@C’est Nabum
Je suis bien d’accord
Je ne vois pas où vous avez vu une hiérarchie ? Ce témoignage est à la fois poignant, très symbolique, si humain, et surtout plein de mots humbles de ces personnes qui ont un martyr, plusieurs parfois. Les photos dégagent énormément de dignité. Toutes ces paroles que cette Adalia a recueillies dans les montagnes de Lattaquié donnent de la voix à ces Syriens, et symboliquement à ces morts, en plus que certaines confidences restituent si bien l’état d’esprit syrien. Et plus loin, dans l’imaginaire à tous les morts de toutes les guerres, à tous ces deuils qui accompagnent leurs familles.
Je connais Adalia, je sais qu’elle en a fait son « panthéon intérieur ». Elle est comme beaucoup, patriote. Lisez l’article comme une réponse au votre. Je ne suis pas passé ici pour parler de cette sale guerre. Il y a d’autres articles pour cela.
"Il y a encore ... Les
morts d’une grande guerre, les victimes d’une catastrophe, les
suppliciés des tragédies de l’histoire, les anonymes des atrocités
humaines … Leur représentation surgit au hasard d’une visite, d’une
image, d’un fait d’actualité, d’une date. Un voile traverse votre
esprit ; vous convoquez leur mémoire pour avoir la force de vous
opposer, de vous dresser à votre tour contre ce qui, un jour, les a mis à
mort. Là encore, point n’est besoin de gerbes, de discours,
d’injonctions commémoratives pour qu’ils soient à vos côtés."