@Michel Maugis,
Il y a un point sur lequel je suis d’accord avec vous, c’est que l’Union soviétique d’après 1945 a plus donné que reçu. Elle aurait pu exploiter ses satellites mais elle ne l’a pas fait. Le niveau de vie était largement supérieur en Allemagne de l’est, en Hongrie et en Tchécoslovaquie (3 pays que j’ai visités à l’époque communiste) qu’en Union soviétique où il y avait plutôt une pénurie de produits de luxe. Les produit essentiels ne faisaient pas défauts, je peux en témoigner.
Pour le reste je vous laisse responsable de vos écrits. Je soulève juste le point du 9/11 et du false flag.
Je ne rejette aucune thèse mais celle-là est un de celles auxquelles je crois le moins. Qu’il y ait eu des manipulations de l’information, c’est sûr, que le rapport officiel est bidon aussi mais rejeter catégoriquement la piste islamiste est faire fausse route. Regardez l’islam militaire aujourd’hui. Les attentats suicides se comptent par milliers. Ces attentats sont même une des raisons des énormes pertes de l’OTAN en Irak et en Afghanistan. El les attentats de Madrid et de Londres, c’étaient pas des Islamistes ? Et partout dans le monde musulman, c’est quasi tous les jours qu’il y a un attentat suicide ! Est-ce que certains services secrets étasuniens ont manipulé des musulmans ? Ou ont-ils manipulé que l’enquête ? La réponse à cette question est la clé de l’énigme mais je ne connais pas la réponse.
En ce qui concerne le Etats-Unis, il y a une constante, c’est leur volonté d’être la seule superpuissance qui compte dans le monde. La manière d’y arrivé a varié avec les 3 derniers présidents.
Clinton pouvait croire qu’il n’y avait pas grand-chose à faire. La Russie s’était effondrée et elle était destinée à être phagocytée par les Etats-Unis. On pensait que le destin de la Chine était d’être l’atelier de fabrication de produits de consommation pour l’Occident. Le reste du monde était aux pieds des Etats-Unis. Les quelques pays qui ont osé résister ont été balayés. Francis Fukuyama a pu écrire « La Fin de l’Histoire et le dernier Homme. »
W Bush a hérité d’un pays prospère, la dette était raisonnable, la notoriété des Etats-Unis était à son comble. Elle a quand-même encore monté d’un cran juste après les attentats du 9/11. Les néo-cons qui pensaient porter l’estocade contre les derniers pays qui résistaient ont finalement été responsables de l’effondrement de leur pays. Leur idée était d’amener l’« american way of live » dans des pays jusque là tenu par des dictateurs. Il s’agissait d’en faire des pays satellites comme l’Arabie Saoudite, le Koweït ou les Emirats : pas des démocraties mais des théocraties avec des régimes policiers sévères. Ils ont été victimes de la guerre d’usure que quelques fanatiques religieux leur ont faite à coup d’attentats et de Kamikazes. Ils n’étaient pas préparés à se battre dans des guerre asymétriques sur deux fronts. Leur énorme avantage technologique était destiné à lutter contre l’Union soviétique. Ils se sont épuisés et se sont enfoncés dans des déficits abyssinaux. Le monde a vu qu’ils ne sont pas invincibles. Poutine est arrivé et quand il a compris qu’on prenait son pays pour un paillasson il a doucement relancé un programme d’armement. La Chine continuait silencieusement à se développer et à s’armer. C’est clair, le plan de conquête avait lamentablement échoué et tout le monde attendait le président suivant pour remettre de l’ordre dans les affaires du monde.
Obama est arrivé auréolé de son prix Nobel de la Paix avec des promesses impossible à tenir au Etats-Unis. Le clan de la guerre est trop puissant. Il a tenu durant son premier mandat mais après avoir perdu la majorité à la chambre et au sénat, il a dû se résoudre à relancer le scénario de la guerre pour l’hégémonie totale des Etats-Unis. Effectivement, sans doute en misant sur les islamistes d’abord et en les éliminant ensuite pour installer des protectorats turcs ou saoudiens à leur place. Pari raté à cause de l’opiniâtreté des Syriens à lutter pour leurs valeurs.
Depuis 25 ans, l’objectif des Etats-Unis a toujours été le même. Ce sont les moyens pour y arriver qui ont varié. Les interventions russes en Syrie et en Ukraine obligent les Etats-Unis à de nouveau revoir leurs plans mais savoir jusqu’où ils sont prêts à aller, c’est une autre histoire.