Réflexion sur le recyclage sans parti pris
Dans l’éducation des enfants, on leur apprend à ne pas jeter n’importe où et à privilégier les poubelles. On peut réfléchir là dessus comme geste devenu stéréotypé ou comme moyen de limiter la pollution visuelle, olfactive, pestilentielle. Je vous laisse conclure.
La nature ne fait que recycler. Elle recycle à tout-va son eau, sa terre, ses végétaux, ses animaux.
On pourrait faire comme elle le fait dans certains cas en stockant sans utiliser dans l’immédiat (on pense aux couches de crustacés qui génèrent avec l’aide de l’énergie de la mer, de l’eau de ruissèlement le sable qui génère les filons de grès), la craie etc avec lesquels on construit les maisons. On ne recyclera pas de si tôt les sculptures de certains parvis de cathédrales, du moins il faudra du temps avant d’en refaire de la pierre. Donc une notion de durée, de stockage, de réutilisation. Et je ne parle ni du cycle de l’eau, ni de celui du CO2 et de l’O2. Avec le/les milliards d’espèces végétales, on peut dire que la nature s’en donne à coeur-joie dans le recyclage, le design, le perfectible, la perfection.
A propos de perfection végétale, on peut considérer cette apogée comme le début de la fin comme l’explique Jean-Marie Pelt : la spécialisation à outrance met la plante en danger pour sa survie. On pourrait penser le contraire, bien non !
Il semble très important de traiter nos déchets. Ce que vous fustigez est le fait de s’en resservir tout de suite, d’en créer « pour le plaisir », et de nouveaux, qui va utiliser de l’énergie pour une remise en forme.
Vous fustigez la bourgeoisie (mais tout le monde est bourgeois actuellement) même si elle est parfois SDF, si elle l’a été ou le sera, ou le sera de nouveau. C’est parce que tout le monde est bourgeois que cette économie du développement dure. Vous auriez pu trouver mieux.