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Commentaire de Nycolas

sur Un réchauffement glaciaire


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Nycolas 29 septembre 2015 13:54

@njama

Il est bon de le savoir en effet.

Habituellement j’aime vos articles Olivier, mais ici je ne marche pas. Vous demandez à un autre commentateur s’il croit tout ce que disent les médias, moquant sa naïveté. Une chose aurait du vous frapper. Les médias relayent en masse ces mensonges sur la fonte des banquises, mais taisent, critiquent ou lancent des anathèmes, quand ce ne sont pas des fatwas, sur les mal nommés « climato-sceptiques », qui sont en fait juste des esprits critiques qu’on essaye de noyer dans un fleuve médiatique.

On entend aussi toujours cette ritournelle sur les « climato-sceptiques » qui seraient invariablement financés par l’industrie des carburants « fossiles », alors que ce sont dans l’immense majorité des cas des esprits indépendants exerçant - ô folie, ô scandale, il est vrai que l’esprit critique est un crime dans une société médiocratique qui défend ses « intérêts » - leur esprit critique sur une propagande de masse... Par ailleurs, cette même industrie finance... la recherche qui ne cherche qu’à confirmer l’existence d’un réchauffement d’origine anthropique. Cela devrait mettre la puce à l’oreille.

Oui, il y a un réchauffement. Oui il y a une montée des mers, estimée à 25 cm au cours des 100 dernières années, si ma mémoire est précise. Mais il est permis de douter que ces phénomènes soient dus à l’humain, ou même accrus par son activité. Si la pollution humaine est réelle et indubitable, il semble que ses effets soient autres, et non moins inquiétants. Mais ce qui est troublant c’est que la propagande porte sur ce seul aspect d’un réchauffement dont l’origine n’est aucunement démontré, mais ce dogme permettant une politisation du sujet. Peut-être faut-il commencer par chercher par là...

Il semble assez clair, lorsqu’on se documente sur le sujet, que la tendance actuelle au réchauffement, démontrée par la diminution d’une majorité de glaciers et une légère montée des eaux par dilatation thermique (et non par fonte comme on le croit trop facilement) s’explique par le rebond climatique conséquent à la fin de la dernière période glaciaire qui s’est terminé il y a une douzaine de milliers d’années et qui a engendré assez rapidement une montée des eaux d’environ 120 mètres (qui se poursuit encore, mais qui s’est faite par à-coups plus ou moins brusques, et s’est concentrée essentiellement sur le début de cette période), qui est responsable de l’engloutissement de nombreux sites d’habitation humaine à l’époque, et peut-être co-responsable des mythes du déluge et de l’Atlantide. Personnellement, je trouve ce fait beaucoup plus intéressant, humainement et scientifiquement, que l’actuel puéril mythe politisé du réchauffement anthropique qui, en vérité, ne fait qu’exploiter les peurs humaines, notamment celle du changement.

Il est d’ailleurs symptomatique que, dans la narration médiatique, l’expression « changement climatique » prenne progressivement le pas sur « réchauffement climatique ». Le premier terme est nettement plus inquiétant dans l’inconscient humain. L’humain s’est mis dans la tête que rien ne devait changer, alors qu’en se penchant sur l’histoire de la planète, on observe des rebonds dramatiques entre des périodes de froid (snowball earth, cherchez sur google) et des périodes de chaleur. Au crétacé, comme à d’autres périodes, il n’y avait pas de pôles glaciaires sur la planète. En fait, il n’y avait pas de glaciers, absolument aucune glace de surface, et la vie était florissante comme elle l’a rarement été...

On nous fait peur pour rien. Ou plutôt pour quelque chose, mais quoi ? Tournons nos yeux vers la politique, et la réponse se fera... Mais il faudra des décennies, sinon des siècles, pour que le mensonge devienne assez clair pour passer dans les éventuels livres d’histoire.


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