@Aristide
Ce n’est
pas parce que l’on précise plusieurs fois quelque chose de faux que cela devient
vrai !
Un marché ne fonctionnera jamais à 100 % selon la loi de l’offre
et de la demande, mais reconnaissez quand même que le marché immobilier est très
perturbé par les interventions de l’Etat.
Ce que vous dites pour la
fixation du prix de l’étalon et de l’âne est exact, si la fonction de l’un n’est
pas vendu pour celle de l’autre. Effectivement, un âne pourrait coûter plus cher
qu’un étalon, tout dépend du contexte. Un litre d’eau pourrait aussi coûter plus
cher qu’un kilo d’or si l’eau est rare.
Et votre exemple est
essentiel car vous ramenez exactement la chose sur la fonction réelle de ce que
l’on achète. L’âne pourra porter des charges lourdes. C’est une
fonction.
Un logement abrite et loge des gens, nous sommes bien dans la
fonction. Ce qui est mis en place pour détourner cela altère la bonne marche du
marché.
Vous avez raison de signaler que je mets l’accent sur les
qualités intrinsèques des biens et n’oubliez pas de rajouter que je l’accompagne
toujours de son environnement. L’un sans l’autre n’existe pas et chaque
environnement conviendra à une personne en fonction de son projet de vie. C’est
la méthodologie que j’ai mise en place et vous êtes donc d’accord sur ce
point.
Les prix et la bulle dont je parle par rapport à l’exception
française concerne le fait que la France n’a pas eu la même correction à la
baisse, depuis la crise de 2008, des pays que justement vous citez. Regardez
bien les liens que j’ai mis.
La Grande-Bretagne est un peu à part. Est-ce
bon pour un pays ou une ville de participer au concours de ’C’est moi la ville
la plus chère du monde !". Qu’est-ce que le citoyen de la ville en question y
gagne ?
Je ne remets pas en doute l’indice notarial dans sa globalité. Je
porte à l’attention des gens, que ce n’est pas parce que c’est labellisé
« Notaires » que l’on peut y adhérer les yeux fermés. 85% c’est certes un chiffre
important, mais ça ne fait pas 100 %. Quand on donne des indices qui engage sur
la globalité, on utilise alors la globalité des transactions pour le calculer.
Et vous oubliez le fait que la méthode de calcul change, souvent, donc comment
étudier de façon constante une évolution si on change le baromètre ?
Ce
procédé a été vivement critiqué quand le gouvernement actuel a changé la méthode
de comptage des chômeurs. Tout le monde y a vu le désir de minimiser la hausse
réelle effective.
Dans le cas qui nous préoccupe, l’indice des prix des
notaires, ce n’est peut-être pas le but recherché mais encore une fois soyez
honnête pour reconnaître que c’est largement perfectible.
Aussi, comme je
l’explique dans l’article, la réforme de cet indice avait été décidé par Benoist
APPARU dès 2009. Justement en raison de son manque de clarté et de
fiabilité.
J’ai l’impression qu’à chaque fois que je vous donne un
exemple concret, ici le prix différent de 23 % pour un même bien, ça ne compte
pas. C’est toujours une exception.
Je vous lis, ne vous inquiétez pas. Et
je comprends bien que finalement vous êtes plutôt d’accord pour dire que les
aides sur l’immobilier ne sont pas orientées sur la bonne cible. N’est-ce pas là
le sens de votre idée, et n’est-ce pas ce que je répète tout le temps
?
Vos arguments du message précédent, entre nous, relisez-vous et faites
amende honorable pour reconnaître qu’ils étaient très légers. Quant à la
technique de se faire passer pour une victime... c’en est une également
!
PS : je ne comprends pas comment vous arrivez d’un départ des
investisseurs de l’immobilier à une hausse des prix et une hausse des loyers
?
Si les investisseurs partent il n’y a plus de problème de rareté mais
de surabondance. Ils vendent leurs billes pour les mettre ailleurs. N’est-ce pas
le fonctionnement de la loi de l’offre et de la demande que vous réclamez
constamment ?
Ne serait-ce alors pas bénéfique que les milliards de ces
investisseurs profitent à tous les secteurs ? N’est-ce pas le schéma que
j’explique pour faire une économie forte et profitable à tous ? Aussi, ces
investisseurs lorsqu’ils s’apercevront que les rendements sont plus intéressants
ailleurs que sur l’immobilier, que feront-ils ? Les enlever définitivement du
secteur de l’immobilier pour les concentrer sur des secteurs plus porteurs,
participant, de fait, à réguler les prix.
Sincèrement, je crois que sur
la forme nous avons peut-être quelques point de désaccords mais sur le fond, la
nécessité d’une baisse de l’immobilier, nous sommes plutôt
d’accord, non ?