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Commentaire de philouie

sur Femen contre « Barbus » !


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philouie 28 septembre 2015 21:26

Je reviens donc, après quelques absences pour affaires plus urgentes....

Donc pour S Paul, l’homme est soumis à la loi, la femme est soumise à l’homme. Il ne le dit pas exactement comme ça, mais c’est comme ça qu’il faut le comprendre. Et nous verrons que le livre d’Esther confirme cela en tout point.
Donc que faut-il comprendre ici ?
Un premier élément d’analyse est de nous demander ce qu’est la Loi à laquelle l’homme est soumis.
La loi dont il est question est la loi sociale, la loi qui régit les rapports entre humain. Elle est représentée par le Roi, dont on dit qu’il est le souverain.
Or cette loi là ne s’applique pas à l’intérieur de la maison. Mais on qui est le royaume de la femme. Non, chacun fait ce qu’il veut chez lui et c’est très bien ainsi.
Parce que si la maison n’est pas soumise à la loi sociale, il est nécessaire qu’elle soit ordonnée et qu’elle soit également régie par des règles.
Le roi est le souverain de la nation, de la communauté, mais c’est l’homme, individuel, qui est souverain chez lui et qui ordonne la maison.
Vous me direz qu’il ne doit pas en être ainsi, que l’autorité doit être partagée et qu’elle doit s’exercer d’un commun accord entre l’homme et la femme.
Certes. Et nous verrons que c’est bien ce qui arrive à Esther au bout de ses aventures : le roi lui a fait cette promesse, et il l’a tient : « je te donnerai la moitié de »mon royaume« , ce qui signifie bien qu’ils exercent le pouvoir l’un et l’autre, chacun pour moitié. La souveraineté est partagée. Mais chez Esther,ce que l’on voit aussi, c’est que cette souveraineté partagée est donnée, au final, comme une sorte de récompense : elle n’est pas donnée à priori : elle est gagnée. Et elle est gagnée par Esther à travers son obéissance. D’ailleurs dans son commentaire du Yi King, Whilhelm ne dit-il pas »Ce n’est qu’en servant que l’on en vient à commander, « (17 - la suite).
Ici, il faut reconnaître que la souveraineté partagée ne peut exister que lorsqu’il y a pleine entente, lorsqu’il y a harmonie et paix au sein du couple, lorsque chacun tire le joug dans la même direction : elle n’a aucun sens au milieu de la dispute, des avis divergents, des suspicions et des récriminations.
Et c’est le rôle de la femme de construire la paix au milieu du couple : si elle dilapide l’argent du ménage, si elle est volage, si elle tient mal sa maison, elle va faire naître un climat de violence et de querelle, elle va attirer sur elle la colère, et en place paix, de souveraineté partagée, n’aura que chaos et désordre.
Ainsi le second trait de »37 - la Maisonnée« affirme :
 »Elle ne doit pas suivre ses humeurs. Elle doit veiller aux aliments à l’intérieur. La persévérance apporte la fortune. « 
Ce que whilelm commente ainsi :
 »La femme doit toujours régler sa conduite sur la volonté du maître de maison, père, époux ou fils devenu adulte. Sa place est au milieu de la maison. Elle y exerce, sans avoir à les chercher, de grands et importants devoirs. Elle doit veiller à l’alimentation des membres de la famille et aux offrandes destinées aux sacrifices. Elle devient ainsi le centre de la vie sociale et de la vie religieuse de la famille. La persévérance à cette place apporte la fortune à la famille tout entière."

On comprends ici que la grandeur de la femme est un mérite qu’elle obtient en étant au service de la maisonnée.


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