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Commentaire de Aristide

sur La révolte des gueux


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Aristide Aristide 2 octobre 2015 10:50

Comment donc ne pas se souvenir de vos jérémiades à propos des nouveaux habitants de votre commune. Un lotissement propret où les enfants consomment des bains alors que vos chevaux manquaient d’eau. Vous teniez un discours d’une autre nature, l’acceptation de l’autre ne va pas chez vous jusqu’à accepter le voisinage de vos concitoyens et de votre voisine. Ces personnes qui défiguraient votre beau village, étaient pour vous le signe de l’envahissement. 


Vraiment, il faut croire qu’il est plus facile de pérorer sur ses contemporains, désignant toutes leurs turpitudes que de s’appliquer un minimum d’auto-critique.

Voilà donc, cette révolutionnaire écolo-bio qui regrettait l’installation dans sa commune de nouveaux habitants de la classe moyenne qui cherchent un peu de vert, qui nous assène ce discours de culpabilité. Tapant ici sur les chrétiens, là sur la classe moyenne, enfin tout ce qui n’est pas comme elle, une espèce de recluse qui donne des leçons mais qui ne s’en applique aucune.

Allons, l’hospitalité commence bien avant l’acceptation de l’étranger, il faut savoir accepter son voisin, sans bornes :)*, son semblable avant de pouvoir accepter l’autre. 


*Bornes de PROPRIETE sujettes à procés avec sa voisine. 

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