Monsieur, l’égalité républicaine inscrite dans notre devise nationale est une égalité de droits.
Elle n’est pas sélective, au contraire de l’équité qui est une ’auberge espagnole’. Cela signifie qu’au nom de l’équité on peut dire tout et n’importe quoi.
Par exemple que la miche de pain devrait être vendue 1000 euros à qui gagne 1000 fois le smic. Ou que les ’grands candidats’ à la présidentielle doivent avoir plus de temps d’antenne que les ’petits’ (Le CSA !).
Cette ’histoire’ d’équité ne date pas d’hier. Alain Minc avait déjà essayé de nous ’vendre’ ce concept dans les années 80.
L’équité est un concept secondaire en ce qu’elle n’a de sens que par rapport à l’égalité. C’est un principe qui n’a de sens que dans un contexte précis, délimité.
L’équité c’est quoi ? à chacun selon ses besoins ? ou à chacun selon ses mérites ? ou comme c’est le cas dans la mondialisation libérale, à chacun selon ses désirs pourvu qu’il puisse payer ? Et tant pis pour ceux qui n’ont pas d’argent ?
Ce que vous dites concernant les soins médicaux, ça existe, c’est la sécurité sociale, que vos ’amis’ les libéraux ont entrepris de démanteler.
Je ne sais si votre argumentation est de bonne foi. Je suis sûr qu’elle fait partie des discours destructeurs de l’égalité républicaine, donc de la république.
Vous êtes fatigant.