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Commentaire de Bracam

sur La mort annoncée des cabines téléphoniques…


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Bracam Bracam 22 octobre 2015 18:14

@Aristide
Je constatet l’excellence de votre contribution. Vous appelez cela enfoncer des portes ouvertes, que j’appelle respecter le(s) lecteur(s). Puisqu’il m’est interdit de vous faire des reproches, poliment ou par l’insulte directe dont vous dites qu’elle revient presque au même, je m’abstiendrai de vous dire que j’aurais apprécié que vous répondiez à mon ridicule premier texte de cette manière censée, élaborée, pondérée et documentée. C’est un point de vue très intéressant et qui peut être discuté. Votre intelligence et votre compréhension du monde moderne est un atout que vous ne mesurez peut-être pas à son entière valeur, merci de vous en servir dans une relation respectueuse comme votre explication de l’instant, et surtout de ne pas considérer que ce que vous savez devrait être connu de tous. C’est là une erreur qui m’étonne encore (y compris chez moi), que commettent tant de personnes qui semblent oublier que chacun peut apporter à l’autre la part de connaissances qui est la sienne, mais apprendre aussi de son vis-à-vis, tout comme il faut bien avoir passé par les écoles pour être ce que l’on est. Ne pas croire non plus que chacun dispose de la souplesse d’esprit nécessaire, de la connaissance ou des moyens intellectuels pour faire face à l’extravagante explosion de ce qu’on appelle progrès. Accepter la différence ! Je ne connais pas votre âge, mais même s’il y a des « vieux à la naissance », la vieillesse affaibli la plupart des gens, ou les rend plus sages parfois, ce que l’on voudra parfois bien concéder... 


Votre explication me convient ; à vrai dire, je la partage depuis longtemps pour partie. Il vous suffisait de la produire, c’est elle qui permet d’avancer et de comparer des points de vue. Cela s’appelle respecter son interlocuteur, et si je n’en suis pas capable, n’hésitez pas à faire mieux : bien faire et laisser dire en somme. Pour ce qui est de votre humanité, je suis prêt à en prendre connaissance. Il se trouve que, masquée par une ironie dont je vous ai dit quel mal elle me faisait, et du fait que votre réaction à mon texte est la première contribution que je me souvienne avoir lu de vous (je n’ai aucune mémoire, c’est un fait) je ne sais rien de vous d’autre que ce que j’ai interprété de cette discussion. Mais je note qu’une fois enfoncées les portes, considération tout de même dédaigneuse à l’encontre de ceux qui n’auraient pas compris les vérités qui sont les vôtres, vous persistez à me ranger dans le cul de basse fosse des arriérés. Il faut d’ailleurs que je me rende à la ville pour faire changer l’écran de mon minitel sur lequel j’écris en ce moment. Vous êtes moderniste libre de tout esclavagisme, dites-vous, et je vois mal quelle place vous faites à ceux que le monde qui vient perturbe, inquiète et qu’ils comprendront de moins en moins. 

Dernier point, je m’efforce en effet de vous respecter. Effort pour le moins discrédité et difficile à poursuivre puisqu’en retour, vous me traitez de comique, considérez tout effort de conciliation comme de façade et profitez d’écrire une note désagréable qui ratisse large, en désignant Alinea. Vous avez choisi une lecture par laquelle vous vous interdisez de reconsidérer votre interlocuteur ; j’ai fait cent fois l’expérience de tenter de trouver un terrain d’entente dans des échanges virtuels qui dérapaient, et je suis rarement parvenu à un résultat positif, puisqu’il est souvent arrivé au contraire que la haine de l’autre semble avivée par mes tentatives hélas maladroites (le mot de haine s’emploie désormais à tout et n’importe quel propos, je m’en sers en connaissance de cause). Je tente de développer des idées, une discussion, vous la disqualifiez grossièrement. Je n’ai pas envie de me relire pour m’assurer que, contre mon gré, je vous dresserais des procès à votre intention : je voudrais ne pas l’avoir fait. Vous reprenez le grief que je vous fais sans doute de déformer ; en réalité, comment voulez-vous que nous nous connaissions et respections sans que nous n’échangions des propositions si possible dénuées de jugement et de raillerie ? Pour le moins, vous pratiquez sans retenue ce que vous me reprochez.

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