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Commentaire de Hervé Hum

sur Les raisons de l'effondrement financier


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Hervé Hum Hervé Hum 13 octobre 2015 18:40

@Zolko

Nous n’avons pas la même lucidité !

Vous écrivez que Spartagus à raison, mais j’aimerai bien que vous étayez votre affirmation ? Et donc que vous argumentiez pour infirmer mes arguments !

Vous avez lu mes articles et de tout ce que j’écris, vous avez juste retenu ce que vous saviez déjà.

J’aurais plutôt apprécié que vous critiquiez ce qui pour vous n’est pas de la lucidité...Peut être tout le reste ?

J’aurais aussi apprécié que vous critiquiez quand je partage le point de vue selon lequel, la propriété est la cause originelle et première de tout le système et qu’elle est incompatible avec la démocratie telle que définit.

Mon commentaire ci-dessous affirme pourtant que tout ce que vous écrivez c’est du vent et qui participe à la tromperie. Justifié par le fait que, tant que vous n’attaquez pas la cause première qui commande le système, vous ne pouvez pas le changer.

Pour illustrer mon propos, je paraphrase un dicton en écrivant que :

« chasse le naturel par la conséquence et il revient au galop par sa cause ».

Il n’y a rien de pire et de plus efficace que le déni, c’est à dire, la dissociation d’une relation de causalité. C’est que la majorité des gens ont appris à croire qu’une relation de causalité au niveau social n’est qu’un principe théorique, philosophique, donc virtuel, alors que c’est une relation physique. Si la cause est la propriété particulière des moyens de productions et de son financement, alors c’est que la politique sociale lui est « conséquentielle », elle ne peut lui être supérieure en droit de priorité. Et c’est ainsi que la société fonctionne !

L’important que vous n’avez pas retenu de mes articles, c’est que si le social ne peut dominer la propriété (des moyens de productions et de son financement, pas de la personne !) qu’en l’abolissant et la remplacer par la responsabilité des uns vis à vis des autres (pas vis à vis de soi même), c’est que, privé de sa capacité à tirer la plus-value de l’exploitation d’autrui, la propriété est vide d’intérêt, donc de sens. Autrement dit, si la propriété ne permet que d’exploiter sa propre force de travail, alors, elle fait de vous l’égal d’un salarié. toutefois, il y a de bon et de mauvais ouvriers, comme il y a de gros travailleurs et des fainéants, des leaders et des suiveurs, des créateurs et des producteurs, etc. Mais chacun doit être rétribué selon son mérite et non selon sa capacité à tirer profit de l’exploitation du mérite d’autrui. Or, ce système n’est possible qu’en véritable démocratie et donc, en substituant la propriété par la responsabilité.

Je crains que mon langage soit trop décalé, non pas par rapport à la réalité (la fameuse lucidité ) mais par rapport à la réalité du déni de ceux là même qui prétendent éclairer les autres de leur déni de réalité ! J’ai mon propre déni de réalité, rare sont ceux qui n’en ont pas, mais ce n’est pas celui-ci.

C’est très vicieux !

Avez vous lu l’article « droits, devoirs et responsabilité » ?


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