« Ce que nous vendons à »nos clients« c’est du temps de cerveau disponible » Patrice Lelay 2004
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Les publiciste parlent de « minutes », hollywood profite à chaque coup d’au moins une heure et demi pour déverser de quoi formater son « monde de demain ».
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Le mythe veut que l’épisode IV (sorti le premier) était une petite prod faite de bouts de ficelles.
Je me rappelle pourtant qu’à l’époque de la sortie en salle (j’avais 12 ans) le film s’annonçait depuis 2 ans dans la presse pour jeunes et de divertissement. J’avais, un an avant la sortie, reçu la bd dont j’étais super-fan et je rêvais d’un jouet sabre-laser bien avant d’en avoir vu une image en mouvement.
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Ce film faisait l’objet d’un promotion rarement vue auparavant et j’ai peine à croire qu’il n’ait pas été boosté par tous les moyens hollywoodiens. Un « petit studio » indépendant qui arrive à se hisser au sommet, everything is possible ! N’est-ce pas toujours la même rengaine de l’oncle sam ?
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Bref, cet épisode « 1 » (mais en fait 4) et bien vite le reste de la trilogie, ont propulsés Star-wars au rang de « culte ». On était devant un divertissement tout-publique où les incessants bavardages de l’androïde « 6PO » rappellent qu’il s’agit d’être régressif à moins d’être un enfant. Un jeune « élu », le combat du bien contre le mal, une princesse, des robots, Harrisson Ford, un espèce de « Alf » violent et des marionnettes mieux que chez Muppets, que demander de plus ?
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Donc, puisque ça a marché, ça marchera, et revoilà la seconde trilogie qui est un préquel, donc on s’emmêlera dans les chiffres, tout ça... Et cette nouvelle trilogie aborde un point-de-vue politique qui se veut justifier sa suite. Cette intrigue politique, qui toujours joue d’une bien-pensance des plus populiste, est mêlée d’intervention encore plus rétrogrades : en plus du robot, il y a « Jar-jar » qui vise à séduire un publique encore plus jeune, un publique qui ne captera pas consciemment l’intrigue politique.
Cette seconde trilogie qu’on nommera « Premier volet » m’est apparu comme un triple sachet de bouse trempé dans la guimauve. Le publique du « Second volet » devenu adulte fût peut-être déstabilisé par la quantité de morve à devoir engloutir pour s’enquérir de ce préquel ! On pouvait sentir que la production/réalisation était passée en d’autre mains, avec d’autres messages à transmettre à un publique pré-conquis.
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Je n’attend donc rien de « valable » de la part de ce « troisième volet », au contraire, une suite encore plus rétrograde et auto-satisfaite que je verrai sans-doute à la seule fin de la critiquer.
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Je trouve dommage que certains se fassent une réelle passion de cet objet commercial, qu’ils développent un « savoir » au sein de ce mythe, comme par exemple, la connaissance détaillée de tel « ordre », de ses fonctions et hiérarchies, l’histoire d’un monde imaginaire connue sur le bout des doigts, le tout agrémenté de la complète collection de figurines et avec la B.O qui tourne en boucle (?)