérations, l’armée syrienne a détruit les équipements militiares des terroristes, tuant et blessant de nombreux d’entre eux.
                                                            Selon les sources syriennes, l’armée a pris pour cible les centres appartenant aux terroristes à Deraa et Quneitra, suite à quoi plusieurs de ces terroristes ont été tués et leurs armes et munitions détruites.
                                                            " L’armée syrienne a également a tué 14 terroristes liés à Jaysh-al-Islam et a anéanti leurs équipements dans les villages et les fermes de Goutha oriental en banlieue de Damas.
                                                            En banlieue de Quneitra aussi, l’armée a visé les centres de rassemblements et les repaires des terroristes du Front al-Nosra et d’autres groupes takfiris liés au régime sioniste, leur infligeant de lourds dégâts.
                                                            A Deraa, l’armée syrienne a pris pour cible les positions des terroristes et coupé leurs voies d’approvisionnement qui arrivent à Deraa via la Jordanie.


                                                            • Bien, l’équipe américano-sioniste aura de plus en plus de difficultés a soigner et approvisionner ses terroristes-égorgeurs. Même les chinois veulent les bombarder ! 

                                                              Je ne serais pas surpris de voir l’arrivée de la marine chilienne et argentine ! Ils vont finir par manquer de place au quai a Tartous !  Je me permet de suggérer qu’il s’installe au large....a 200 kilomètres des cotes d’Israël  smiley

                                                              Voici de sources iraniennes...mais reprenant une source militaire israélienne (prudence).

                                                              Un porte-avion chinois accoste au port de Tartous, en Syrie

                                                              Collaboration russo-chinoise, dans la région

                                                              IRIB- Le site d’information « Debka », citant les sources militaires, a rapporté qu’un porte-avion chinois avait traversé, le 22 septembre, le Canal de Suez, un jour après la rencontre entre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et le Président russe, Vladimir Poutine.

                                                              Selon ce rapport, lors de cette rencontre, le président russe n’a fait aucune allusion à l’arrivée de ce porte-avion, en Méditerannée. En tout cas, elle pourrait perturber la situation stratégique autour du conflit, en Syrie, et ajouter une nouvelle dimension au soutien militaire de l’Iran et de la Russie au Président syrien, Bachar al-Assad.
                                                              « Debka », citant ses sources militaires, a prétendu que les forces chinoises cherchaient à avoir une présence, à long terme, en Syrie.
                                                              Le site d’information israélien ajoute que les chasseurs et les hélicoptères chinois devraient se déployer, d’ici le milieu de novembre, sur ce porte-avion ou s’envoler, via l’espace aérien de l’Iran ou, encore, être transférés, via l’espace aérien iranien et irakien et à l’aide des transports russes. Cette question justifie, selon ce rapport, la nécessité de la création d’un réseau militaire russo-syro-iranien, à Bagdad, au cours des derniers jours. Ce mécanisme explique, aussi, la présence des officiers russes, à Bagdad. Cela montre que la présence militaire russe ne se limite pas à la Syrie, mais elle s’étend, aussi, en Irak.
                                                              La création de ce réseau de coopération s’avère indispensable, pour lancer la coopération avec les forces chiites, soutenues par l’Iran, et qui luttent contre Daech, ajoute le site Debka. Et pourtant, il est nécessaire que les vols militaires massifs de la Russie, de l’Iran et de la Chine, via la frontière aérienne de l’Irak, soient contrôlés, selon ce site.
                                                              Le site d’information israélien annonce que les Chinois ont envoyé un groupe de chasseurs J-15, en Syrie, dont une partie doit être déployée, sur le porte-avion, et les autres vont s’installer, dans la base aérienne russe, à Lattaquié.


                                                              • Selon des sources militaires israéliennes ( en général, il s’agit d’intoxication ) les russes, chinois et iranien viseraient, en Syrie, a éliminer tout les terroristes avant qu’ils puissent quitter la Syrie et exporter leurs massacres dans le Caucase, dans la province chinoise de de Xinjiang et en Irak.
                                                                .
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                                                                ’’....debkafile’s counterterrorism sources point out that just as Russian marines will be instructed to single out rebel militias with recruits from Chechnya and the Caucasus, the Chinese marines will seek out and destroy Uighur fighters from the northern predominantly Muslim Chinese province of Xinjiang.

                                                                In the same way that Putin has no wish to see the Chechen fighters back in Russia, so too Chinese President Xi wants to prevent the Uighurs from returning home from the Syrian battlefields....’’


                                                                • Notez que le porte-avion chinois ne semble pas transporter sa flotte d’avions de chasse . Ces avions rejoindront leur porte-avion a partir de la Chine...ou de l’Iran. Mais alors, que transporte ce gigantesque porte avion ?

                                                                   Voici le texte en français de cette ’’information’’ transmise par des sources militaires israéliennes :


                                                                  .

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                                                                  Un porte-avions chinois accoste à Tartous pour soutenir l’effort de guerre russo-iranien. 

                                                                   

                                                                  Alors que le Président américain Barack Obama accueillait le Président chinois Xi Jinping à la Maison Blanche vendredi 25 septembre et parlait d’amitié entre les deux pays, le porte-avions chinois Liaonong- CV-16 accostait dans le port syrien de Tartous, accompagné par un croiseur lanceur de missiles guidés. C’est Debkafile qui le révèle en exclusivité.

                                                                  Pékin ne trouve pas particulièrement difficile d’aller danser à deux cérémonies de mariages en même temps, promettant de meilleures relations aux Etats-Unis, tout en appuyant l’intervention militaire de la Russie en Syrie. Conjugué aux sourires chaleureux et aux poignées de mains échangées lors de la réception fastueuse sur la pelouse de la Maison Blanche, Pékin prenait clairement ses dispositions pour montrer les muscles – non seulement dans les Mers de Chine du Sud, mais aussi en s’alliant au déploiement politique et militaire russo-iranien, pour soutenir le Président syrien Bachar al Assad et son régime.

                                                                  Les sources militaires de Debkafile révèlent que le porte-avions chinois a traversé le Canal de Suez le 22 septembre, au lendemain du sommet près de Moscou entre le Président russe Vladimir Poutine et le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu.

                                                                  Lorsqu’ils se sont entretenus, Poutine n’a pas fait mention de ce navire de guerre chinois entrant dans l’Est de la Méditerranée ni de sa destination. Son arrivée a totalement renversé la situation stratégique entourant le conflit syrien, ajoutant une nouvelle dimension mondiale au soutien militaire de Moscou et Téhéran envers Assad.

                                                                  Le 25 septembre, le Secrétaire d’Etat John Kerry a envoyé sa Sous-Secrétaire d’Etat, Wendy Sherman, qui dirige aussi l’équipe de négociations américaine dans les pourparlers sur le nucléaire avec l’Iran, pour annoncer que l’Administration Obama est prête à un dialogue avec l’Iran sur la situation en Syrie et que ce sujet serait abordé lorsque Kerry rencontrera le Ministre iranien des Affaires étrangères Muhammad Javad Zarif à New York, le 26 septembre.

                                                                  Mais si le chef de la diplomatie américaine espérait contourner l’initiative russe en Syrie en s’adressant directement à Téhéran, il était déjà en retard. L’Iran est déjà lancé à grande vitesse pour augmenter sa présence militaire dans ce pays déchiré par la guerre, nettement encouragé par le soutien terrestre, aérien et naval de deux puissances mondiales : la Russie et la Chine.

                                                                  Cette tournure prise par les événements a un impact hautement préjudiciable pour la position stratégique et militaire d’Israël. Cela renforce également le guide suprême iranien l’Ayatollah Ali Khamenei dans sa détermination à transformer l’accord nucléaire conclu en juillet en instrument visant à isoler les Etats-Unis sur le plan politique, militaire et économique au Moyen-Orient, plutôt que comme une étape importante sur la voie d’une percée diplomatique dans les relations avec l’Iran, comme l’escomptait l’administration Obama.

                                                                  Nos sources militaires ont découvert des preuves montrant que les forces chinoises se retranchent pour rester de manière prolongée en Syrie. Le porte-avions qui s’est installé à Tartous est arrivé sans son aéropage d’avions. Les avions de chasse et les hélicoptères devraient être présents sur ses ponts vers la mi-novembre – volant directement depuis la Chine par l’Iran ou transportés par des cargos géants russes de Chine à travers l’espace aérien iranien et irakien.

                                                                  C’est précisément ce qui explique l’urgence d’instaurer « une cellule de coordination militaire » russo-irano-syrienne à Bagdad, ces tous derniers jours. Ce mécanisme, ajouté au nombre d’officiers russes aperçus à Bagdad, indiquent que la présence militaire russe ne se limite pas à la Syrie, mais qu’elle commence à déborder en Irak également.

                                                                  Cette cellule de coordination –ou salle de commandement et de supervision des combats- s’est d’abord présentée comme une nécessité afin de commencer à travailler avec les milices chiites financées par l’Iran et qui combattent l’Etat Islamique dans ces deux pays. Mais, plus immédiatement, il y a un besoin urgent de contrôler le lourd trafic aérien de vols russes, iraniens et chinois transitant dans l’espace aérien irakien. Nos sources rapportent que les Chinois enverront en Syrie une escadrille d’avions de combat J-15 « Requins Volants », certains devant prendre position sur les ponts du porte-avions, le reste pour être stationné sur la base aérienne russe conçue près de Latakieh.

                                                                  Les Chinois déploieront aussi des hélicoptères anti-sous-marins Z-18F et Z-18J d’alerte précoce aéroportée. De plus, Pékin va affecter au moins un millier de fusiliers-marins afin qu’ils combattent aux côtés de leurs homologues de Russie et d’Iran contre les groupes terroristes, dont Daesh.

                                                                  Les sources du contre-terrorisme proches de Debkafile soulignent que, de la même façon que les fusiliers-marins russes ont reçu l’ordre d’isoler les milices rebelles disposant de recrues provenant de Tchétchénie et du Caucase, les unités chinoises traqueront pour les anéantir les combattants Ouïghours venus de la province du Xinjiang à majorité musulmane. Comme Poutine n’a vraiment pas envie de voir les combattants tchétchènes revenir en Russie, le Président chinois Xi veut éviter le retour des Ouïghours depuis les champs de bataille syriens.


                                                                  • Pas idiots ces chinois . Selon une source chinoise, le porte-avions Liaoning s’installerait pour une longue période en Méditerrané ou en Mer Noire. Tout l’espace de ce porte-avions aurait été utilisé pour transporter missiles, bombes de précision, pièces de réparation pour avions J-15,
                                                                    missiles sol-air, etc... 
                                                                    .
                                                                    . La flotte d’avions J-15 rejoindra le porte-avions progressivement après décollage ( après leurs premiers bombardement de l’EI en Irak ? )  d’Iran ou de Chine.
                                                                    .
                                                                    .

                                                                    Les terroristes n’auront d’autres choix que de tenter de retourner en Jordanie, en Turquie ou en Israël.  La fuite , même la nuit , sera difficile. Les russes ont en effet accumulé en Syrie des
                                                                    hélicoptères d’attaque avec des capacités d’opération de nuit. 


                                                                    • Laurent 47 27 septembre 2015 18:19

                                                                      Je suis absolument scandalisé par ce que je viens d’apprendre !

                                                                      Aujourd’hui, plusieurs Sukhoï Su-25 de l’aviation syrienne ont bombardé les quartiers populaires de la Courneuve et d’Aubervilliers, pour anéantir les repaires de djihadistes qui projetaient de se rendre en Syrie, et donc de porter atteinte à la sécurité de l’Etat syrien.
                                                                      Et tout ça sans le moindre mandat de l’ONU ! Vous vous rendez compte ?
                                                                      D’accord, je plaisante ! Mais si c’était vrai, ce serait totalement inadmissible !
                                                                      Alors pourquoi les syriens devraient-ils tolérer de voir un pays étranger s’arroger le droit de frapper leur territoire, alors que le président démocratiquement élu de ce pays ne l’a pas demandé ?
                                                                      Comme d’habitude, nous nous sommes faits rouler dans la farine par les Etats-Unis, ces menteurs professionnels, et par Laurent Fabius, notre ministre des Etranges Affaires...israéliennes !
                                                                      Vous savez, dès que ça sent le gaz ou le pétrole quelque part « on » a vite inventé un dictateur par les temps qui courent ( sauf en Arabie Saoudite, leur roi étant un gentil dictateur fréquentable qui semble avoir fini de financer Daesh depuis qu’il tremble sur son trône en voyant le danger se rapprocher ).
                                                                      Tous les témoignages, tant russes qu’américains, concordent pour dire que ce sont les « rebelles » qui ont utilisé des projectiles au gaz de combat dans la banlieue de Damas, et non l’armée syrienne, et aucune preuve contraire n’a pu être apportée, malgré tous les efforts des anti-Assad !
                                                                      Quel droit divin Laurent Fabius détient-il, pour décider du sort de Bachar El Assad à la place du peuple syrien ? Ses fantasmes, allant jusqu’à l’élimination physique, servent-ils la France, ou Israël ?
                                                                      Ce type-là est dangereux ( je me souviens de ses paroles, quand il prétendait qu’il n’y avait pas de nazis en Ukraine, alors que les drapeaux à croix gammée défilaient sous ses yeux à Kiev, et on a pu voir le résultat sur les villes de Donetsk et de Lougansk, dans l’Est de l’Ukraine ).
                                                                      Ses centres d’intérêt sont Tel-Aviv et Washington ! Il n’en a rien à battre de la France !
                                                                      Mais il fait comme les américains : pourquoi se gêner quand on a des crétins face à soi !
                                                                      Et ce n’est pas ce qui manque dans notre classe politique ! Ils sont comme les diplodocus : si vous leur marchez sur la queue, ça met un quart d’heure pour leur monter au cerveau !

                                                                      • Laurent 47 28 septembre 2015 13:53

                                                                        Au sujet des massacres perpétrés par le régime de Bachar El Assad, ce chef d’état démocratiquement élu par son peuple, je me suis amusé à faire quelques recherches, et j’ai fini par trouver quelque chose d’assez honnête, selon moi :

                                                                        Une information très détaillée, contrairement aux affirmations de Laurent Fabius, selon lequel Bachar El Assad est responsable de la mort de centaines de milliers de syriens innocents !
                                                                        A méditer.


                                                                        • Laurent 47 28 septembre 2015 14:03

                                                                          2ème rectification : allez sur wikipedia.org, et faites la recherche avec le titre que je vous ai donné : il semble que quelque chose ou quelqu’un empêche d’accéder directement à cette information.

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Auteur de l'article

Virgile Thomas


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