@alinea & Gollum (sur la puissance et le frisson)
Bravo, très belle intuition Alinéa, c’est exactement ça.
J’ai évité jusqu’à présent de vous renvoyer directement à mes articles de « psychologie synthétique » mais il me semble que je devrais le faire car vous y trouverez mieux expliqué cette idée essentielle que toutes nos satisfactions ici bas viennent de l’appariemment plus ou moins complet entre nos attentes et nos perceptions. Quand le matching se fait et plus il est parfait, plus nous sommes dans la jouissance du contrôle.
Donc quelque chose qui répond idéalement à notre attente nous donne un sentiment de contrôle, de puissance (c’est le cas du confort) mais c’est aussi le cas de la personne que je rencontre qui m’apparaît parfaite ne serait-ce qu’en raison de l’idéalisation que je m’en fais faute de la connaître encore dans le quotidien le plus prosaïque.
Et ce sentiment de contrôle, cette puissance qui s’affirme dans le fait que ce que nous portons en nous (l’anticipation) vient à se vérifier, cela nous énergétise, exactement comme dans la situation de stress, lorsque nous nous préparons au combat et que nous avons les poils qui se dressent, souvenir de notre passé primate, quand les poils dressés contribuaient à donner une allure plus impressionnante pour l’adversaire.
Pour cette raison, nous pouvons avoir les poils qui se dressent (le frisson) quand nous buvons un bon verre, quand nous faisons l’amour ou quand nous nous préparons à faire face à un danger vital.