@bakerstreet
Je souscris en partie à votre propos, mais il ne s’agit que d’une partie du secteur, non négligeable dans certaines régions touristiques mais pas essentielle pour moi et surtout pas significative du secteur entier.
Ces investissements en résidence secondaire ont pour la plupart le même objet que les placements financiers de long terme, ils permettent à une partie de la population aisée c’est vrai de compléter des revenus à la retraite. Ils ne constituent pas une vraie spéculation mais plutôt un placement de sécurité. La vraie spéculation concerne des biens précis ou la demande est forte.
Le marché immobilier est caractérisé par un stock énorme de logements mais un taux de rotation très hétérogène, certains secteurs sont totalement revendus en quelques années, comme la Cote d’Azur et d’autres ne voient qu’une rotation des propriétaires en plusieurs dizaines d’années. Ce qui rend le marché très stable, même si certaines bulles se sont créés, elle ne sont pas significatives de la totalité du marché.
Le sujet de l’article consistait à essayer de démontrer que le secteur immobilier n’est pas un vrai marché, que les indices ne sont pas significatifs, que la France est une exception, ... que la baisse est inéluctable.
En fait toutes ces affirmations sont fausses comme j’ai pu le démontrer par mes messages que l’auteur ne lit pas ou ne comprend pas. Par exemple, il affirme la singularité de la surestimation des biens qui serait une spécialité française, en donnant l’exemple allemand, essayant par là de démontrer que tôt ou tard un réajustement à la baisse est indiscutable. Ors, il s’avéré que l’Allemagne est une exception en Europe, les prix ont très peu évolués contrairement à la totalité des autres pays européens. C’est l’Allemagne qui verra ses prix augmenter quand la phase d’équilibrage du foncier de l’ex RDA sera complètement achevée.
On voit bien que le discours tenu est assez fragile sur cette baisse inéluctable. Cela ne veut pas dire que localement, le marché ne peut être baissier, par exemple certaines villes souffrant de la dépopulation voit leur patrimoine foncier baisser à la vitesse du départ des habitants, ces habitants renchérissant par ailleurs le marché dans les zones ou la population progresse. Nous sommes qu’au début de l’abandon des terres intérieures au bénéfice des cotes, et surtout d’une concentration extrême autour des pôles régionaux.
Maintenant on peut déplorer que de nombreux français ne trouve à se loger dans des conditions décentes. La solution de la baisse des prix n’est qu’un pis-allé improbable, la solution est évidement dans la prise en charge par l’Etat de la construction de logement sociaux, d’une meilleure gestion du parc actuel, ...