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Commentaire de Danièle Dugelay

sur Une dé-marche ambiguë


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Danièle Dugelay Danièle Dugelay 1er novembre 2015 01:26

Je précise que je suis née en 1940. Lorsque j’étais enfant, mon passe-temps préféré était de jouer à la poupée. J’en avais une quantité impressionnante. Je les berçais, je les baignais, je leur préparais leur repas, je les changeais etc...Je lisais aussi beaucoup les livres que Maman m’offrait : d’abord la Comtesse de Ségur, plus tard toute la gamme de la suissesse « Heidi », « Ces dames au chapeau vert », « Gigi », enfin les « Delly ». A huit ans, mon modèle était Camille, la petite fille modèle. Plus tard, j’optais pour « Heidi » à tous les âges de la vie et surtout « Heidi grand-mère ». J’ai eu de longues et sages fiançailles et un jour de printemps, en robe de dentelle blanche et couronne de fleurs d’oranger, je suis entrée à la mairie au bras de mon père et sortie au bras de mon mari : passage de pouvoir. Si Heidi avait porté le voile, j’aurais fait de même sans y être obligée. J’ai eu la chance de vivre une épreuve qui m’a ouvert les yeux et projetée dans les manifs féministes de paris vers 1970. Les femmes libres, ou qui se disent libérées, portant le voile, le porte aussi autour de leurs neurones, comme moi lorsqu’on me disait à 16 ans « Sois belle et tais-toi » ou à 30 ans « Quelle gentille épouse modèle tu fais. » La liberté ne se trouve jamais dans les dogmes, ni catholiques, ni musulman."


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