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Commentaire de alinea

sur La révolte des gueux


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alinea alinea 2 octobre 2015 15:56

Petite mise au point...

Je crois qu’il serait bon de lire un article avant de le commenter ; bien sûr, cela ne concerne pas seulement celui-ci, bien que toutes mes réponses aient été faites pour redire ce que j’avais dit, explicitement, dans l’article.

Par ailleurs, je vais tenter une caricature de ce que je suis, de manière à m’éviter des commentaires pour le moins hasardeux et néanmoins pleins de fiel.

J’aime l’idée de ce site où chacun peut s’exprimer ; je trouve très positif les échanges d’informations, les références données mais en ce qui concerne les discussions, je souffre d’un manque d’honnêteté patent. En effet, mes articles ne sont jamais un cours – je suis dépourvue de pédagogie-, je n’ai rien à y vendre ( sauf du savon noir peut-être !), je suis dépourvue d’ego et ne recherche aucune reconnaissance ; je recherche l’échange. Très égoïstement, ma pensée s’affine au contact des autres pensées, des autres savoirs, des autres expériences.

Aussi, dans ce genre d’articles qui traitent de l’actualité, j’espère toujours en vain, une confrontation de ressentis, j’attends que des portes s’ouvrent, que ma vision gagne en acuité.

Comme les commentateurs sont à peu près toujours les mêmes, je commence à les connaître, et étant restée très enfant, je m’y attache. La plupart du temps, de devoir m’expliquer, m’oblige à synthétiser ma pensée, donc à l’intégrer à un système, ponctuel, éphémère qui se transforme au fil de ces échanges.

Néanmoins, restent des fondamentaux qui me constituent tellement fortement que je ne pense pas qu’ils puissent changer.

Ils sont, pour une bonne part, une grande propension à penser hors de moi, je veux dire à dépasser mes données de base qui sont européennes bien sûr. Mon exigence s’exprime d’abord vis à vis de moi-même, puis de mes proches, puis du lieu de ma culture. Ce lieu me fait honte tant il se dénie lui-même. Mais j’ai du mal à concevoir l’aveuglement de certains, c’est pourquoi parfois je tranche, parfois je louvoie, connaissant bien le pourquoi de cet aveuglement mais comprenant mal que l’on s’y incruste alors que tout autour de nous contredit ses données.

Je hais, et c’est peut-être la seule chose que je hais, l’idiosyncrasie de tous ceux qui, incapables de sortir d’eux-mêmes, exporte ou projette leurs vérités sur d’autres. Et les juge en fonction.

Je ne parlerai pas des atteintes personnelles qui me sont adressées, j’en ai l’habitude bien qu’elles me touchent toujours. On touche là au plus intime et se révèle sans intérêt pour ce qui m’occupe.

Alors oui, depuis ma chambre, je soutiens Poutine, pour ce que j’en sais de ce qu’il a fait pour la Russie, mais surtout pour son attitude au niveau international.

Je soutiens Bachar el Assad pour son combat pour la Syrie.

Je soutiens l’Iran, pour sa culture millénaire et pour son rôle dans ce Moyen-Orient.

Je conspue nos dirigeants, incompétents, arrogants, violents, imbus d’eux-mêmes pourtant.

Ainsi avertis, je souhaite que tous ceux qui n’ont rien à discuter sur mes articles, s’abstiennent de les lire.


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