Immobilier, mensonges permanents ?
Pas un jour ne passe sans qu’on nous serve une prévision sur l’évolution des prix de l’immobilier. Fédérations, réseaux, sites d’annonces immobilières, banques, courtiers en crédit, constructeurs, promoteurs… Chacun y va de son communiqué pour soutenir que l’immobilier repart à la hausse, direction les étoiles ! C’est simple, les indices sectoriels fleurissent plus vite que les végétaux au printemps ! L’immobilier va-t-il baisser, augmenter ou rester stable ? Quelques pistes pour mieux décrypter ce jeu de poker menteur.
Au préalable, interrogeons-nous sur la fonction réelle de l’immobilier. Le logement n’est-il pas un besoin fondamental pour la survie de l’homme ? N’est-ce pas d’ailleurs le sens de l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ?
Se sentir en sécurité, avoir un toit pour soi, pour sa famille, est un besoin primaire tel que le décrit Maslow. Le fait d’assimiler un logement à un véhicule d’investissement ne le détourne-t-il pas de sa fonction primaire ?
Il n’y a jamais eu de loi du marché immobilier
Les professionnels du secteurs, les « experts », évoquent toujours les lois du marché lorsqu’ils s’expriment sur l’immobilier. Argument favori : le marché immobilier répond à la loi de l’offre et de la demande, justifiant tous les excès. Cette loi voudrait que tout ce qui se passe sur ce prétendu marché est normal et découle du fonctionnement autonome entre acheteurs et vendeurs. En théorie, pourquoi pas. Sauf qu’en ce qui concerne l’immobilier, il n’y a jamais eu aucune autonomie, tant l’interventionnisme de l’Etat est omniprésent.
Il n’y a jamais eu de fonctionnement libre du marché étant donné que l’immobilier est détourné de sa fonction primaire de logement. Tant que l’immobilier sera réduit à un véhicule d’investissement parmi tant d’autres, le marché libre ne fonctionnera pas. Il existe trop de deniers publics alimentant le secteur pour soutenir la spéculation et la bulle immobilière.
Depuis la fin des années 90 et la flambée des prix de l’immobilier, tout a été fait pour alimenter cette montée. Défiscalisations à gogo, baisse des taux d’emprunts, allongement des durées de remboursement des crédits ont contribué à escamoter le problème de la hausse vertigineuse des prix.
Jean-François Filliatre s’exprimait sur BFM TV lors du salon Patrimonia, résumant très simplement « l’arnaque » mise en place :
« En immobilier on a inventé un truc absolument génial en terme de com qui était qu’on avait des prix qui flambait et on expliquait que le pouvoir d’achat immobilier augmentait ».
Tout est dit.
Il n’existe aucun indicateur fiable sur les prix de l’immobilier
Dès 2009, Benoist APPARU, alors Secrétaire d’Etat au Logement avait lancé un chantier pour réformer la statistique immobilière devant la prolifération des indices et leur manque de fiabilité. Aux dernières nouvelles, cette réforme n’est toujours pas entrée en vigueur.
Il est bon de rappeler que même l’indice des notaires n’offre pas un caractère irréfutable de l’exactitude des prix. Ce n’est pas moi qui le dis, mais une notice explicative disponible sur leur site web. Pour résumer, le système est basé sur le volontariat et ne représente que 85 % des transactions. En sachant que les modes de calculs changent au cours des années, il est donc ardu, sinon impossible, de suivre une évolution si on modifie constamment le baromètre en cours de route.
Quid des autres indices ? Il est toujours impératif de connaître la méthodologie employée par un indice. Comment est-il alimenté ? Sur quoi se base-t-il ? Et surtout, qui en est l’émetteur ? Existe-il un conflit d’intérêt entre l’activité de l’émetteur et ce qu’il prétend quant à l’évolution des prix de l’immobilier ?
Multiplier les sources pour déterminer le prix d’un bien est impératif car ces indices ne sont pas à prendre pour argent comptant.
Récemment, une annonce pour un château en région Centre Val-de-Loire affichait un différentiel tarifaire de 138 000 € d’une agence à une autre, représentant un grand écart de 23 % ! 735 000 € dans l’une, 597 000 € dans l’autre. Du grand n’importe quoi.
Intéressant quand on sait qu’une des méthodes utilisée pour la détermination d’un prix de vente est basée sur la comparaison avec les biens similaires.
Jean-François Filliatre, toujours lors du salon Patrimonia, résumait encore très bien les indices concernant les prix de l’immobilier :
« Les statistiques du marché immobilier, c’est quand même un véritable bazar ».
Il soulevait également une information capitale en faisant un parallèle avec la bourse :
« On analyse un rebond technique comme étant une tendance ».
Déduire des tendances de fond en se basant sur des micro-phénomènes, le plus souvent discordants, voilà qui décrédibilise la statistique et jette la suspicion sur la véracité des données. C’est contre-productif.
La seule manière, intellectuellement honnête, de déterminer le prix d’un bien est de se baser sur ses qualités intrinsèques plutôt que sur des ratios financiers ou des indices flous et/ou arrangés.
Le même bon sens qui préside lorsque vous achetez une voiture, doit s’appliquer à l’immobilier. Ne vous posez-vous pas la question de savoir si la voiture que vous convoitez est une épave en puissance ou si elle va traverser les années sans pannes majeures ?
En immobilier, ce pragmatisme est rarement de mise. C’est une erreur qui se paie cher pour l’acheteur.
Pourquoi l’immobilier devrait forcément repartir à la hausse ?
En ce moment, les articles prophétisant le redémarrage de l’immobilier (neuf, ancien, maisons, etc.) nous content tous la même jolie histoire : la baisse est derrière nous… ça repart… achetez sans tarder… et toute la salade habituelle.
Seulement voilà, la question est de savoir si l’économie française ne gagnerait pas à observer des prix immobiliers modérés, pour ne pas dire décents, afin de permettre des investissements dans d’autres secteurs. Non seulement l’industrie ou la technologie, par exemple, mais aussi les commerces de proximité ou encore l’artisanat.
Même si je m’interroge sur la qualité des indices, celui-ci vaut tout de même le détour :
Il nous montre qu’en partant d’une base 100 en 1975, la courbe des prix en Allemagne est quasiment lisse. Les prix ont été multiplié par un peu plus de 2 jusqu’en 2015.
En France, sur la même période, les prix ont été multipliés par plus de 10 !
N’est-ce pas là le début d’une explication entre la différence de compétitivité France / Allemagne ? Cet argent consacré à alimenter des prix immobiliers délirants manque cruellement à l’économie productive, la consommation se retrouvant de facto en berne chronique, si je puis dire.
Pourquoi les prix doivent baisser
La baisse engagée depuis quelques années, dans toutes les régions, même à Paris que l’on nous présentait comme l’exception, la citadelle imprenable, est encore insuffisante pour compenser la hausse vertigineuse des années 2000.
Les prix peuvent encore baisser. Les prix doivent encore baisser.
C’est d’ailleurs l’avis de Henri Buzy-Cazaux qui s’exprimait sur BFM TV lors du salon Patrimonia :
« Je vois même un potentiel de baisse, très clairement sur les marchés tendus, dont le marché parisien ».
« Sur les marchés qui n’ont pas suffisamment marqué ce mouvement là (…), il y a un potentiel de baisse ».
Pourquoi les prix doivent baisser ? Ne serait-ce que pour permettre aux gens de se loger avec dignité, déjà. Rendez-vous compte : il y a quasiment 1 million de personnes mal-logées rien qu’en Ile-de-France, représentant à elles seules un quart des mal-logés en France !
J’avais d’ailleurs lancé une piste de réflexion sur les franciliens rémunérés au smic qui subissent tous les inconvénients de la région sans profiter de ses avantages. Travailler pour mal se loger et mal se nourrir. Travailler pour survivre. Les esclaves des temps modernes, en somme.
C’est toujours d’actualité, surtout quand on connaît la progression himalayenne des prix parisiens : en vingt ans, les prix ont quadruplé.
On peut donc légitimement se demander si l’immobilier n’est pas un boulet pour l’économie française. Cette frénésie spéculative ne s’est-elle pas réalisée au détriment de tous les autres secteurs ?
Les bénéfices d’une baisse conséquente des prix de l’immobilier
Un logement décent pour chaque individu serait le bénéfice numéro un et c’est déjà beaucoup.
Pour l’économie, je crois qu’il faut arrêter d’agiter le spectre d’une catastrophe. Peut-être y aurait-il une période charnière à passer, mais sur le long terme, les bénéfices seraient bel et bien au rendez-vous.
Même si j’émets toujours une réserve quant à la fiabilité des indices et autres études, celle de Century 21 nous éclaire un peu : la baisse des prix, conjugués à la faiblesse des taux du premier semestre 2015 s’est traduit par une hausse de 18.1 % des transactions du réseau, sur un an, au troisième trimestre 2015.
Légitimement, on peut se demander si des prix réalistes n’ont pas une incidence directe sur le retour des acheteurs et une hausse du nombre de transactions.
L’embellie des transactions créerait de l’activité dans les agences, dans les banques, chez les courtiers, pour les entreprises de diagnostic, autant de bénéfices concrets pour la bonne santé de l’économie française et de tous ses acteurs. Pour faire face à cette demande supplémentaire, la logique voudrait que des embauches soient nécessaires. Des rentrées fiscales en plus pour l’Etat, assorties de dépenses en baisse du fait de chômeurs en moins.
En ce qui concerne l’activité de construction de logements neufs, la hausse des coûts de construction n’est pas aussi évidente que les raccourcis pris par certains pour tenter d’expliquer la hausse des prix de vente au client final le laissent entendre.
Une étude de la FFB de 2013 révèle quelques points intéressants :
En page 7 du document, on constate, sur le graphique 1, que la part du coût de la construction dans le prix de vente des logements s’inscrit dans un mouvement baissier depuis 1977, même s’il y a eu quelques soubresauts. En 1977, cela représentait 59.8 % du prix, en 2011 cela représentait 48.2 %.
Toujours en page 7, on relève que le coût du foncier pour du logement collectif neuf représente 15% dans les grandes villes de province et 30 % en première couronne d’Ile-de-France. La marge des promoteurs reste la même. L’augmentation des prix de vente est la répercussion de la hausse des coûts pour les promoteurs, en particulier le foncier dans les zones tendues. La raréfaction du foncier dans les zones tendues augmente également les coûts de viabilisation des terrains nécessitant des travaux complexes. Bien sûr, il y a aussi une incidence due aux normes plus rigoureuses, mais ce n’est pas la raison principale.
Un autre article concernant la construction neuve de maisons individuelles nous montre que sur une communauté de communes du sud libournais, le prix du terrain représente quasiment la moitié (47 %) du coût de construction de la maison.
Combien de communes sont dans ce cas ?
Si l’immobilier était négocié à des prix plus justes sur tout le territoire, beaucoup de personnes pourraient prendre le risque de réinvestir des déserts économiques car la charge de loyer ou de remboursement de crédit serait moindre. La part de risque ne serait plus du tout la même. Même avec des salaires moins élevés qu’en région parisienne, le reste à vivre serait nettement plus important. Se mettrait en place un cercle vertueux car de nouvelles implantations dans ces zones créeraient une demande de commerces. Nombre de personnes pourraient créer leur entreprise en investissant leur reste à vivre.
Dans le même temps, si un vrai plan de rénovation des habitats était engagé au niveau national et qu’on le combinait à un grand plan de réduction de la consommation d’énergie des habitats, le potentiel de croissance serait énorme. Cela permettrait en plus de réfléchir sereinement au futur de la politique énergétique française. En consommant moins, on a moins besoin de grosses unités de production.
A condition de régler préalablement le problème du travail au noir et/ou de la concurrence déloyale avec les travailleurs détachés, le gisement de croissance en terme d’emplois serait énorme dans les entreprises locales. Les chantiers seraient situés en France, donc non délocalisables. Plus d’embauches pour faire face à la demande, plus de cotisations sociales, moins d’aides de l’Etat pour la pierre, etc. Tout le monde y gagnerait.
Imaginez à présent que grâce à la part rendue disponible du fait d’une baisse généralisée et conséquente de l’immobilier, des millions de ménage pourraient réinjecter des milliards dans tous les secteurs d’activité et on glisserait vers une économie productive et non plus spéculative. Un modèle bien plus sain et louable à bien des égards.
La France serait tirée vers le haut, toute la population en profiterait.
Il est grand temps d’arrêter les mensonges sur l’immobilier et de se poser les bonnes questions sur son rôle dans la vie sociale et économique du pays. Il est encore plus urgent d’y apporter des réponses rapides et efficaces.
Laurent CRIADO
Site Internet : www.guidepratiqueachatimmobilier.com
87 réactions à cet article
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Bonjour,
Cette bulle immobilière est complètement tabou:toute une industrie immo en vit grassement :
*-les banques
*- les promoteurs, en lien avec les mairies
*- les qq familles qui possèdent et libèrent le foncier au compte goutte
*- les notaires (payés au %)
*- les agents immos (payés au %)
*- l’etat, les régions, le fisc avec toutes les taxes au %Bref, tout le monde en croque sauf le citoyen ; et ceux qui sont propriétaires sont illusionnés par le chiffre virtuel élevé qui représente la valeur de leur bien, virtuel, car il ne sera jamais converti en cash !
"Imaginez à présent que grâce à la part rendue disponible du fait d’une baisse généralisée et conséquente de l’immobilier, des millions de ménage pourraient réinjecter des milliards dans tous les secteurs d’activité et on glisserait vers une économie productive et non plus spéculative"
Après il ne faut pas se leurrer, oui la France peut détruire la bulle immo, supprimer 1 millions de postes de fonctionnaires inutiles, bref alléger les épaules des travailleurs/cotisants, mais comme derrière les esprits sclérosés seront incapables d’allouer cet a argent efficacement sur des projets d’avenir et marchés porteurs (et porteurs d’emploi) , ce n’aura pas d’autre effet qu’une récession , un -3% sur le PIB.-
@Jeff Parrot
Merci de votre lecture et de votre intervention.Bien sûr il y a beaucoup de corporatisme, mais c’est possible d’aller au-delà.
Il est clair que la richesse, la valeur des biens est virtuelle, c’est une illusion.
En commençant par une baisse généralisée des prix immobiliers, ce sera déjà un grand souffle d’air pour l’économie.
Cordialement,
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Vous avez tout à fait raison. En matière de statistiques immobilières, c’est du grand n’importe quoi, entre manipulation, incompétence et intérêts divers. Tout est fait pour pousser à la hausse, car tant l’état comme les professions immobilières y ont intérêt, d’où l’occultation des statistiques.
Pourtant ces statistiques sont connues puisque chaque transaction donne lieu à paiement d’un impôt. il suffirait de créer un site web donnant pour chaque lot cadastral les dernières ventes effectuées et leur prix. Cela existe déjà d’ailleurs par le biais du service des hypothèques, mais c’est payant.Le public aurait ainsi les prix réels (avec pas mal de surprises) et cela pousserait les prix à la baisse.Mais c’est exactement ce dont l’état et les promoteurs si amis des politiciens ne veulent pas. On préfère alimenter le neuf par le bais de déductions fiscales qui reviennent à ce que les locataires fassent cadeau aux bailleurs du logement qu’ils louent (par leur loyer et par les impôts qu’ils payent !)-
@Olivier
Merci de votre lecture et de votre intervention.Tout est effectivement connu lors de chaque enregistrement auprès du service de publicité foncière.
A l’époque où l’on nous parle à chaque fois des intermédiaires qui alourdissent les prix du consommateur, quel est le rôle exact d’un bailleur ?
Pourquoi ne pas concentrer les aides pour faire en sorte que le locataire devienne propriétaire, sans passer par le bailleur (intermédiaire ?) ?
Je suis souvent accusé d’être en croisade contre les propriétaires. Il n’en est rien, certains jouent parfaitement le jeu et apportent une vraie valeur ajoutée, en étant réaliste sur la contrepartie, le prix du loyer.
En revanche, certains qui sont à la limite d’être marchand de sommeil, il est clair que je n’ai aucune considération positive à leur égard.
Sur le neuf, il faut voir que cela participe quand même à faire tourner l’économie. Ce n’est pas parfait mais beaucoup d’acteurs en profitent. Le promoteur n’est pas forcément celui qui touche le plus dans l’histoire. Il répercute ses prix d’achat qui augmentent sans cesse et au final c’est toutes ces additions qui gonflent le prix de vente.
Contrairement à l’achat d’un bien à un instant T sur une base 100, qui est revendu plus tard sans avoir fait de travaux, sans valeur ajoutée supplémentaire et sur une base de 300 des années plus tard. Comment ne pas appeler cela autrement que de la spéculation ? Si l’immobilier est un investissement, il faut être logique avec le terme d’investissement, et accepter que la garantie d’une plus-value n’est pas acquise parce que on conserve le bien plusieurs années.
Qu’il y ait plus-value si la valeur ajoutée est justifiée par le biais de travaux par exemple, qui participent à l’économie productive, c’est complètement normal.
S’il faut subventionner le bien à l’achat, les impôts servent à faire la banque, et s’il faut faire le service après-vente, les futurs acheteurs font office d’assurance.
Si c’est un investissement, on peut gagner ou perdre.
Si c’est un bien primaire, on fait alors en sorte que chaque personne ne soit pas pénalisé par cela.
Cordialement,
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Article plein de bons sens... Je plusse. Mais comme le précise Jeff Parrot, l’immobilier est un gros gâteau bien gras pour beaucoup de profiteurs. Il suffit d’arpenter les librairies ou de se promener sur le web pour réaliser que cette marotte attire toute personne en quête d’argent facile. La France est passée d’une économie productive, utile à la société, à une économie spéculative.
A en juger par les titres racoleurs de livres et autres formations promettant de devenir le Donald Trump français, il faut croire que la rente immobilière est la clé de résolution du chômage : tous rentiers ! Je me marre...
Un entrepreneur est montré du doigt et accablé de charges là où un propriétaire qui met son prochain esclavage est adulé. Le monde marche sur la tête... Bravo d’avoir le courage de monter au créneau en dénonçant ce système autant grotesque que déraisonnable. Vous n’allez pas vous faire que des amis
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@Roger le Suisse
Merci de votre lecture et de votre intervention.Effectivement, ce phénomène de rente n’est pas viable. Comment être rentier si plus personne n’a d’argent pour payer le loyer de vos biens ?
Miser la reprise économique sur l’entreprenariat est sans doute une voie pour retrouver une économie saine et qui profite à tous. Le fait qu’elle profite à tous est primordial. A quoi bon avoir des chiffres de croissance ou autre qui augmentent, si concrètement les citoyens n’en profitent pas ?
Merci de vos encouragements et pour les amis... tant pis, j’en ai déjà !
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Vous voyez ? Le frustré de service qui gratifie votre article d’une maigre étoile. Il y a plein de « révolutionnaires » qui traînent sur ce site, prêts à en découdre sur le terrain de la création d’entreprise pour vous démontrer par A+B que créer, c’est le mal, qu’un patron reste un patron, qu’il dirige une multinationale sans foi ni loi du CAC40 ou qu’il soit indépendant, mais dès qu’il s’agit d’immobilier : pas touche ! Le « révolutionnaire » antilibéral est capitaliste à ses heures lorsque ses prébendes sont menacées.
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@Roger le Suisse
C’est clair que l’immobilier est un dogme pour bon nombre.On peut encore agir et faire en sorte de retrouver le chemin d’une économie utile et qui profite à tous.
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@Laurent CRIADO
Il y a quelques années je me serais embrasé de la même façon que vous , responsable d’ une petite structure dans l’industrie , je pense qu’ effectivement nos hommes politiques ont bradé sciemment l’industrie pour l’immobilier , ce n’est pas a mon sens de l’incompétence mais du calcul .Un euro investi par l’état dans l ’immobilier fait plus d’emploi a court terme que dans l’industrie, du reste bien des français sont content de vous faire savoir que leur maison vaut 300 000 euros , cela justifie d’ailleur l ’achat de la nouvelle cuisine, faite de caissons aggloméré en promotion a 40 000 euros .Il y a plus de dix ans je passais pour un illuminé lorsque je parlais des prix immobilier excessifs ,le fils d’un d’un ami d’ enfance voulait en 2008 absolument que je le conforte sur l’ achat d’un appartement, je lui ai dit ce que je pensais , cela n’ allait pas dans le sens qu’il voulait entendre. Aujourd’hui il est amené à vendre , bilan prix de vente - 5000 sur le capital restant du , il m’a redemandé mon avis sur la baisse de l ’ immobilier , ma réponse l’a surpris lorsque je lui est dit que les prix pouvaient remonter.Je crois que sur le moment il a cru que je blaguais , il m ’ a poliment écouté comme en 2008 mais je crois que comme en 2008 il m’a pris pour un extraterrestre , déjà en 2008 lui dire que les prix immobilier descendraient un jour lui paraissait débile.Lorsque je lui ai dit que pour moi une ponction d’autorité de 15 % sur tout les comptes ne me paraissait pas inimaginable je suis passé a nouveau pour un fou. Lui dire que de part ce fait une certaine partie de la population réinvestirait dans la pierre et ferait mécaniquement remonter l’immobilier .L’état ( qui ne veut que notre bien ( lequel) ) tondra alors une deuxième fois par le biais de taxes nouvelles le troupeau.Pour après je pense que nos hommes politiques sont déjà en train d’y penser , mais ne vous inquiétez pas ils le font pour notre bien. -
@mimi45140
Merci de votre lecture et de votre intervention.Au niveau auquel nous sommes aujourd’hui, c’est légitime de se demander si cela n’a pas été fait sciemment.
Pour les cuisines à 40 000 €, je pensais être le seul fou à trouver ces caissons un peu cher ! Quand vous relativisez le prix d’une cuisine même à 20 000 € avec celui d’une voiture, l’ingénierie n’est pas du tout la même.
Couper des planches et les assembler, semble plus simple que de concevoir un véhicule entier, non ?
Pour la hausse, je suis plus mitigé, je crois que les gens sont au maximum du niveau d’acceptabilité et que plus haut cela peut devenir très tendu.
Pour les hommes politiques, un renouvellement de la fonction est primordial et utopique en même temps. Ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont.
Le meilleur moyen est de voter à toutes les élections pour des personnes venant de la société civile, avec des activités et des revenus à côté. A quand un fleuriste ou un boucher Député, un comptable, un commercial, bref des gens qui représentent vraiment le peuple et qui ne sont pas au service de leur carrière.
Je ne tire pas sur les politiques sans différencier ceux qui triment dans les territoires, et ceux qui passent à la télé, les cumulards, sans aucune expérience professionnelle réelle.
Cordialement,
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ils ont une grenouille avec une échelle comme la météo a papy ......
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Je suis globalement d’accord avec l’analyse, mais également avec le premier commentaire... On touche ici à un lobby puissant, avec des interets financiers majeurs, et dont les banques sont un acteur important et tout puissant...
Pour moi c’est une pyramide de ponzi, et l’hysterie ambiante sur les signaux de reprise portés aux nues dès qu’il ya un fremissement sont le signe de l’agitation des beneficiaires de la pyramide, qui flippent au plus haut point d’être démsqués et que la tendance s’inverse... Comme pour tout « marché », la psychologie des acteurs et des vendeurs est autrement plus importante que l’offre et la demande réelle... Du coup tout pour eviter une spirale baissière... Sans compter qu’en cas d’effondrement, beaucoup de menages vont se retrouver pris en tenaille sévèrement...
Si on en croit Friggit et son tunnel, une correction est inevitable. en pratique, je l’attends depuis bien longtemps... Un des éléments de solution pourrait être la disparition de la generation papy boom (transmission patrimoniale, indivision, vente, augmentation de l’offre, baisse des prix)-
@tashrin
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Le lobby est puissant et a besoin de se rassurer et d’inonder les oreilles des acheteurs pour les conditionner. Cela a peut-être fonctionné un temps, mais il y a de plus en plus de gens qui ne suivent plus.
Dès qu’un mouvement, fort, sera enclenché, il n’auront plus d’autre choix que de s’adapter s’ils ne veulent pas disparaître.
Je me souviens, qu’il y a quelques années, vous passiez pour un fou lorsque en public vous déclariez que l’immobilier ne pouvait plus monter. Alors si vous aviez l’affront de prédire une baisse sur Paris, c’était limite le lynchage !
Aujourd’hui, qu’est-ce qui se passe ? Paris l’imprenable a baissé et les experts honnêtes, oui, oui ça existe, prévoient des baisses de 20 à 30 % d’ici 12 à 18 mois sur les petites surfaces. Cette purge est bénéfique et il est difficile de croire que cela n’aura aucune incidence sur les surfaces plus grandes. Surtout avec une économie au point mort et un chômage himalayen.
La correction doit se faire pour le bien de tous.
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la loi du marché existe pour x% dans les prix de l’immobilier .
hors dans le social la demande est en gros 3.000.000 de mal logés pour 200.000 constructionsà cela s’ajoute les clandestins ,migrants ...qui arrivent en masse et. qui préfèrent réclamer/camper sous les ponts de paris plutôt qu’être loger dans du dur au larzac ! les prix ventes /loyers ne peuvent qu’augmenter .
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@non667
« la loi du marché existe pour x% dans les prix de l’immobilier . »
-> heu... on remplace x par le chiffre qu’on veut ou bien ?Je ne suis pas spécialiste de l’immobilier, mais vos chiffres, d’où les sortez-vous ? Je trouve votre parallèle clandestins/migrants et prix du logement assez troublant, pour ne pas dire dérangeant, digne des meilleurs sophistes. Rien que la conclusion... Sans démontrer quoi que ce soit, en usant d’un raisonnement démago dans l’air du temps (c’est bien connu, les migrants sont responsables de tous les maux, la canicule, c’était eux également. Eh oui, en se regroupant, dans le Larzac ou ailleurs, ils font monter les températures), vous tirez une conclusion péremptoire qui n’engage que vous.
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@Roger le Suisse
1° dans un marché libéral (non réglementé ,non prix bloqués ) ce sont ceux qui achètent qui font le prix du marché par définition ! x=100% spéculation ou pas !
2°- pas spécialiste de l’immobilier non plus mes chiffres sont des chiffres pris au vol aux info tv,radio ou journaux salle d’attente docteur !
3°-(c’est bien connu, les migrants sont responsables de tous les maux, la canicule, c’était eux également. Eh oui, en se regroupant, dans le Larzac ou ailleurs, ils font monter les températures), vous tirez une conclusion péremptoire qui n’engage que vous.
caricaturer ce que je n’ai pas dit est du trollage qui ne fait en rien avancer le débat ! allez voter hollande et n’oubliez pas la vaseline !
voici un com que j’avais fait sur un autre article :
évidemment si l’immigration n’est pas le problème n°1 ni la cause de tout nos problèmes elle les aggrave et empêche toute solution. a l’évidence on ne peut accueillir toute la misère du monde !dès lors que l’on ne peut éradiquer la misère de ses habitants (travail ,logement ) il est criminel de charger la barque !
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@non667
1) Non, dans un marché libéral, la fixation des prix dépend de facteurs multiples et n’est en rien l’apanage des acheteurs. J’en veux pour preuve le gaz, l’électricité, l’eau, la nourriture, la santé, les services bancaires, etc. qui sont bien plus chers que ce que les acheteurs seraient disposés à payer si on leur laissait le choix. Dans les marchés hyper concurrentiels, ça peut jouer, encore que... sauf dans l’immobilier qui est soutenu, ainsi que l’affirme l’auteur, par des artifices de toutes sortes. Car là comme ailleurs, je pense que les acheteurs n’ont pas franchement envie de payer un logement des centaines de milliers d’euros entraînant toutes sortes de stress, de soumission et de privations. Les prix sont ce qu’ils sont à cause des vendeurs, bien aidés par l’Etat et ses politiques de défiscalisation à la noix.
2) Des chiffres pris à la volée n’ont jamais eu force de démonstration que je sache, sauf au Balto du coin, peut-être...
3) Je caricature à peine. C’est vous qui faites un lien entre migrants et prix de l’immobilier en hausse, pas moi. Souffrez donc que je rebondisse sur votre sophisme Quant à la politique, sachez que je ne porte aucune étiquette en bandoulière. Je ne vote pas et je n’en vois pas l’intérêt d’ailleurs. J’ai peine à croire que vous fassiez toujours un distinguo droite/gauche, comme si Hollande menait une politique de gauche, la bonne blague
Désolé que mon commentaire vous ait défrisé à ce point, il ne s’agissait pas d’une attaque ad hominem, mais d’un avis sur une démonstration bancale et hasardeuse.
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@Roger le Suisse
Il faut prendre ses précautions et effectivement ne pas croire tous les raccourcis que l’on veut nous faire prendre.Justifier les prix élevé, par l’injustifiable, ce n’est sans doute pas la bonne méthode.
Les prix étaient délirants bien des années avant l’arrivée des migrants, qui est un autre débat.
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@Roger le Suisse
1°pour le logement je ne connais qu’une forme de transaction (voir tv stephane plazza ) un vendeur qui surestime la valeur, un acheteur qui la sous-estime et fait une proposition ...etc .c’est bien l’acheteur qui en acceptant la transaction valide la valeur du bien ! le reste est du blabla2° je ne répond pas au trollage
3° Quant à la politique, sachez que je ne porte aucune étiquette en bandoulière. Je ne vote pas et je n’en vois pas l’intérêt d’ailleurs. J’ai peine à croire que vous fassiez toujours un distinguo droite/gauche, comme si Hollande menait une politique de gauche, la bonne blague
en 1981 j’ai voté p.s. dès 1983 et la politique de rigueur je me suis aperçu que le ps avait abdiqué du socialisme et en 1986 j’ai voté « ni droite ,ni gauche , français » c’est a dire F.N. depuis je continu -
@non667
1) Certes, la transaction est établie lorsque l’acheteur valide ladite transaction. Mais croyez-vous sérieusement que les marchés précités, tout comme l’immobilier, laissent un choix à l’acheteur ? Donc, non, ce n’est pas du blabla. Le blabla, c’est de tenter de démontrer une situation transactionnelle qui devrait être équilibrée, mais qui dans les faits ne l’est pas. On frise l’entente sur les prix (élevés, bien sûr) dans ce milieu. Votre idole, Plaza, n’a pas la science infuse, d’une part, et ne va pas prêcher trop ouvertement pour une baisse des prix, d’autre part, les prétendus efforts des vendeurs restant le plus souvent dérisoires au regard des sommes engagées. Quand vous payez votre essence, vous vous couchez devant le prix demandé car vous n’avez pas le choix. Idem pour vos courses de la semaine. Ne vous en déplaise, nombre de marchés sont verrouillés à l’avantage des vendeurs, l’immobilier en fait partie.
2) Trollage... L’argument massue qui revient systématiquement dans la bouche de ceux qui n’ont aucun autre argument constructif à mettre sur la table. C’est tout de même sidérant. Vous déboulez avec un simulacre d’argumentaire qui se révèle un verbiage à résonance discriminatoire (je parle des migrants coupables de prix élevés en devenir, selon vous) et c’est moi le troll. Vous ne manquez pas d’air.
3) Le FN travaille pour ses maîtres, comme les autres partis. Dans le cas contraire, la sortie de l’UE serait à l’ordre du jour. Tant que vous serez victime de votre allégeance, fût-elle à géométrie variable, vous subirez la mise en esclavage parfaitement organisée de vos hommes politiques. La seule issue valable : une démocratie populaire. Le reste n’est qu’illusion. “Folie : faire la même chose encore et encore et en attendre différents résultats.” -Albert Einstein
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L’ensemble des forces économiques préfèrent que les « travailleurs » soient locataires et , au minimum, « emprunteur » sur au moins 30 ans et beaucoup plus si c’était possible. Il y a des banques qui pretent jusqu’a 50 ans.
Dans quel but ? Le besoin d’un toit pour une famille est legitime et indispensable. Un employé qui risque de ne plus avoir de revenu, donc de ne plus payer son loyer/credit, est donc un travailleurs captif et soumis. Un vrai reve d’employeur.comment pousser la tendence a la location plutot que la propriete ? Tres simple, il faut que les proprietaires « institutionnels », ceux que l’on retrouve dans toutes les adjudications et qui ont les moyens de payer et accessoirement d’influencer les institutions pour modifier les PLU... ajustent au plus haut les prix, ce dont ils ne se privent pasLe reste se fait conjointement par les autorités gouvernementales, les organisations professionnelles et bien entendu les entreprises... a travers une fiscalité délirantes et un systeme economique où tout le monde desire des marges du même niveau que celle des banques alors que ce ne sont que des petites productions et/ou services.Nous en sommes a une definition du prix de vente étudié par des « marketeux » qui determinent ce que le client peut payer plutôt que ce que vaut le produit... en plus a grand renfort de pub, avec comme consequence de lessiver les budgets déja malmenés.... epongeant ainsi le « reste a vivre » que vous citez egalement.Regardez le prix des telecom dans une famille.... entre internet a la maison et les forfaits des differents portables ... regardez combien coutent les « petits » credit pour des meubles, des equipements menagers... TOUT est vendu au plus cher possible et pratiquement sans concurrences.Qui peut payer des credits, et qui peut s’en sortir dans ces conditions, surtout lorsque vous rajoutez les taxes foncieres, assurrances, les obligations fiscales etc....-
@HELIOS
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Sans doute que certains élaborent des plans.
La force du peuple c’est le nombre. Effectivement, seul vous avez peu de chance d’arriver à quoi que ce soit.
Des centaines, des milliers, des millions de personnes qui tapent du poing sur la table et qui décident de ne plus subir et aucune formation opaque ne pourra arriver à ses fins.
Pour l’immobilier il suffit d’enclencher le mouvement avec tous les primo-accédants qui en achetant au juste prix les biens arriveront à retourner durablement les prix, pour le bien de tous.
Pour y arriver il faut acheter avec bon sens et ne plus acheter un âne au prix d’un cheval de course !
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Il est clair que ce « marché » est nettement surévalué, surtout si on regarde de plus près la valeur technique des biens à vendre (passoires thermiques dans l’ancien - qualité d’exécution et des matériaux dans le neuf). Les diagnostics obligatoires, aussi imparfaits qu’ils soient, commencent à faire leur effet éliminatoire.
Les jeunes primo-accédants ne veulent plus de travaux qu’ils auraient d’abord du mal à évaluer puis à financer. Résultat : ils attendent que ça baisse encore. En face, les vendeurs se crispant sur leur prix, la machine se bloque et ces vendeurs ne pouvant pas se payer leur futur projet, c’est l’effet domino. Tant qu’il n’y aura pas eu une correction des prix sérieuse, l’immobilier continuera à survivre sous perfusion (merci l’État…)
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@Rincevent
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Pour l’ancien et les passoires thermiques, c’est clair que la grange vendue au prix d’un palace, ça a fonctionné les belles années pour quelques uns mais maintenant c’est nettement plus compliqué, même en zones tendues.
Pour la qualité dans le neuf, c’est très variable. Il y a beaucoup de biens où les équipements et les matériaux sont « légers » mais certains sont tout à fait honnête. De plus, les normes font que même un logement d’entrée de gamme d’aujourd’hui bénéficie d’un confort et de prestations qu’une habitation de 20 ans ou plus n’offre pas.
Si on procède à l’analyse des biens d’un point de vue technique et que l’on arrête de calculer un prix de vente sur des rations financiers, la plupart des biens n’arriveraient pas à la moitié de leur valeur.
Les travaux ne sont pas à voir comme quelque chose d’insurmontable et d’éliminatoire dans un processus d’achat si le prix de vente du bien permet de réaliser la rénovation sereinement en payant au juste prix les entreprises. Le travail au noir et les travailleurs détachés cassent le marché et tout est tiré vers le bas.
Pour qu’une population vivent bien il est toujours préférable de tirer le plus de monde vers le haut.
Tant que les vendeurs peuvent tenir, l’édifice tient. Comme tous ne pourront pas avoir des charges sur le bien, à fonds perdus, ceux qui ne pourront plus payer vont vendre massivement et accélérer le mouvement !
Comptons sur nos politiques pour légiférer à court terme et alourdir encore la note des propriétaires pour faire en sorte que le mouvement baissier, massif et généralisé, se déclenche.
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@Laurent CRIADO
« Les travaux ne sont pas à voir comme quelque chose d’insurmontable et d’éliminatoire dans un processus d’achat ». Oui, bien sûr. Quand j’ai acheté mon appartement (des années 60) j’ai su évaluer grosso-modo le montant des travaux à faire et donc proposer un prix en conséquence. Mais je parlais d’une génération plus jeune qui n’est pas a l’aise avec ça.A ce sujet, une émission comme « Maisons à vendre » est très révélatrice : une fois passé les clownerie de Stéphane Plazza, c’est plein d’enseignements, entre autre :
- Des vendeurs qui font leur prix en fonction de ce qu’il vont racheter après, sans trop se soucier de la valeur réelle de leur bien et de l’état du marché.
- Des acheteurs incapables de se projeter à partir du bien tel qu’il est, d’où la réticence sur les travaux. C’est le fameux « rien que vos valises à poser » des agences immobilières.
Tout ça ajoute au blocage actuel, sauf dans quelques zones recherchées qui font l’objet de multiples articles ces derniers temps, du genre « où fait-il bon vivre, quelles sont les villes privilégiées par les cadres » Bordeaux, Toulouse, Nantes arrivent en tête.
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@Rincevent
Je comprends en effet la réticence de certains pour les travaux.C’est mon métier, donc je suis peut-être un peu enthousiaste sur ce point ! Je vois dans chaque projet une opportunité de faire exactement ce que l’on veut en partant d’une base.
A condition que le prix d’achat tienne compte du budget, intégral, des travaux. En tant que professionnel, je suis le premier à dire, que certains biens ne doivent pas être rénovés si le coût des travaux est trop important.
Sachez que pour les travaux, faire du beau, faire du bien, faire du confortable, ça ne coûte pas plus cher que du faire du lambda sans intérêt. Tout est dans la programmation et la stratégie, exactement comme pour l’achat.
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Hello !
L’envolée des prix de l’immobilier est surtout culturelle.
La question, c’est « que fait un riche de son pognon ? » (pour simplifier)Aux US, il achète des action d’une « multinationale ». Et c’est comme ça que les boîtes qui façonnent le monde (en bien comme en mal) sont quasiment toutes américaines.
En Allemagne, il investit dans les PME. Et c’est comme ça que l’Allemagne a été le 1er exportateur mondial, encore tout récemment, devant les US et la Chine.
En France, il se rêve rentier, et achète du terrain ou du bâti, pour en toucher un loyer. Et c’est comme ça qu’on a l’un des pays les plus chers au monde. et en crise permanente depuis 30 ans.
Bref, le bourgeois français se rêve en aristocrate, sans comprendre pourquoi l’aristocratie a perdu contre la bourgeoisie. Tout ça c’est de la faute à Louis 14. :)
(et en Afrique, il engage du personnel de maison, payé à rien foutre, pour marquer son rang social. Comme quoi, on peut toujours trouver plus con que soi...)
... finalement, je sais pas si je suis très clair. Tant pis :)
+++-
@sleeping-zombie
Vous avez raison, même si l’Américain se rêve aussi rentier à ses heures et fait mumuse avec l’immobilier plus souvent qu’à son tour. Que voulez-vous ? Une mauvaise habitude de plus importée du modèle américain Je savais que le rapport à l’immobilier présentait un différentiel culturel certain entre l’Allemagne et la France, mais les chiffres mentionnés dans l’article me laissent coi. Et après on se demande pourquoi les gens ne peuvent pas consommer...
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@Roger le Suisse
J’ai pas trop regardé les détails des chiffres de l’article, mais je sais qu’a Berlin, le m² est deux fois moins cher qu’a Paris. Il suffit de faire quelques multiplications pour voir que le fric gâché se compte en centaine de milliards d’euros.
Enfin, pas vraiment gâché, juste « immobilisé ». -
@sleeping-zombie
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Effectivement, l’effet culturel joue énormément.
Pour qu’un système de rente fonctionne il faut que des gens puissent payer ce que les rentiers demandent.
Dans le cas qui nous occupe, si les locataires n’ont plus d’argent, que font-ils ? Certains usent du système judiciaire pour ne plus payer le bailleur grâce à la lenteur des procédures, d’autres déménagent, d’autres trouvent des solutions alternatives.
Cette activité de rentier ne ramène rien au pays, à part la situation dans laquelle il est.
Vous croyez que l’Allemagne est devant nous parce qu’il sont plus intelligents ? Non, ils produisent. Bien sûr tout n’est pas rose chez eux et notamment les emplois à un euro.
Ce n’est pas la place ici, mais il est bon de rappeler que la qualité allemande, celle des voitures, tant idolâtrée, est pour majeure partie bien française. En effet, Faurecia, qui fait partie du groupe PSA conçoit beaucoup de pièces des marques premium.
Tout n’est pas noir en France et en libérant le boulet immobilier, nous pourrions tous profiter d’une bonne santé économique au lieu de râler sur tout et ce qui ne va pas. L’impulsion que donnerait la baisse immobilière profiterait à tous les secteurs.
En couplant cela avec une volonté de développer les entreprises, TPE et PME, et en le faisant savoir au monde entier, nous pourrions redynamiser tous les territoires.
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@Laurent CRIADO
Bien sûr qu’on peut. Mais on veut pas.
On peut même vivre sans argent, et s’épargner une immense masse de travail actuellement exécutée mais fondamentalement inutile : répartir le pouvoir d’achat selon les « mérites ».
On peut même tous respecter la loi et s’épargner l’entretien d’une police...
...
Mais qui est ce « on » magique qui peut tout faire ? Un assemblage de gens aux intérêts contradictoires. Les locataires et les rentiers. Ou les salariés et les patrons. Ce « on » n’existe pas.
Les rentiers français ne vont pas miraculeusement changer d’état d’esprit parce qu’on leur aura prêché la bonne parole. Ils ne le feront que contraint et forcés.
Dommages pour ceux qui se tiennent entre l’enclume et le marteau... -
@sleeping-zombie
C’est vrai que parfois il faut un peu forcer la main. Aucun système vérolé ne peut résister à un mouvement de masse qui s’engage fortement et de façon durable.Bien acheter et au bon prix c’est ce qui peut faire baisser les prix.
Se baser sur les qualités intrinsèques des biens et de leurs environnements pour établir le juste prix, c’est ce que je préconise tout le temps.
La plupart des vendeurs ne perdraient pas d’argent en baissant leur prix car pour une grande majorité, la perte est virtuelle. Ils estiment perdre par rapport à ce qu’ils auraient pu vendre et non pas par rapport à leur prix d’achat.
Bien sûr ceux qui ont acheté au plus haut, il faut les accompagner pour que la transition se fasse sans laisser personne au bord de la route.
Il faut arrêter de jouer le jeu de politiques qui est de monter des groupes contre d’autres. Nous sommes tous français et nous pouvons tous réussir et être fier de notre pays.
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@sleeping-zombie
Reste l’action individuelle, le refus de se soumettre aux délires des uns et des autres. Aucune dictature n’est éternelle, quitte à la faire plier par la force comme vous le soulignez avec justesse. C’est clair qu’il y aura des dommages collatéraux si l’immobilier s’effondre, mais on ne peut pas continuer sur cette voie confiscatoire où ceux qui produisent, salariés et indépendants, subissent le diktat des vautours de toute sorte. Je me demande d’ailleurs si l’immobilier de rente n’est pas tenu en grande partie par la génération papyboomesque ? Auquel cas, la correction se fera lors de l’ajustement démographique j’imagine. Cela dit, je suis assez d’accord avec l’auteur de l’article et un des commentaires : place à la création et stop au carnage de la spéculation outrancière.
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@Roger le Suisse
L’argument de la démographie fait mouche. Mais la disparition de la génération 45-65 ne fera qu’empirer le phénomène : les possessions se transmettent par l’héritage et la culture aussi. Les héritiers seront moins nombreux que leur prédesesseurs, donc le « capital immobilier » encore plus concentré, facilitant encore plus la rente.
Le problème, c’est qu’il est difficile de lutter contre le phénomène à titre individuel. L’auteur de l’article l’a bien montré : l’immobilier n’est pas un bien comme un autre, on est forcé de l’acheter.
Pour comparaison : je n’ai pris un taxi (en france) qu’une fois dans ma vie, et pourtant j’ai un revenu que je considère confortable. Je marche parce que je peux. Par contre, je me vois mal dormir dans une tente sous un pont, et expliquer à mon chef que le délicieux fumet qui m’accompagne n’est qu’une conséquence fâcheuse, mais nécessairement acceptable, de mon refus personnel des prix délirants de l’immobilier...
Quelles solutions ?
-> télétravail
-> vie en communauté
-> Tanguy
-> squats
(... a part les 2 premiers, le reste ne se fait que contraint, ou alors c’est que tu décides de dédier toute ta vie à l’unique but de faire baisser le prix de l’immobilier) -
Le m2 moins cher à l’achat peut-être, à la location c’est une autre paire de manches, les loyers sont élevés dans le reste de l’Allemagne et la concurrence pour le logement est rude entre les allemands et les réfugiés, l’Etat allemand expulse des natifs pauvres pour reloger des migrants !
Vidéo traduite de l’allemand en français assez édifiante :
https://www.youtube.com/watch?v=J0YaulZSdDA
Et comme nos dirigeants français ont tendance à calquer leur politique sur celle de la chancelière allemande, nous verrons nous aussi nos locataires pauvres sommés de dégager pour faire de la places aux réfugiés.
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@Vipère
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Là je crois que nous avons touché le maximum de l’acceptabilité. Les gens sont sur les dents et sans baisse des prix, durable, tout peut arriver.
Il n’y a qu’à voir ce qui peut se passer avec des gens à bout. (Air France).
Pour les réfugiés, ce n’est pas mon domaine d’expertise.
Les politiques c’est simple de les virer, vous ne votez plus pour un professionnel de la politique, vous ne votez que pour des personnes venant de la société civile et qui exerce un vrai métier.
Si les partis surendettés n’ont plus d’élus, le pouvoir pourra être repris par les urnes.
Le risque de voter pour des non-professionnels ? Vous pensez que cela peut être pire que ceux que nous avons depuis plus de 30 ans ?
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le prix de l’immobilier hexagonal est surestimé de 54%
alors que « le marché » se corrigeait enfin en 2008-2009 pour atterrir vers des prix abordables et décents, les « pouvoirs publics » d’alors ont voté d’urgence le dispositif défiscalisant scellier - et essoré tous les contribuables pour regonfler la rente de ceux qui louent à leur prochain à prix d’or
c’est une évidence hurlante que tous les Français ont besoin de logements abordables mais ils peinent à survivre dans un pays au cœur de pierre....où toute perspective est figée jusqu’à la Grande Correction que tout le monde attend tout en redoutant ses effets collatéraux sur une « croissance » qui n’est que celle de l’endettement tant privé que public...
un prix est un rapport de force consenti - il suffit de ne plus consentir à l’insoutenable...
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@lephénix
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Je vous avoue qu’à cette heure-ci, je ne suis pas aussi précis que vous sur le chiffre !
Pour la vilaine histoire de 2008/2009, comme d’habitude on a accompagné le malade immobilier.
Alors que tous les pays qui ont connu la crise à ces dates ont fortement baissé au niveau des prix immobilier, en France il n’y a eu qu’une légère correction.
Cette légère baisse est loin de compenser la hausse délirante des années précédentes.
Les effets collatéraux ne sont agités que pour faire peur, et laisser entendre que la solution ne peut pas venir de là. C’est faux.
L’immobilier peut baisser sans pour autant mettre tout le monde sur le tapis. Et il peut participer, une fois purgé à restaurer la grandeur de la France dans le monde.
Avec une vraie volonté et des grands plans de relance, c’est à portée, et cela peut revenir très vite et profiter à tout le monde.
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« C’est le moment d’acheter ! »...Je ne me souviens pas d’une année d’un trimestre où depuis 20 ans, je n’ai pas entendu ce slogan ridicule, relayé par les groupes de presse copains....Les agences restent nombreuses aussi à travailler au corps la vérité ! On doit acheter parce que c’est pas cher, et que ça va augmenter, ou si c’est cher, on vous dit que ça le sera encore plus demain ; même forceps pour les taux d’intérêts..On espère un effet « méthode Coué », poussant sur le tacot pour qu’il démarre. L’immobilier c’est comme le diesel, une cause nationale. Si vous avez une baraque ou une diesel, peu de gens osent revendiquer leur liberté de penser, affirmer qu’il y a un logiciel pourri et un pot d’échappement qui fait beaucoup de fumées....
La France est le pays d’Europe, sinon du monde, où les prix de l’immobilier sont les plus déconnectés du salaire moyen, contrairement à l’Allemagne, par exemple..Notons au niveau de la curiosité économique qui fait, qu’en Europe, c’est en Grèce qu’on trouve le plus grand pourcentage de propriétaires, et qu’en Allemagne, qu’on trouve le plus grand pourcentage de locataires...Comme quoi, il faut se garder de faire un parallèle entre bonne fortune et propriété...Mais peut être ceci explique cela, car autour des pierres, il y a le mortier, qui rigidifie quelque peu les gens dans leurs habitudes et leur atavisme. Non, être propriétaire n’est pas forcément le but d’une vie, et a bien aussi des inconvénients. Plus que la propriété, la jouissance d’un bien pour tous doit être le but recherché, et la possibilité de s’épanouir dans un lieu sain, avec si possible un travailRien n’explique cette bulle spéculative, de nier son déclin, sinon la volonté de protéger une France des petits propriétaires qui ne pourraient supporter de voir leur bien diviser par deux, au nom du principe de réalité.Un pays qui a le foncier dans le sang, en raison sans doute d’attaches paysannes restées fortes. « La pierre ». On en parle comme d’une sainteté...Un pays aussi où le nombre de résidences secondaires est des plus importants.Une des réponses à la crise et de la chute de l’investissement industriel a été de loger son fric dans des dispositifs immobiliers à but locatif, en espérant détrousser le plus possible les locataires.Le prix moyen des locations s’est ainsi envolé, avant de commencer à descendre. On a allumé les turbo freins de la désinformation pour nier la bulle spéculative qui risque de se retourner très vitre contre certains ayant investi dans des zones à faible densité d’emploi.-
@bakerstreet
Merci pour votre lecture et votre commentaire.C’est vrai que c’est toujours le moment d’acheter !
L’immobilier est une grande cause nationale, tout à fait. Actuellement, ce secteur n’aide pas l’économie à produire des bénéfices et un niveau de vie confortable pour ses citoyens.
Il est nécessaire que la correction se fasse dans les mêmes proportions que la hausse.
La propriété n’est effectivement pas une fin en soi. Les calculs économiques de rentabilité entre location et achat sont très compliqués puisque pour être juste il faut les calculer sur 20 ans. Quand les lois changent d’une année sur l’autre avec le montant des impôts également, c’est extrêmement complexe de départager les deux solutions.
Il y a trop d’incertitudes et sur un sujet comme l’immobilier où vous vous engagez pour 20 à 30 ans, c’est très risqué.
Lors d’un projet d’achat il est essentiel de procéder à une analyse des qualités intrinsèques du bien et de son environnement. C’est de cette façon que vous saurez si le bien est surévalué ou pas et surtout s’il correspond à votre projet de vie.
Parler de bulle est mal vu, on vous prend pour un illuminé. Je subis quotidiennement des attaques de personnes qui pensent que je suis en guerre contre les propriétaires, que je suis jaloux, ou même que j’ai de la haine...
Il n’en est rien et j’ai toujours dit le peu de considération que j’avais pour les propriétaires qui sont à la limite d’être des marchands de sommeil. J’ai déjà entendu sur un chantier, un propriétaire me dire qu’il ne voulait pas d’abattant sur les WC parce que c’était pour du locatif ! Tout ça pour « économiser » le prix de la pièce... Pathétique...
Ce qui est dommage avec l’immobilier, c’est que cela crée l’illusion d’une richesse mais elle n’existe pas. Pour qu’un produit ait de la valeur il est nécessaire qu’il puisse s’échanger contre de l’argent. Si vous n’avez plus que des pauvres sans le sou, le bien à 1 million d’euro que vous possédez ne vaut plus que des clous.
Ca bloque toute l’économie du pays et je suis bien triste quand je traverse des villages dans toute la France de constater les centres-villes avec toutes les maisons fermées, les boutiques à vendre ou à louer... Que veut-on pour l’avenir de la France ? On concentre tout à Paris et quelques grandes villes et tout le reste on le vend à des pays étrangers ? La France doit avoir une économie dans tous les territoires.
L’attachement culturel à la pierre est aussi fort que l’incompréhension et la suspicion sur l’entreprenariat et les entreprises. Inverser les choses permettrait à tout le monde de profiter d’une économie florissante.
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@Laurent CRIADO
Je vous +. C’est vrai qu’il est désolant de constater que certaines régions sont maintenant confrontées à une désertification qui se potentialise. Vous déménager l’usine en chine, puis deux ans après vous fermez l’école, et voilà qu’il ne restent plus que les vieux, avec la poste qui ferme aussi. Les herbes hautes commencent à pousser dans les jardins des maison aux volets clos, et vite fait c’est un village pratiquement à l’abandon, que vous traversez en voiture, avec un frisson....Je n’avais jamais mis les pieds dans le nord est de la France ; j’avais loué l’an passé une maison en Lorraine pour les vacances. Un beau chalet de bois authentique au cœur de la forêt. Superbe endroit. Mais pour le reste, même si le pays est très beau, on est stupéfait de voir des villages à l’abandon, en particulier les anciennes villes d’eau. Rien à voir avec l’Alsace toute proche, beaucoup plus riche. La rencontre d’un passé fastueux, avec la crise, dans ce qu’il y a de plus violent.Des maisons de maître sont par terre. Beaucoup de maisons brûlés, aussi. Et l’on se demande si cela n’est pas la seule forme de réponse que les gens ont trouvé pour récupérer l’argent de l’assurance...Je me souviens par exemple de Fontenoy le viconte, très beau , mais qui tient beaucoup du village fantôme, et dont on ne peut que se désoler de voir ce qu’il est devenu. Ceci sans choquer j’espère les habitants de ce bourg, s’ils me lisent. Car ce village garde c’est sûr un fort potentiel, et les bénévoles qui entretiennent les ruines du chateau féodal sont surement admirables. D’une certaine façon, ce peut être un combat mobilisateur. Plus d’une ville est passée par des épisodes de déclin, avant de retrouver un vrai attrait. L’histoire est là pour nous montrer que le temps réserve bien des surprises. Peut être que les migrants pas exemple pourraient repeupler ces endroits, et redonnait du souffle ?...Il y en a d’autres en France. Le massif central par exemple..Voyageur depuis des années et des années, j’ai vu bien des évolutions...Mais rien de tel pour nous dire que la pierre en elle même est un investissement illusoire, si on ne regarde pas ce qu’il y a autour, et ce qu’on attend, en toute réalité, sans partir dans des chimères de toute puissance ! -
@bakerstreet
Je vous remercie.La désertification est un vrai fléau. Mais pas une fatalité.
De la même façon que les commerces ferment parce que les gens partent, ils peuvent ouvrir parce que de nouveaux arrivants s’installent.
Peut-être que les migrants peuvent participer à redynamiser les territoires, je ne sais pas.
L’achat immobilier doit correspondre à son projet de vie et pour certains s’installer dans ces territoires en est un.
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Ce que je retiens de votre article est le droit de chacun à être en sécurité et donc à l’abri sous un toit accessible à tous.
Il y a la solution d’imposer très lourdement les résidences qui ne sont pas occupées à plein temps et peut être également celles qui ne correspondent pas à un besoin réel comme une personne seule vivant dans 400 m2, seulement qui prendra une telle décision, ceux qui sont en situation de légiférer sont, eux ou leurs amis, des grands propriétaires.Où est la limite d’une telle mesure autoritaire, un couple vivant seul sous un toit dont les enfants sont partis pour vivre leur vie doit-il laisser la place à une famille plus nombreuse, sachant que les enfants (et petits enfants) reviennent régulièrement rendre visite à l’occupant initial ?Il est souhaitable que la société se pose de saines questions sur la propriété, la succession, la location qui est une forme d’usure, la vie en communauté, mais notre société - donc nous - ne veut le changement que pour les autres. Dans un monde surpeuplé un toit pour tous suppose une évolution des conscience.-
@Jean Keim
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Sans en arriver à ces extrêmes, je pense que l’on peut relancer la machine économique grâce à la baisse de l’immobilier. Quand à chaque fois je parle de relancer l’économie, ce n’est pas pour faire jolie sur les comptes de la France. C’est pour que chaque citoyen puisse profiter au maximum de cette richesse.
Comment faire ? Attendre des décisions de nos politiques ? De ce côté là, il ne faut pas se bercer d’illusions.
Acheter avec le même rigueur que partout ailleurs, un bien immobilier, c’est de cette façon que les gens s’apercevront que la majorité des biens sont soit des épaves thermiques, ou qu’ils ne valent pas la moitié du prix auquel ils sont affichés.Le changement fait toujours peur.
Vous avez raison de demander à ce que de saines questions soient posées. Pour l’immobilier il y a, en plus des questions, des réponse simples et concrètes à apporter pour que chaque citoyen puisse se loger et après profiter des fruits de son labeur pour vivre et ne pas faire que survivre, en payant loyer et nourriture.
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@Laurent CRIADO
Je ne comprends pas bien comment vous pouvez donner « le vrai prix » et surtout ce raisonnement autour de la baisse souhaitable.C’est un leurre que vous agitez, la loi est celle du marché, les prix sont fixés par l’offre et la demande. Vous pouvez souhaiter que l’économie fonctionne autrement, que des questions « morales » soient prises en compte, c’est un vœu pieu qui n’a aucune chance d’être réalisé. Les prix seraient donc le double de ceux que vous avez décrété comme étant le bon prix. C’est assez étonnant que vous puissiez déterminer un prix comme cela, encore plus déterminer une baisse qui serait porteuse de « futur bien être ». Le départ des investisseurs vers un marché plus rémunérateur aurait des conséquences désastreuses pour tous. Le renchérissement des biens, la hausse des loyers, ...Vous arguez que les prix affichés sont très fluctuants et sur-estimés. C’est du marketing, le vrai prix est celui qui est passé devant notaire, lors de la vente effective du bien. Les spécialistes de l’immobilier savent bien que le désir du vendeur s’oppose à celui de l’acheteur, ils conseillent assez bien pour que les prix soient le plus près de celui du « marché », en fait de la possibilité de passer devant notaire. Après, il y a des techniques d’affichage de prix excessifs pour favoriser un autre bien qui est en exclusivité par exemple.IL n’y a pas dans la réalité de possibilité efficace d’influer ce marché, surtout dans la perspective de « loger » tout le monde. Sauf à taxer et avoir une politique des plus strictes souhaitée par personne, la seule solution est que l’Etat et les collectivités locales assurent la construction de logements sociaux, améliorent ceux qui existent, essaie de favoriser la gestion de ces biens, ... Croire que la baisse du prix dans le secteur privé est la solution, est une vraie utopie. -
@Aristide
la loi est celle du marché, les prix sont fixés par l’offre et la demandeL’article démontre justement que c’est faux.
Les différents impôts, taxes et allocations relatives à l’immobilier faussent complètement la donne.Tu crois vraiment qu’on pourrait louer 700€ par mois un 20m² à Paris si les alloc ne couvraient pas une grosse partie du loyer ?
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@Aristide
Merci pour votre lecture et votre commentaire.Je ne partage absolument pas votre avis et cela pour plusieurs raisons.
Le « vrai prix », ce n’est pas moi qui le décrète, je n’ai pas cette prétention. Je donne les outils pour montrer aux gens ce qui se passe actuellement. Acheter un âne au prix d’un étalon n’a jamais et ne sera jamais une bonne affaire.
Je n’agite aucun leurre et je vous invite à relire le passage sur les lois du marché et les commentaires y afférents pleins de bon sens. Dès lors qu’une intervention extérieure vient perturber l’offre et la demande, cette loi, ne fonctionne plus.
Ce qui est surprenant dans votre cynisme, c’est que vous tentez de discréditer sans apporter d’arguments tangibles. Vous agitez l’épouvantail habituel : ce n’est pas possible de faire bouger les choses car tout s’effondrerait. Je ne comprends pas votre raisonnement sur le départ des investisseurs et le renchérissement des biens et la hausse des loyers. Vous arrivez à voir tout cela dans quelle boule de cristal ?
"On ne peut rien y faire« , »il ne faut pas que ça change« , »c’est une utopie", c’est ce qui fait la différence entre vous et moi. Je crois en quelque chose de meilleur pour le bien de tous, là où vous ne déversez que critiques fondées sur... rien, sauf à considérer que l’immobilisme est une stratégie acceptable.
Vous pouvez ne pas être d’accord avec mon article et mes idées, mais contrairement à vous j’argumente.
N’hésitez pas à faire de même et à défendre vos idées autrement qu’en émettant des axiomes faits maison qui ne reposent sur aucune démonstration sérieuse.
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@Laurent CRIADO
Comment pas d’arguments ?Je précise que nous sommes dans une économie de marché et que la fixation des prix obéit à des règles, même si ces règles ne sont pas complètement déterministes, même si on peut les influencer, .... Que vous le vouliez ou non, il n’existe pas de règle absolue pour fixer le prix de l’étalon pas plus que celui de l’âne. Je vous rétorquerai que l’âne peut avoir un prix plus important que celui de l’étalon si la demande est forte pour porter des charges lourdes.Vous parlez de fixation du prix sur les valeurs intrinsèques, je suis sur que vous savez que les valeurs externes sont autrement plus influentes que la qualité du bien sur la fixation du prix. L’environnement social, la région, le calme, la proximité de services, la pression immobilière, .... sont de nombreux critères qui influent sur la demande et donc sur le prix.Vous parlez de prix réels et de bulle, par exemple votre comparaison avec l’Allemagne est contredite si vous faite la même avec la Grande Bretagne, la Hollande, l’Espagne et même l’Italie. Il n’y a pas d’exception française, le renchérissement de l’immobilier est une constante dans presque toute l’Europe et cela depuis des décennies..Vous remettez en cause l’indice notarial en arguant que seulement 85% des transactions sont comptées. 85%, vous vous rendez bien compte que c’est largement significatif, de plus il ne s’agit pas de prix affichés mais de ventes réelles.Maintenant vous pouvez continuer à ignorer ces arguments et laisser croire que je me contenterai d’affirmations. J’ai aussi argumenté pour répondre à votre mise en cause des évaluations du prix du marché, vous notez les variations d’un même bien entre différents vendeurs, sachez que ces variations existent sur très peu de bien, souvent sur des biens peu courants où les élements de comparaison font défaut, les agents immobiliers sérieux ne laissent pas s’éterniser de telles différences sur des biens courants.Vous avez mal lu ou mal compris, il n’y a pas rien à faire, au contraire. Je défends simplement l’idée que le marché « libre » ne tiendra jamais compte de valeurs morales ou sociales qui n’ont aucun effet sur la fixation du prix. L’Etat s’épuise à s’appuyer sur le privé pour fournir des logements à toute une frange de la population qui ne dispose pas des moyens. Les aides successives ont toutes démontrées leur inefficacité. La seule solution consiste à financer directement la construction de logements sociaux, lisez ce que j’ai écrit ...Maintenant la technique consistant à ignorer les arguments, faire passer l’auteur pour un simple contradicteur est assez courante ....PS : Je n’ai pas dit que faire bouger les choses est impossible, je ne dis pas que tout s’effondrerait si une baisse importante arrivait, ce qui n’arrivera pas d’ailleurs, je dis simplement que les investisseurs fuiraient le secteur, et que à moyen terme l’absence d’investissement augmentant la rareté entraînerait une augmentation des prix qui ramènerait donc à la situation antérieure et une nouvelle augmentation des prix. Tant que la demande est forte, la baisse du prix est impossible. -
@Aristide
Ce n’est pas parce que l’on précise plusieurs fois quelque chose de faux que cela devient vrai !Un marché ne fonctionnera jamais à 100 % selon la loi de l’offre et de la demande, mais reconnaissez quand même que le marché immobilier est très perturbé par les interventions de l’Etat.
Ce que vous dites pour la fixation du prix de l’étalon et de l’âne est exact, si la fonction de l’un n’est pas vendu pour celle de l’autre. Effectivement, un âne pourrait coûter plus cher qu’un étalon, tout dépend du contexte. Un litre d’eau pourrait aussi coûter plus cher qu’un kilo d’or si l’eau est rare.
Et votre exemple est essentiel car vous ramenez exactement la chose sur la fonction réelle de ce que l’on achète. L’âne pourra porter des charges lourdes. C’est une fonction.
Un logement abrite et loge des gens, nous sommes bien dans la fonction. Ce qui est mis en place pour détourner cela altère la bonne marche du marché.
Vous avez raison de signaler que je mets l’accent sur les qualités intrinsèques des biens et n’oubliez pas de rajouter que je l’accompagne toujours de son environnement. L’un sans l’autre n’existe pas et chaque environnement conviendra à une personne en fonction de son projet de vie. C’est la méthodologie que j’ai mise en place et vous êtes donc d’accord sur ce point.
Les prix et la bulle dont je parle par rapport à l’exception française concerne le fait que la France n’a pas eu la même correction à la baisse, depuis la crise de 2008, des pays que justement vous citez. Regardez bien les liens que j’ai mis.
La Grande-Bretagne est un peu à part. Est-ce bon pour un pays ou une ville de participer au concours de ’C’est moi la ville la plus chère du monde !". Qu’est-ce que le citoyen de la ville en question y gagne ?
Je ne remets pas en doute l’indice notarial dans sa globalité. Je porte à l’attention des gens, que ce n’est pas parce que c’est labellisé « Notaires » que l’on peut y adhérer les yeux fermés. 85% c’est certes un chiffre important, mais ça ne fait pas 100 %. Quand on donne des indices qui engage sur la globalité, on utilise alors la globalité des transactions pour le calculer. Et vous oubliez le fait que la méthode de calcul change, souvent, donc comment étudier de façon constante une évolution si on change le baromètre ?
Ce procédé a été vivement critiqué quand le gouvernement actuel a changé la méthode de comptage des chômeurs. Tout le monde y a vu le désir de minimiser la hausse réelle effective.
Dans le cas qui nous préoccupe, l’indice des prix des notaires, ce n’est peut-être pas le but recherché mais encore une fois soyez honnête pour reconnaître que c’est largement perfectible.
Aussi, comme je l’explique dans l’article, la réforme de cet indice avait été décidé par Benoist APPARU dès 2009. Justement en raison de son manque de clarté et de fiabilité.
J’ai l’impression qu’à chaque fois que je vous donne un exemple concret, ici le prix différent de 23 % pour un même bien, ça ne compte pas. C’est toujours une exception.
Je vous lis, ne vous inquiétez pas. Et je comprends bien que finalement vous êtes plutôt d’accord pour dire que les aides sur l’immobilier ne sont pas orientées sur la bonne cible. N’est-ce pas là le sens de votre idée, et n’est-ce pas ce que je répète tout le temps ?
Vos arguments du message précédent, entre nous, relisez-vous et faites amende honorable pour reconnaître qu’ils étaient très légers. Quant à la technique de se faire passer pour une victime... c’en est une également !
PS : je ne comprends pas comment vous arrivez d’un départ des investisseurs de l’immobilier à une hausse des prix et une hausse des loyers ?
Si les investisseurs partent il n’y a plus de problème de rareté mais de surabondance. Ils vendent leurs billes pour les mettre ailleurs. N’est-ce pas le fonctionnement de la loi de l’offre et de la demande que vous réclamez constamment ?
Ne serait-ce alors pas bénéfique que les milliards de ces investisseurs profitent à tous les secteurs ? N’est-ce pas le schéma que j’explique pour faire une économie forte et profitable à tous ? Aussi, ces investisseurs lorsqu’ils s’apercevront que les rendements sont plus intéressants ailleurs que sur l’immobilier, que feront-ils ? Les enlever définitivement du secteur de l’immobilier pour les concentrer sur des secteurs plus porteurs, participant, de fait, à réguler les prix.
Sincèrement, je crois que sur la forme nous avons peut-être quelques point de désaccords mais sur le fond, la nécessité d’une baisse de l’immobilier, nous sommes plutôt d’accord, non ?
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@Aristide
Si ça se trouve, l’auteur de l’article manoeuvre pour faire couler l’immobilier et racheter tous les logements à prix cassés
Plus sérieusement, votre fatalisme fait peur à voir. Combien de décisions iniques et autres mesures d’opérette ne passeraient jamais si lobbies et dirigeants ne misaient pas sur le fatalisme, toujours au beau fixe, lui...
Ce que je retiens de l’article de Laurent Criado, c’est un travail fort bien documenté et argumenté. Comme il le dit lui-même, il émet des pistes pour résoudre ce qu’il convient d’appeler un fléau. Cette mise en esclavage doit cesser. Il ne tient qu’à chacun de mettre la main à la pâte et de refuser ce diktat immobilier, ça porte un nom : l’effet papillon. Je rejoins l’auteur à 100% lorsqu’il affirme que ce « marché » est contrarié du fait de l’intervention incessante des pouvoirs publics. L’immobilier français aurait dû subir une purge conséquente vers 2009-2010, mais l’Etat est encore intervenu, une fois n’est pas coutume. Les acheteurs ne décident pas vraiment, c’est bien pour cela qu’on parle de lobby. Toutefois, force est de constater que les biens mis en vente restent en vente de plus en plus longtemps et ne trouvent pas preneur aux prix stratosphériques auxquels ils sont affichés. Ca semble logique dans un pays de plus en plus exsangue (je parle des personnes qui le composent, pas de la pseudo-dette qui est un autre outil de mise en esclavage, mais c’est un autre débat). C’est une chose de demander, une autre d’obtenir. Quant aux agents immobiliers, laissez-moi rire ! Ils ont beau jeu de jouer les vierges effarouchées alors qu’ils se sont engraissés avec force arrogance durant leurs belles années. Des intermédiaires inutiles, des ouvreurs de portes, voilà ce que sont ces gens grassement payés à ne rien faire ou presque.
En tant qu’entrepreneur indépendant, je retrouve mes valeurs dans cet article guidé par le bon sens : oui à la création, utile, m... à la spéculation. Les spéculateurs peuvent calancher, aucune communauté n’a besoin de ces parasites. Si le marché finit par s’écrouler, ça les obligera peut-être enfin à bosser pour de bon au lieu de rêver à monter des empires immobiliers sur le dos des autres. Pour une fois qu’on n’a pas un rigolo qui promet de devenir rentier en 3 semaines et demi avec 1.500 euros, ça fait du bien. L’entrepreneur que je suis applaudit. Et, à la lecture des commentaires, j’observe que je ne suis pas le seul dans ce cas. C’est bien, le changement, c’est maintenant comme disait l’autre
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@Laurent CRIADO
Il y aurait tellement à répondre que je vais me concentrer sur quelques points. Votre première phrase est assez désobligeante mais bon ...La fonction principale est de loger, mais ce n’est pas la seule. C’est une vision assez limitée de ce qu’est le logement de le limiter à sa fonction première, il est aussi une valeur refuge, un investissement, l’appartenance à un milieu, un discriminant social, ... Croire que la valeur est seulement lièé à cette fonction est ... très discutable.Nul besoin de la globalité pour juger. La littérature mathématique est assez riche sur ce point. L’indice des notaires, vous remettez en cause la validité de l’indice notarial sur le simple fait que 100% des transactions ne sont pas décomptées. Vous savez peut être que la Bourse de Paris évalue l’activité économique sur la seule base des variations de 40 valeurs. Serait ce donc que cet indice CAC40 n’aurait aucune valeur. Bien évidement non, la statistique démontre facilement qu’il n’est pas indispensable d’avoir la totalité des valeurs d’une population pour juger de l’évolution de cette valeur.Deuxième point, si les investisseurs partent du secteur, on peut comprendre facilement que l’offre va stagner par défaut de construction, la demande étant toujours aussi active et augmentant naturellement, il suffit de comprendre que après une période de « gel », la rareté réapparaîtra et les prix monteront.Vous donnez UN exemple de prix différent, un chateau. Vous vous rendez compte que dans le même discours vous contestez la validité d’un indice au prétexte que 85% des transactions ne serait pas suffisant et vous tentez d’établir que cette différence de 23% sur UN bien serait significative de la totalité du marché immobilier ! Allons, les agents immobiliers se suivent et verifient sur les sites les prix des biens qui sont en concurrence, c’est leur travail de « ramener à la raison » les vendeurs qui surévaluent leur bien, enfin ..Il n’y a pas d’exception française dans ce domaine comme vous le prétendez, l’Espagne, l’Italie,la Grande Bretagne ... sont exactement dans le même cas. Le marché fonctionne suivant des règles que ni vous, ni moi n’ont le pouvoir de changer, l’Etat s’y est essayé sans grande réussite.Que vous le vouliez ou pas, c’est la loi du marché qui règle pour l’essentiel le processus de fixation des prix, et l’immobilier n’échappe pas à cet état. Maintenant vous pouvez continuez à souhaiter une baisse, nul besoin d’en discuter le bénéfice que vous croyez y voir, elle ne se décrète pas et quand elle arrivera elle sera plus surement l’annonce d’une grave crise du secteur que d’un rééquilibrage. -
@Aristide
Habitant la Bretagne, je peux vous dire qu’ici, entre prix demandé et prix négocié, il y a une marge. Et une forte différence entre ce qui se pratiquait entre 2008 le haut de la bulle, et maintenant. Du 30 à 40 % parfois. Pas difficile à comprendre pourquoi...Le réservoir de gens pouvant déjà s’acheter une maison s’épuise : Les jeunes quand ils travaillent ont des contrats souvent précaires, et même beaucoup maintenant hésitent à s’acheter une voiture. Alors une maison, cette ancre de marine que vous vous attachez au pied !...Avec en plus cet aspect psychologique qui s’est inversé, et qui fait que la plupart des gens attendent maintenant que ça baisse davantage.En dehors des chiffres donnés par les spécialistes, les gens ne sont pas stupides...Et c’est vrai que le potentiel de biens sur le marché va devenir plus fort, pour une raison simplement démographique, surtout dans une dizaine d’années. Les gens qui sont nés après guerre vont disparaître, une grosse génération bien nantie, ayant parfois plusieurs maisons...En Bretagne, seules Nantes, et Rennes n’ont pas bougé, et même gagné en valeurs. Pour le reste, c’est la débandade dans certains coins d’intérieur. Même si le site est parfois enchanteur. Un investissement qui peut être intéressant pour ceux qui ont du nez. Car allez savoir si demain ces endroits ne seront pas les recherchés, pour échapper à la pollution ? -
@Roger le Suisse
Je vous encourage à vérifier ce qu’affirme l’auteur dans cet article : Prix immobilier en France et dans le monde : le point en octobre 2015.Vous constaterez que la France est très proche de la moyenne des pays et que l’Allemagne donnée par l’auteur n’est pas représentative.Une animation graphique assez bien faite démontre l’inverse de ce que prétend l’auteur sur le caractère artificiel et spécifique de notre secteur immobilier. -
@bakerstreet
Personne, en tout cas pas moi ne conteste la variabilité des prix, c’est même la règle dans une économie de marché. La demande et l’offre sontloin d’être uniforme sur le territoire, à l’intérieur même d’une ville il existe des différences notables ...Le problème de l’auteur est qu’il analyse le marché sur la base d’un sentiment d’injustice, affublant ce marché de valeurs morales, lui assignat une valeur sociale essentielle alors qu’elle n’est évidement pas que cela. Elle est seulement un toit pour celui qui n’en possède pas, mais elle peut être un objectif de vie pour un autre, un lieu de réunion de tribu, un discriminant social, un lieu de plaisir de réunions familiales ...Maintenant je ne crois pas un seul instant à une baisse significative des prix, nous ne sommes dans aucune des situations qui pourrait l’expliquer. Il y a pénurie de logements dans les lieux ou il y a une demande, les biens qui perdent de la valeur se trouvent dans des villes qui perdent des habitants, partout ou la population grandit, les métropoles et villes importantes, banlieues et proximité, c’est l’inverse, les prix augmentent. Il existe même des lieux très éloignés qui ont vu une forte hausse à l’apparition d’une autoroute, d’un transport facilité, ...Maintenant, la part de la valeur du loyer ou du remboursement dans le revenu est asse stable, il n’y a aucune raison à parler d’une bulle, la baisse des taux associée à l’allongement des durées de remboursement entretiennent encore pour longtemps le secteur immobilier.Après, je ne suis pas sur que la baisse souhaitée autant aurait les avantages décrits ici et là. Et c’est une litote. -
@Aristide
J’ignore pourquoi vous tentez par tous moyens, y compris les plus saugrenus, de discréditer l’auteur de cet article, mais vous n’avez pas dû lire le même article que nous autres. De deux choses l’une :
1) Nous sommes une poignée d’imbéciles à ne pas avoir su déchiffrer le message que souhaite faire passer l’auteur, vous-même étant le seul cerveau brillant de la bande ainsi que vos propos condescendants semblent le suggérer ;
2) Vous êtes propriétaire ou agent immobilier ou... ou... ou... Dans ce cas, l’aigreur de vos propos trahit légitimement votre déception. Mais il va falloir vous y faire, la mascarade immobilière touche à sa fin (enfin !) que cela vous plaise ou non.
Vous aimez le son que font les touches de votre clavier au point d’asséner des vérités non démontrées. Ainsi :
« C’est une vision assez limitée de ce qu’est le logement de le limiter à sa fonction première »
-> C’est la définition même du dictionnaire qui ne parle en aucun cas d’investissement, mais bel et bien d’une action de se loger, d’un lieu d’habitation."L’indice des notaires, vous remettez en cause la validité de l’indice notarial sur le simple fait que 100% des transactions ne sont pas décomptées«
-> L’auteur précise aussi, surtout, que l’outil change constamment, c’est ça qui pose problème. A tel point que Benoît APPARU voulait le viabiliser une fois pour toutes. Comme par hasard, ce projet est tombé aux oubliettes...»il suffit de comprendre que après une période de « gel », la rareté réapparaîtra et les prix monteront«
-> Démonstration qui n’engage que vous, aucune valeur mathématique comme vous l’affirmez lorsque cela vous arrange. La parole d’Aristide n’est pas d’or, même si vous en êtes convaincu.»Vous donnez UN exemple de prix différent, un chateau«
-> Justement, c’est assez significatif de se planter sur un bien rare, par essence. Je vous laisse imaginer pour les logements plus courants. Quant au raccourci que vous supputez entre l’exemple et le contenu de l’article, sophisme de bas étage.»Il n’y a pas d’exception française dans ce domaine comme vous le prétendez«
-> Mais bien sûr que si... L’Etat intervient sans cesse au lieu de laisser couler le navire. Les chiffres sont édifiants. C’est le pays où les prix sont le plus décalés de la réalité économique. A cause de l’Etat.»l’Etat s’y est essayé sans grande réussite«
-> L’Etat fait justement tout le contraire, il maintient le secteur sous perfusion avec nos impôts pour que les plus nantis fassent payer leur bien par un locataire, tout en profitant d’une défiscalisation et avant de toucher le jackpot sur une revente éventuelle. Dans un contexte où les PME sont massacrées. Ou comment sacrifier la production sur l’autel de la spéculation.»Que vous le vouliez ou pas"
-> Que vous le vouliez ou pas, vous racontez n’importe quoi, sans jamais démontrer, du haut de votre suffisance. Vous avez beau être pétri d’orgueil, l’immobilier ne montera plus que dans vos rêves. -
@Roger le Suisse
Plus sérieusement, votre fatalisme fait peur à voir. Combien de décisions iniques et autres mesures d’opérette ne passeraient jamais si lobbies et dirigeants ne misaient pas sur le fatalisme, toujours au beau fixe, lui...
Mon fatalisme peut aussi s’appeler lucidité et clairvoyance. Si cela vous fait peur, je le regrette vraiment. Mais il est vrai qu’il ne faut pas enlever sa part de rêve aux rêveurs, comment pourrait-ils survivent.Vous parlez d’effet papillon, effet qui a l’avantage d’entretenir l’espoir. Enfin. Sur les intermédiaires que vous nommez spéculateurs, vous avez il me semble une vision assez déformée par votre besoin de valorisation du seul travail productif. Mais cette discussion nous éloignerait troploin du sujet. Vous savez surement qu’il ne suffit pas de produire pour qu’il y ait un consommateur, il faut que le produit soit présenté, qu’il soit vendu. Enfin. On peut accuser pele même , la grande distribution, les agents immobiliers, le commerce par internet et ne croire que dans les circuits courts, les amap et autres.On peut comme l’auteur déplorer la désertification de certaines régions, c’est aussi un fait. On peut vouloir élever des chèvres au Larzac, rénover des châtaigneraies en Corse ou ailleurs, faire pousser des osiers en Camargue, ... c’est surement viable, mais il me parait assez difficile de croire que c’est une solution globale et que le petit smicard parisien trouvera sa joie dans un bled paumé. Ah, c’est sur qu’il trouvera moins cher pour se loger, par contre il fera 50 km pour son boulot, ses gosses petits se taperont une heure de bus matin et soir, le collège ? le lycée ? Ne parlez pas d’université, son gosse ne pourra jamis se payer un logement près de la fac. -
@Roger le Suisse
Bon courage à vous... J’ai essayé et c’est impossible.
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@Laurent CRIADO
Et vous me reprochiez de ne pas argumenter. -
@Aristide
Vous avez raison...Ma réponse arrive ne vous inquiétez pas mais vous me prenez beaucoup de temps.
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@Laurent CRIADO
Je crains le pire ... Après l’exemple allemand qui est une exception en Europe, source donnée par moi, le chateau qui serait affichés et indice des notaires ... Je me marre devant autant d’approximations. Le reste à l’avenant.Mais bon, je n’avais pas vu que vous avez publiez un guide comme quoi, il n’y a pas de limites. J’espère qu’une bonne relecture est prévue. -
@Aristide
Merci vraiment de passer ici et de participer à la discussion.Ma première phrase ne vous visait pas personnellement, je n’ai rien contre vous, c’était une boutade.
Si maintenant vous le prenez pour vous, que voulez-vous que j’y fasse ?La fonction principale est de loger, mais ce n’est pas la seule.
Si vous me relisez bien je parle toujours de fonction primaire et pas de principale. Vous mélangez tous mes propos et essayez de me faire dire ce que je ne dis pas. Je n’ai jamais dit que la valeur d’un bien était liée à sa fonction mais à ses qualités intrinsèques et à celle de son environnement.Déformer des propos à dessein d’essayer de faire croire de fausses vérités ne vous honore pas.
Vous vous focalisez sur le fait que je dirigerais une véritable croisade contre l’indice des prix des notaires. Je vous donne une réponse, vous ne la lisez pas... Que voulez-vous que nous fassions ? J’écris, vous ne lisez pas et envoyez directement votre prochain message pour remettre une couche de mauvaise foi ?
Pour le CAC 40, je crois que votre exemple ne démontre rien, à part que vous êtes un coutumier du fait de tout mélanger. L’indice CAC 40 est l’indice boursier qui reflète la santé économique des grandes sociétés françaises. Il n’a pas vocation à déterminer la bonne santé de l’économie en général pour un pays. C’est un indice parmi d’autres. C’est ce que j’essaye de vous expliquer depuis tout à l’heure. L’indice des notaires est un indice parmi d’autres.
Que répondez-vous sur le fait que Monsieur APPARU avait engagé sa réforme parce que sa fiabilité n’était pas optimale ?
Deuxième point, si les investisseurs partent du secteur, on peut comprendre facilement que l’offre va stagner par défaut de construction
On peut comprendre facilement que vous tirez cette conclusion d’un chapeau... attention au lapin derrière vous !Un logement neuf se vendra d’autant mieux s’il est vendu à un prix plus bas et les promoteurs ne sont pas ceux qui ont fait les poches aux Français. Ils ont répercuté toutes les hausses de prix d’achat sur le prix final, voilà tout. Leur marge est restée sensiblement la même. Bien évidemment, les prix ont monté, donc, en valeur, ils ont touché un peu plus. S’ils vendent moins cher et qu’ils achètent moins cher, il n’y a pas de grands perdants.
Ce dont je me rends compte, surtout, c’est que depuis le début, vous prenez une partie de mes propos, de mes exemples, de mes arguments, que vous déformez le tout et que vous essayez d’argumenter sur... rien. Allez -y, fouillez les statistiques, les articles de presse, les témoignages, faites un travail d’analyse et après vous parlerez.
D’ailleurs, une question me taraude, vous êtes qui, vous faites quoi exactement pour venir me donner des leçons et à chaque fois me dire "vous comprenez ?"
L’exemple que je prends pour le château n’a pas vocation à généraliser ce fait... Vous me fatiguez avec votre mauvaise foi...
L’exception française, ce n’est pas moi qui la prétend. Sortez un peu de votre bulle et arrêtez d’être à ce point obtus. Tous les spécialistes sont unanimes pour dire que la France est le seul pays où la correction n’a pas été assez forte depuis la crise. C’est parce que l’Etat s’y engage justement que cela dérègle tout... C’est un vrai supplice de vous répondre, j’ai l’impression de reprendre mes messages précédents...
Votre conclusion est fidèle à vous même, et hourra !, j’ai fini de vous lire et de répondre.
Franchement, je suis bien conscient que certains peuvent ne pas être d’accord avec moi, mais vous, vous êtes d’une mauvaise foi crasse et c’est la dernière fois que je vous réponds, c’est peine perdue que de discuter avec un fou qui ne veut pas entendre raison.
PS : vous qui êtes si intelligent, écrivez un article documenté, argumenté et qui éclaire le plus grand nombre sur les magouilles propres à un secteur, et après on pourra recommencer à discuter.
Je ne vous répondrai plus, j’abandonne.
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@Aristide
Vous ne comprenez rien et mélangez fantasmes, affirmations infondées, ... Fini l’exemple allemand depuis que je vous ai mist sous le nez les chiffres. Ah oui, une mention spéciale pour les smicards parisiens, là vous atteignez des sommets ...Audiard avait une citation à propos de ces non comprenants ... Continuez à vous auto congratuler ... Je me marre. -
@Aristide
C’est bien de vous marrer tout seul, effectivement je crois qu’il n’y a que vous...Vous êtes condescendant avec tous les intervenants.
Vous ne faites que parler sans rien démontrer, vous n’apportez pas le début d’un commencement de quelque chose à part apporter votre pseudo science et tentez de me discréditer.
Oui, contrairement à vous, je n’ai rien à cacher, tout le monde peut savoir qui je suis exactement.
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@Aristide
Que répondre à pareilles inepties hormis que votre fatuité commence à me courir. Le web est bien pratique pour se lâcher comme vous le faites. Nul doute qu’en personne, vous contrôleriez un peu plus vos propos.
Toutes vos phrases transpirent une suffisance si rare que si ladite suffisance était une valeur cotée en bourse, vous seriez milliardaire. Ne me prenez pas pour votre élève en me donnant des leçons d’entreprise. Je vis du fruit de mon travail d’entrepreneur depuis bien longtemps, contrairement à vous j’imagine. Quant au reste, statistiquement, il y a peu de chances que votre bagage universitaire et intellectuel égale le mien, c’est mathématique comme vous dites. Mais tant que vous le croyez, tant mieux pour vous. Vous me faites penser à ces péteux qu’on rencontre dans les vernissages d’art contemporains et qui débitent des torrents de niaiseries pour se donner une contenance intellectuelle qu’ils n’ont pas.
Je ne peux m’empêcher de vous imaginer pâtissier de profession tant vos discours ressemblent à s’y méprendre à du flan.
Bref, je vais imiter les autres contributeurs et cesser de gaspiller mon temps à dialoguer avec un ignorant qui s’imagine être un parangon de savoir. Et c’est une litote là aussi.
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@bakerstreet
Le mouvement baissier a été plus marqué en région.Pour la démographie, ça pourrait contribuer à influencer la baisse. Tout dépendra de l’attitude des vendeurs lors de la succession.
Ce sera peut-être le cas, allez savoir ! Mais avant tout pour un projet d’achat, c’est que le bien corresponde à son projet de vie. Bien le définir permet de trouver un bien immobilier adapté.
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@Roger le Suisse et machin
Devant autant de compétences réunies pour contester les lois du marché, la situation française bien classique sur ce secteur, etc ... ma suffisance est bien modeste. Et c’est moi qui est suffisant vous auto congratulant de votre cursus et vos bagages.Comme disait l’autre,il ne suffit pas d’avoir des bagages, il faut savoir où les poser. Un autre illustre avait proposé de construire les villes à la campagne, cela m’a rappelé les propos sur les smicards parisiens du spécialiste de l’immobilier.Bonne bourre avec le petit rénovateur en chef. -
@Aristide
L’addition des impots fonciers et locaux augmentant sans cesse font que garder une maison de famille s’avère être vraiment une grosse charge. Ajoutez y l’eau l’électricité, un entretien minimum, et c’est tout de suite au moins 3000 euros par an pour une simple maison. Pas un problème me direz vous pour ceux qui ont de gros moyens, mais dans l’ensemble général, c’est sûr que ça fait réfléchir surtout quand vous venez passer 15 jours par an, qu seront employés en bonne par à remettre en état. Je crois avoir entendu dire que la résidence secondaire était un thème surtout français. Il est sûr que cela va évoluer aussi en raison de l’atomisation des familles, et de la transmission des charges nationales sur le budget des communes. -
@bakerstreet
Je souscris en partie à votre propos, mais il ne s’agit que d’une partie du secteur, non négligeable dans certaines régions touristiques mais pas essentielle pour moi et surtout pas significative du secteur entier.Ces investissements en résidence secondaire ont pour la plupart le même objet que les placements financiers de long terme, ils permettent à une partie de la population aisée c’est vrai de compléter des revenus à la retraite. Ils ne constituent pas une vraie spéculation mais plutôt un placement de sécurité. La vraie spéculation concerne des biens précis ou la demande est forte.Le marché immobilier est caractérisé par un stock énorme de logements mais un taux de rotation très hétérogène, certains secteurs sont totalement revendus en quelques années, comme la Cote d’Azur et d’autres ne voient qu’une rotation des propriétaires en plusieurs dizaines d’années. Ce qui rend le marché très stable, même si certaines bulles se sont créés, elle ne sont pas significatives de la totalité du marché.Le sujet de l’article consistait à essayer de démontrer que le secteur immobilier n’est pas un vrai marché, que les indices ne sont pas significatifs, que la France est une exception, ... que la baisse est inéluctable.En fait toutes ces affirmations sont fausses comme j’ai pu le démontrer par mes messages que l’auteur ne lit pas ou ne comprend pas. Par exemple, il affirme la singularité de la surestimation des biens qui serait une spécialité française, en donnant l’exemple allemand, essayant par là de démontrer que tôt ou tard un réajustement à la baisse est indiscutable. Ors, il s’avéré que l’Allemagne est une exception en Europe, les prix ont très peu évolués contrairement à la totalité des autres pays européens. C’est l’Allemagne qui verra ses prix augmenter quand la phase d’équilibrage du foncier de l’ex RDA sera complètement achevée.On voit bien que le discours tenu est assez fragile sur cette baisse inéluctable. Cela ne veut pas dire que localement, le marché ne peut être baissier, par exemple certaines villes souffrant de la dépopulation voit leur patrimoine foncier baisser à la vitesse du départ des habitants, ces habitants renchérissant par ailleurs le marché dans les zones ou la population progresse. Nous sommes qu’au début de l’abandon des terres intérieures au bénéfice des cotes, et surtout d’une concentration extrême autour des pôles régionaux.Maintenant on peut déplorer que de nombreux français ne trouve à se loger dans des conditions décentes. La solution de la baisse des prix n’est qu’un pis-allé improbable, la solution est évidement dans la prise en charge par l’Etat de la construction de logement sociaux, d’une meilleure gestion du parc actuel, ... -
Article et commentaires interessants
Moi je demande pas mieux que d’y croire hein... Le retournement du marché, l’éclatement de la bulle, tout ca... Sauf que ca fait 15 ans que j’attends, comme beaucoup d’autres...
En l’etat, l’acces à la propriete est inenvisageable : habitant une grande ville, ayant un revenu décent mais insuffisant au regard des niveaux de prix et des modalités d’emprunt, j’ai le choix entre rester locataire et « pauvre », mais libre, ou m’endetter sur 35 ans et me saigner pr acheter une cage à lapin miteuse dans une barre d’immeuble invivable et ne pas avoir envie de rentrer chez moi...
Si le marché se retourne, la majeure partie des électeurs de ce pays (i.e. > 55 ans) vont y laisser des plumes... Perso j’en rêve... mais électoralement inacceptable, d’autant que tous les parasites qui vivent de ce secteur ne le verraient pas non plus d’un bon oeil (agent immo qui servent à rien, notaires à la moralité douteuse, diagnostiqueurs divers et variés, et nos amis banquiers bien entendu). Donc ca n’arrivera vraisemblablement pas...
L’immobilier était pendant les 20 dernières années la seule possibilité de réaliser relativement rapidement une plus value (un salaire lambda permet à peine de bouffer, alors capitaliser...), la bourse est devenue incertaine à partir de 2000 => tous ceux qui avaient une capacité de financement s’y sont engouffrés, avec le soutien des taux bas et des dispositifs publics, et le tout dans des conditions fiscales bien plus avantageuses que le pauv’ travailleur moyen surtaxé...
Pis faut rajouter un autre facteur : le secteur geographique : l’immobilier en soi n’est pas si cher si on enleve toutes les zones où il ya du boulot :) Allez faire un tour sur le bon coin, une jolie maison en lozere, c’est accessible hein, pour le prix d’un studio d’etudiant à Lyon...
Si on ajoute à ca que l’absence de retraite previsible d’ici quelques années pousse la plupart des gens qui le peuvent à envisager l’acquisition d’un bien immobilier comme un moyen de financer leurs vieux jours... Socialement c’est une bombe... Elle pete à la gueule des generations les plus jeunes, mais c’est comme le reste : après moi le déluge...
Autrement dit, la bulle immobilière n’est qu’une manifestation de plus de l’agonie du systeme : c’est une conjonction de facteurs divers, mêlant disparition de l’emploi, inégalités territoriales, attractivité des territoires, diminution des revenus du travail, dispositif fiscal décidé par et pour des vieux dans leur interet premier, vieillissement de la population, et toute puissance du lobby bancaire associé aux médias compatissants
Le grand soir c’est pas encore pr demain
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@tashrin
Merci pour vos compliments.Le problème d’accession à la propriété se pose pour bon nombre de personnes.
Votre état d’esprit sur l’achat d’un bien, trop cher, pour des prestations minimes se comprend parfaitement.
Vous mettez l’accent sur un sujet important en ce qui concerne votre revenu. Tout est toujours lié à l’argent en fin de compte. C’est la raison pour laquelle il est important de penser à l’achat immobilier comme un projet de vie et pas uniquement comme un moyen de se loger et d’avoir quelque chose à soi.
Réfléchir à ce projet d’un point de vue global, peut amener certains acquéreurs à se demander si leur savoir faire ou leur envie peut intéresser des employeurs dans d’autres régions que la vôtre ou également vous permettre de créer votre activité indépendante.
De cette façon il est possible de voir qu’en gagnant moins en s’installant dans un coin qualifié de « économiquement faible », le reste à vivre est souvent plus important. Grâce à l’immobilier nettement plus accessible, une personne ou un ménage n’a plus ce boulet à traîner et cette crainte permanente qui est de savoir si vous pourrez rembourser le banquier à la fin du mois.
C’était le sens de mon article précédent, avec les personnes au SMIC en Ile-de-France. Environ un quart de la population francilienne pour qui les perspectives d’évolution sont très, très faibles. En effet, les employeurs ne doubleront jamais le salaire d’un smicard.
Acquérir cette liberté d’acheter à un prix réaliste un bien qui ne vous plombe pas pour 20 à 30 ans, c’est inestimable. En sachant, que bien pensé, et selon votre état d’esprit vous pourrez élever encore plus votre niveau de liberté en faisant votre potager, en réfléchissant au moyen de rendre votre habitation indépendante énergétiquement, vous ferez des économies d’assurance (à niveau comparable) que ce soit pour votre habitation ou votre voiture.
Cela est possible grâce aux acquéreurs. Il suffit d’acheter avec le même niveau de rigueur que pour n’importe quel achat et d’analyser les qualités intrinsèques de chaque bien et de leur environnement. Les prix ne sont alors, pour la plupart, pas justifiés par rapport aux prestations offertes.
Le grand soir, ça peut être demain, il faut rester optimiste. Reprenons l’exemple des smicards franciliens. S’ils décidaient de s’installer sur tous les territoires français, pour minimiser les risques autour des capitales régionales, les emplois au Smic il y en a des milliers. Ils trouveraient un niveau de vie, sans comparaison possible avec l’IDF.
Cela apporterait de l’oxygène sur Paris et sa région ou la correction serait inévitable, et dans tous les territoires ou ces nouveaux arrivants créerait de la demande et donc l’offre serait obligée de se développer.
La bonne chose serait une meilleure répartition économique de l’activité sur tous les territoires.
Les logements vides en Province sont très nombreux et il est possible d’absorber ces nouveaux arrivants sans que les prix immobilier s’enflamment sur tous ces territoires. Combiné à un grand plan immobilier de rénovation des habitations, le gisement est important.
Bon pour mettre tout de suite les choses au clair, je ne veux pas « exporter » la pauvreté en Province comme j’ai déjà été accusé par certain. Je vois juste que ces personnes les plus fragiles peuvent arrêter de subir et possèdent le pouvoir énorme de dire STOP.
Des milliers, des dizaines de milliers de gens qui décident de ne plus se laisser prendre pour des lapins de garenne, peuvent « casser » toute forme de lobby ou d’immobilisme politique.
Rien ne peut les arrêter.
Si on veut être sûr que les politiques suivent, c’est très simple, nous avons tous le pouvoir de voter à toutes les élections pour des personnes venant de la société civile plutôt que des salons dorés. Pourquoi un boucher, un fleuriste, un vendeur, un comptable, ne pourraient pas représenter le peuple et être Député ?
Est-il important d’être un professionnel de la politique pour mettre le pays dans l’état dans lequel il se trouve ? Il n’y a aucun risque, tout du moins, cela ne peut pas être pire et facilement mieux. Ne pas voter pour les gros partis c’est la clé. C’est ce qui mettra sur la touche nos politiques professionnels au vestiaire et nous permettra de tous nous prendre en main.
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@Laurent CRIADO
euh oui mais non
’Les emplois au SMIC il yen a des milliers"
Rapprochez vous vite du ministere du travail alors, ils seront interessésC’est bien beau de décréter que les smicards franciliens seraient mieux en lozere... Le truc c’est que s’ils sont en ile de france c’est parce qu’en Lozere ya pas de taf...
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@tashrin
Je parle bien des emplois au SMIC. Je ne dis pas qu’en partant en Province vous trouverez exactement le même type de travail mais le même niveau de salaire, au Smic.Ce sont des emplois que vous trouvez dans le commerce, les services, le BTP, l’industrie, etc...
Je ne sais pas où vous vous trouvez, mais regardez bien les annonces d’emplois, les affiches dans les commerces, sur les camions des sociétés, des emplois, au smic, vous êtes a peu près sûr d’en trouver.
Je ne dis pas non plus que cela va être facile et que tous les employeurs vous attendent.
En fait, je ne décrète pas, ce serait un peu autoritaire, je lance des pistes pour des personnes qui sont exploités en Ile-de-France et qui ne bénéficient absolument pas de la richesse de cette région.
Chacun est libre d’y rester ou d’en partir.
Vous savez, la Lozère est à chaque fois prise en exemple du département où il ne se passe rien économiquement. Tout d’abord c’est un beau département. Nous sommes d’accord cela ne paye pas les factures !
Mais la situation n’est pas forcément celle que l’on croit. Voici le lien pour comparer la Lozère avec les statistiques de la France Métropolitaine.
Le taux de chômage en 2012 des 15 à 64 ans est de 8.3 en Lozère contre 12.7 en Métropole.
Après il est sûr que la vie en Lozère ne conviendra peut-être pas à certaine personne. Un projet immobilier, c’est avant tout un projet de vie à bien définir pour être sûr de trouver un bien qui y correspond. Tout le monde n’est pas fait pour la Lozère comme tout le monde n’est pas fait pour Paris.
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@tashrin
Elle n’a pas éclaté comme aux Etats unis, mais sur une version lente effectue une révision vers le principe de réalité. Un peu comme la crise de 29 aux states, qui a eu la bas un effet domino, en raison de l’investissement qui se faisait totalement à crédit, dans une pyramide de Ponzi, avec les crédits pourris. En France, la crise des années 30 a été si lente à se mettre en place, qu’au début on pensait y avoir échappée. Il existe des modérateurs qui font un travail psychologique afin de ralentir la chute, mais celle ci m’apparaît, enfin à moi, bien réelle. -
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@zygzornifle
Merci de votre lecture et de votre commentaire.Ne m’en veuillez pas mais je ne saisi pas le sens de votre message, ni celui avec les grenouilles...
Au plaisir de vous comprendre
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@Laurent CRIADO
les grenouilles servaient de baromètres pour la météo , bonjour la précision et mensonge est valable pour l’immobilier et la politique ....
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Merci à vous l’auteur d’avoir compris le sens de mon propos.
Ce qui arrive aux allemands, expulsés de leur logement pour faire de la place aux réfugiés est sûrement vécu par des français en situation de précarité, notre oligarchie cynique, impitoyable et corrompue n’a jamais ménagé les plus faibles d’entre nous qu’elle trahit et méprise au-delà de l’acceptable.
Voter pour des non professionnels, des gens, des vrais gens de la Société Civile ne peut sûrement pas produire une politique plus désastreuse que celle que nous devons nous coltiner depuis Mitterrand.
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@Vipère
Merci à vous de participer.Le pouvoir des plus faibles est leur nombre et le fait qu’une personne vaut une voix lors des élections.
Pour le risque supposé de voter pour des non-professionnels de la politique, je crois qu’ils ont parfaitement démontré que ce n’était absolument pas nécessaire.
Ne faisons pas preuve de doute sur les petits candidats, ceux qui n’ont pas un parti majoritaire derrière eux et votons pour tous ceux qui ont un métier à côté.
Je précise que je ne me présente à aucune élection donc je ne prêche pas pour ma paroisse.
Je précise également que le travail des élus en régions, les maires des petites communes est formidable et que contrairement à quelques « cadors » professionnels, ils ont souvent un métier en plus à côté et qu’ils sont bien peu rémunérés en rapport de la charge de travail qu’ils fournissent.
Là où je m’interroge c’est comment des élus, certains députés ou maires par exemple, arrivent à se constituer des millions en fortune personnelle avec une paye d’élu, même très bonne.
Ceux-là il faut les interdire à vie de se présenter à des élections et à toute fonction publique.
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Facile de se rendre compte que l’immobilier est complètement déprimé .
Les offres sont légions et peu se vendent, souvent à des prix bradés .
Certain s’y risquent pour louer mais la location n’est plus ce qu’elle était (sans souci ).
Facile à comprendre : l’argent aujourd’hui est rare et cher surtout pour le quidam .
Donc en dehors de quelques créneaux , dans les bassins d’emploi , ou endroits cotés ,ailleurs c’est le fiasco .-
@chantecler
Ce qui est désolant c’est de traverser des villages entiers, dans toute la France et de voir des logements vides, des commerces qui ferment parce ce que tout est concentré autour de grands pôles.On peut saisir cet état de fait et s’en servir pour rebondir. Ce n’est pas une fatalité.
Bien définir son projet de vie et étudier la possibilité de travailler et de s’installer en région montre souvent que le reste à vivre est plus important qu’avec un salaire plus élevé en travaillant dans une zone immobilière tendue.
En province, il y a de l’activité, les gens travaillent, il y a même l’électricité, le téléphone et tout le confort moderne de la grande ville !
C’est difficile de généraliser mais en fin de compte si par rapport à votre savoir faire, il n’y aurait qu’un seul emploi de disponible, et que vous êtes le seul à savoir le faire, qu’est-ce que les mauvais chiffres d’une zone peuvent bien faire ?
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@Laurent CRIADO
Euh oui mais toujours non
Vous transposez le contexte parisien à la province en imaginant que le seul truc different c’est le prix de l’immobilier
On est d’accord sur le phenomene de concentration en IDF, mais si c’est le cas c’est parce que la region est economiquement active et genere de l’emploi
Prenez l’autoroute, des pans entiers du pays sont quasi deserts. Pas de sieges sociaux, pas de sous-traitants concentrés au meme endroit, pas d’accessibilité, etc etc...
M’enfin s’il suffisait de demenager de 300 km pour miraculeusement trouver travail et logement ca finirait par se savoir
Le probleme est precisement le desequilibre territorial : les rares zones attractives economiquement rassemblent l’essentiel de la population d’où augmentation de la demande dans un territoire restreint, d’ou envolée des prix à certains endroits. Ailleurs, l’immobilier est super accessible, juste il n’ya pas de revenus, ce qui ne solutionne pas plus le probleme hormis si vous etes retraité ou rentier (ou fonctionnaire dans une certaine mesure) -
Cet article, du grand n’importe quoi ! Si ce n’est pas un marché, qui fixe les prix, le komintern ?
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@Pierre
Abandonnez la baudruche du marché immobilier, et regardez ce qui se passe en amont. Le marché a bon dos pour éviter de regarder la façon dont il est le plus souvent faussé !
Ce genre d’argument sert surtout à pérenniser un état de fait. -
Cela fait bien 50 ans que la France connaît une crise de l’immobilier.
L’Etat qui se mêle de tout, et en général très mal, est un frein à la construction de maisons individuelles, le rêve des français. La FNAIM (fédération des agents immobiliers, estime à 28% les taxes (20% de TVA sur la construction) et frais divers affectant le pavillonnaire neuf.
Le prix des terrains en zone rurale a explosé. A côté de chez moi, dans une commune de 400 habitants, un terrain qui se vendait 20.000€ en 2002 a atteint 60.000€ ! Les communes qui essaient de faire des cartes communales ambitieuses voient leurs plans retoqués par les préfectures et les DDT (ex-DDE) au prétexte qu’il faut éviter le mitage (constructions dispersées) et sauvegarder les espaces agricoles. Alors que bon nombre de terrains, proches des maisons existantes, trop petits pour intéresser l’agro-business, resteront en friche.
Libérer les terrains, supprimer la taxe sur la rétention des terrains constructibles, abaisser la TVA, réduire les normes de construction (une maison n’a pas besoin de durer plus de 100 ans), bref fournir une offre abondante, cela donnerait un coup de fouet à la construction pavillonnaire et éviterait la mort programmée de nombreuses communes. En plus, ne pas donner carte blanche aux maires en matières d’urbanisme (ils n’y connaissent rien) ; c’est une réforme urgente !
Mais en France l’Etat privilégie la rente avec des loyers qui grèvent jusqu’à 6O% du budget des ménages. Tous les intermédiaires se réjouissent de cet état de choses. Trop de corporatismes, de frilosité, et de confiance en une loi du marché dont on voit les effets tous les jours. Un marché malheureusement trop contrôlé par l’Etat jacobin.
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Excellente analyse, excellent article l’Auteur
Crise immobilier dans Google renseigne assez bien sur le sujetEn ligne avec ce que vous écrivezIl y a 3 millions de maisons et de logements vides en France. Curieux phénomène.L’article suivant, très récent, ne s’applique-t-il pas à la France aussi ? L’immobilier des villes s’effondrerait alorsBien cordialement-
Halte à la désinformation en bande organisée !
Rares étant les propriétaires enclins à brader leur patrimoine, il serait plus rationnel de distinguer la dévalorisation ponctuelle affectant certaines bicoques mal situées, en piteux état ou dont la vente revêt un caractère impérieux, de l’ensemble des biens qui ne trouvent pas preneur… faute d’acquéreurs dignes de ce nom (ce qui exclut de facto les inévitables rapiats et affairistes mal intentionnés, à l’affût du moindre fléchissement économique pour surgir des égouts où ils croupissent avec l’objectif avoué de tout accaparer à vil prix).
Suivant d’ailleurs une sinusoïdale propre à tout bien monnayable, l’immobilier présente au moins l’avantage — à l’inverse des valeurs boursières, virtuelles et volatiles par nature, qu’il convient d’autant plus de fuir en période de crise — de pouvoir dégager un revenu locatif en disposant, quoi qu’il advienne, d’un toit au-dessus de sa tête !
Que le marché soit provisoirement figé, certes ! puisque chacun campe sur ses positions. Mais confondre le ralentissement passager du volume des transactions avec l’effondrement fantasmé des prix de l’immobilier trahit soit une “analyse” journalistique bâclée, soit une volonté sournoise de désinformer le public en vue de susciter un mouvement de panique propice à ruiner la Nation.
Ravivant en outre insidieusement la lutte des classes, il est déplorable que ce genre d’article s’acharne à stigmatiser les propriétaires particuliers, dont le seul “tort” tient au fait de s’être lourdement endettés et d’être pris en otage par les effets pervers d’une crise économique factice imputable au Nouvel Ordre Mondial — conjuration esclavagiste à l’origine de tous les maux, dont l’un des objectifs vise précisément à dépouiller puis anéantir la classe moyenne, c.-à-d. le moteur même de notre Société.
Quant aux sempiternels propagateurs de fausses rumeurs, obsédés par un hypothétique “éclatement de la bulle immobilière” comme d’autres par la fin du Monde, songent-ils seulement aux conséquences que leurs discours fielleux et revanchard, faisant systématiquement l’apologie de la spoliation d’autrui, du marchandage sordide et de la plus répugnante mesquinerie, sont susceptibles de provoquer ?
Et quid du jour où ces apprentis détrousseurs devront, à leur tour, brader leur propriété familiale faute d’acquéreur décent ?! — sous réserve, s’entend, que de pareils individus, assistés vocationnels et bobos collectivistes pour la plupart, se donnent jamais les moyens de quitter le caniveau de leurs logements sociaux pour constituer un patrimoine transmissible aux rejetons dépourvus d’éthique et de savoir-vivre qu’ils infligent à la Société.
(Source : www.lestapineusesdelimmobilier.com, un site — non commercial — follement drôle et instructif qui démasque la maffia des agents immobiliers)
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Investir sereinement dans l’immobilier locatif http://investissements-conseil.fr/investir-sereinement-dans-limmobilier-locatif/
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