« C’est le moment d’acheter ! »...Je ne me souviens pas d’une année d’un trimestre où depuis 20 ans, je n’ai pas entendu ce slogan ridicule, relayé par les groupes de presse copains....Les agences restent nombreuses aussi à travailler au corps la vérité ! On doit acheter parce que c’est pas cher, et que ça va augmenter, ou si c’est cher, on vous dit que ça le sera encore plus demain ; même forceps pour les taux d’intérêts..On espère un effet « méthode Coué », poussant sur le tacot pour qu’il démarre. L’immobilier c’est comme le diesel, une cause nationale. Si vous avez une baraque ou une diesel, peu de gens osent revendiquer leur liberté de penser, affirmer qu’il y a un logiciel pourri et un pot d’échappement qui fait beaucoup de fumées....
La France est le pays d’Europe, sinon du monde, où les prix de l’immobilier sont les plus déconnectés du salaire moyen, contrairement à l’Allemagne, par exemple..
Notons au niveau de la curiosité économique qui fait, qu’en Europe, c’est en Grèce qu’on trouve le plus grand pourcentage de propriétaires, et qu’en Allemagne, qu’on trouve le plus grand pourcentage de locataires...
Comme quoi, il faut se garder de faire un parallèle entre bonne fortune et propriété...Mais peut être ceci explique cela, car autour des pierres, il y a le mortier, qui rigidifie quelque peu les gens dans leurs habitudes et leur atavisme. Non, être propriétaire n’est pas forcément le but d’une vie, et a bien aussi des inconvénients. Plus que la propriété, la jouissance d’un bien pour tous doit être le but recherché, et la possibilité de s’épanouir dans un lieu sain, avec si possible un travail
Rien n’explique cette bulle spéculative, de nier son déclin, sinon la volonté de protéger une France des petits propriétaires qui ne pourraient supporter de voir leur bien diviser par deux, au nom du principe de réalité.
Un pays qui a le foncier dans le sang, en raison sans doute d’attaches paysannes restées fortes. « La pierre ». On en parle comme d’une sainteté..
.Un pays aussi où le nombre de résidences secondaires est des plus importants.
Une des réponses à la crise et de la chute de l’investissement industriel a été de loger son fric dans des dispositifs immobiliers à but locatif, en espérant détrousser le plus possible les locataires.
Le prix moyen des locations s’est ainsi envolé, avant de commencer à descendre. On a allumé les turbo freins de la désinformation pour nier la bulle spéculative qui risque de se retourner très vitre contre certains ayant investi dans des zones à faible densité d’emploi.