Il ne faut pas non plus généraliser.
Le cinéma asiatique réserve aussi pas mal de perles si on arrive à décoder certaines figures. Entre les fresques de Kurosawa qui n’ont rien à envier à Georges Lucas, le cinéma de sabre chinois, tout en poésie et en sauts acrobatiques improbables à la « Tigre et Dragon », les délires japonais et pour ceux qui aiment ( et qui supportent ! ) le cinéma de Bollywood, il y a de quoi faire !
Pareil pour le cinéma hors-Hollywood. Le secteur Indépendant Nord-américain est riche en oeuvres magnifiques ou les voitures n’explosent pas toutes les minutes et ou les relations humaines sont décrites et critiquées de façon bien plus subtiles et justes que dans toutes les sélections cannoises de ces trente dernières années.
On se glorifie du système français de production mais en fin de compte, l’exception culturelle est en train de figer le cinéma français dans une gangue pseudo-intellectuelle qui assèche les ressources disponibles pour financer les délires auto-centrés d’une poignée d’égocentriques qui ne sont même pas capable de raconter une histoire correctement !
Ou alors, on a droit à des comédies pas drôles.
Quand Dubosc fait de son « Christophe Colomb a découvert l’Amérique, et moi j’ai des couverts en plastique » le point d’orgue de son film, on n’a qu’une envie, c’est de voir la victoire des islamistes pour qu’ils nous débarrassent de cette engeance une bonne fois pour toute !