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Commentaire de Pierre Régnier

sur Boualem Sansal, plus qu'un auteur : un leurre phénoménal...


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Pierre Régnier Pierre Régnier 11 octobre 2015 11:20

 

Pomme de Reinette

 

Je ne suis plus chrétien depuis que j’ai découvert que le christianisme, dans toutes ses composantes et plus spécialement dans le catholicisme trahissant Jésus de Nazareth, demande de croire que Dieu, à l’époque de l’Ancien Testament, a appelé à tuer, à massacrer, à exterminer des populations entières, et que c’était pour de bonnes raisons qu’il faut seulement savoir « bien interpréter ».

 

A la fin de la première partie de mon article « Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse » j’ai écrit ceci :


 »La trahison presque deux fois millénaire, par les chrétiens, du prophète juif Jésus dont ils se prétendent - et probablement se croient réellement - les disciples, me paraît facilement explicable. En se constituant, leur église décida que Jésus n’était pas seulement un religieux exemplaire, un modèle à suivre, un réformateur dont la réforme devait être poursuivie et perfectionnée. Elle décida qu’il était Dieu lui-même, une composante du Dieu trinitaire qu’elle inventait pour l ’occasion.


Étant Dieu, Jésus était donc parfait. Il ne pouvait pas avoir eu des limites, s’être trompé, être resté ambigu, fut-ce sur des points secondaires parfaitement explicables dans le contexte. Il ne pouvait pas avoir accepté plus ou moins consciemment, confirmé et retransmis, certaines croyances délétères des prophètes antérieurs. Il ne pouvait pas avoir laissé son enseignement inachevé, sa réforme perfectible.

 

Et l’église, imprégnée de cette conception, se mit à refuser tout appel à la raison pour continuer son œuvre. Elle s’opposa délibérément à la libre philosophie en prétendant en avoir reçu une autre de Dieu, de beaucoup supérieure et – plus grave que tout – elle prétendit échapper à la responsabilité et à la justice humaines. Elle mit un frein brutal au « jésuïsme », elle lui tourna le dos en mettant en place – à sa place – le christianisme.

 

Et elle se mit à fabriquer des croyants schizophrènes, dont beaucoup se mirent à maltraiter, tuer, massacrer massivement au nom du Dieu d’amour."

 

http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

 


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