@Pie 3,14
C’est vrai, la France est une triste exception. La plupart des autres peuples européens maîtrisent eux aussi plusieurs langue sans aucun problème ; nos pays limitrophes sont là pour nous le prouver.
Nous sommes victimes à la fois d’un positivisme culturel, qui pense que le français reste la plus belle langue, par le fait historique et colonisateur qu’à tenu la France.
Autant persuadé par notre passé Jabocin que changer un diktat décrété à la révolution, était mettre en danger l’unité du pays. Une vieille peur sans doute encore plus ancienne, puisque les rois successifs se sont tous acharnés, mis à part quelques exceptions, à vouloir normaliser leur peuple sous l’ordre catholique.
Louis 14 s’illustra encore une fois par sa bêtise, appauvrissant la France de toutes les manières possibles, économiquement, et démocratiquement, par l’annulation de l’édit de Nantes.
D’une certaine façon, nous pouvons considérer que nos dirigeants ont repris cette névrose familiale, incapable d’analyser ses causes, et encore moins de les dépasser. Il faudrait y mettre de l’intelligence et de l’écoute. Nous sommes dans un pays où deux mots de notre vocabulaire n’ont aucune traduction dans les autres langues. Ce sont les mots « intellectuel », et "province...Cela illustre assez la condescendance de l’un vers l’autre, dans une posture restée identique en rapport avec l’ancien régime.
Nos enfants en payent le prix fort.
Il ne faut pas aller chercher plus loin la cause de notre nullité, malgré les années passées à rabâcher les verbes irréguliers en anglais, ou les déclinaisons allemandes.
Mais nos enarques ont la solution : Il suffit d’alourdir un peu plus le bateau pour qu’il flotte. Tout cela est vraiment admirable.