@ Emile
Les Gaulois savaient peut-être déjà construire des bateaux à fond plat de grand gabarit ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marnois
http://projetbabel.org/fluvial/marnois.htm
Pour des marchandises à faible valeur ajoutée, le commerce à longue distance n’est rentable que si on attend une masse critique.
Pour ce qui est de la bataille de Paris, ne pensez-vous pas qu’il faille carrément faire traverser la Seine à Labiénus en aval de Lutèce ? Auparavant, quand Labiénus repart pour Melun, je ne suis pas convaincu qu’il laisse des troupes devant Lutèce (vos points 3 et 2). Il s’empare de Melun et des navires, remonte la rive droite de la Seine et installe son camp en face de l’Ile de la Cité (votre point 4). Les Gaulois sont de l’autre côté, sur la rive gauche, eux aussi en face de l’Ile (à mi-chemin entre vos points 6 et 8). Depuis son camp (4), il envoie 5 cohortes remonter la Seine accompagnées de quelques barques (7) pour faire diversion. Il laisse 5 cohortes au camp (4) et logiquement traverse la Seine avec trois légions en aval de son camp, donc débarque sur la rive gauche à votre point 6. Ensuite, il remonte le long des berges acculant les Gaulois dans les marécages. C’est à se demander si César n’a pas chercher à minimiser le génie de son lieutenant. Alésia, victoire de César ou de Labiénus ?
Les 5 cohortes remontant la Seine ont peut-être elles-aussi traverser le fleuve faisant croire aux Gaulois qui reculaient devant Labiénus qu’ils étaient pris en étau.