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Commentaire de Aristide

sur « Chute d'une Nation » : le FN rôde chez Mnouchkine


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Aristide Aristide 29 septembre 2015 17:42

@Ariane Walter


Attendez, un observateur ? Un observateur objectif tant qu’on y est, cela ne mange pas de pain. Observateur au dessus de la mêlée, une sorte d’esprit sans histoire, sans opinion, sans but, ...

Allons, si l’art dramatique ne porte pas de sens politique, cela vient de sortir. L’art, dramatique et les autres, sont évidement politiques. Ils portent un message, le message de celui qui en est le créateur. Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que tout acte public est politique, surtout s’il se réclame de l’art. Du théâtre à la peinture, de la musique à la littérature, ... 

Cette oeuvre est une création théâtrale, plus politique encore que les œuvres qui ne choisisse pas le sujet politique, cette idée d’un observateur me semble assez saugrenue. Molière à son époque, comme beaucoup d’autres, défendait une position. L’auteur le fait, il défend même une thèse assez ... classiquement rabattue dans les médias pour expliquer l’arrivée des fascismes. 

Maintenant sur l’unanimité de la critique, nul n’est dupe, la critique du pouvoir en place comme explication simpliste de l’arrivée du fascisme par analogie à l’Allemagne des années trente, est un sujet assez consensuel pour que l’on ne s’en méfie. Rien n’est plus faux que de désigner une fausse gauche comme seule responsable.C’’est la crise qui est plus surement la cause essentielle, associez lui quelques populistes de toute engeance qui laissent croire à une entière complicité ou faiblesse du pouvoir en place, enfin ... J’espère que l’analyse politique proposée par l’auteur est un peu plus sérieuse que la simple analogie avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler.

En tout état de cause, la thèse présentée est unanimement applaudie .... comme quoi quand les médias pensent comme vous, vous n’y voyez aucun problème.

PS : Sur sa remarque d’un monde politique « trop blanc », il est assez symptomatique que vous n’y voyiez aucune analogie avec les propos tenus par Morano. 

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