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Commentaire de Elliot

sur Onfray, Joffrin, Attali, Finkielkraut... ou le chaos de la vie intellectuelle française


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Elliot Elliot 13 octobre 2015 15:35

Nous vivons la fin d’un monde, un système est ébranlé par ses propres contradictions : la recherche du profit maximal s’harmonise parfaitement avec la déflation salariale qui, pour sa part, ne se marie  pas du tout avec les possibilités de satisfaction de l’appétit consumériste, moteur du profit : le serpent se bouffe la queue.

Les puissants états d’hier cèdent la place ou la partagent avec d’autres émergences, la France n’en finissant pas de reculer dans le concert des nations.

On conçoit que cette situation en énerve d’aucuns qui en rendent responsables des lampistes. 

A la France juive de Drumont, accusée de soumettre l’état à ses intérêts financiers, a succédé la France musulmane avec un déplacement des stigmatisations sur le plan religieux : il est vrai qu’il est assez compliqué d’accuser des pouilleux de détenir les capitaux et d’en faire mésusage.

Les périodes de mutation sont propices à l’émergence de prêcheurs d’apocalypse ; à l’aube de la Renaissance, Jeanne d’Arc fut une prophétesse parmi tant d’autres, elle seule est passée à la postérité grâce surtout à la IIIe république qui en a fait une icone nationale, ce que la monarchie héréditaire ne se soucia jamais de faire.

Finkielkraut et Onfray sont les hérauts de la décadence, leur impuissance leur tient lieu de viatique et ils arrangent le principe de réalité à leur convenance, ils s’adressent de préférence à ceux qui regardent vers le passé plutôt qu’à ceux qui se projetteraient dans l’avenir et essaieraient d’en façonner les contours.

            


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