Certains défendent les particularismes des afro-américains, des hispaniques, des bretons, et sablent le champagne en l’honneur des terroirs régionaux. Ils acceptent que les occitans écrivent leurs panneaux routiers en langue d’origine, défendent le multiculturalisme pour les autres, se délectent en écoutant de la musique des îles Fidji. Libre à eux.
Mais combien n’est-il pas légitime que les habitants de nos pays expriment aussi leur appartenance, leur Histoire, leurs origines anciennes, leurs traditions, leurs rites, et même leur langue avant qu’elle ne soit massacrée par des nouveaux venus incultes et non assimilés. La défense de la culture et de l’identité est un vrai thème. Il n’a rien de réactionnaire, il est moderne, il redevient d’avant-garde parce qu’il n’a pas été épuisé par l’Histoire.
Traiter de raciste l’européen à peau claire qui invoque son appartenance, ou d’hitlérienne la blonde qui brigue la présidence de France, et en même temps louer le turcophile qui se sent enfin exister quand un politicien islamiste lui rappelle son origine, c’est le biais de l’antiracisme moderne. C’est une fausse route, c’est de la manipulation. Sous prétexte de générosité et de justice on nous humilie.
Mais qu’y faire ? Si les cons veulent insulter les européens d’origine, qui les en empêchera ?